Bien souvent en effet la diversité des revendications comme des assos présentes dans le "mouvement" jette le discrédit sur le front de l'opposition manifestante.
Mais n'est-il pas de la responsabilité de chacun de faire des concessions aux autres (toutes proportions gardées) pour s'unir et avoir plus de poids? N'oublions pas qu'en face, il n'y a pas de problème de dissension.
De même que tout le monde n'était pas d'accord pour une alliance LO-LCR, cela n'empêche pas de se battre ensemble, pour des idées communes (istes
).
Il faut s'entendre sur le principal et assumer sa participation au "mouvement".
A ces conditions, on peut baptiser "mouvement social" un groupe de personnes réunies à un moment donné, autour d'un même thème décidé au préalable. Il n'y a plus cette peur d'être "récupéré".
Le problème, pour ce que j'en sais, c'est qu'à chaque fois que les OS essayent de se concerter pour définir les revendications, il y a des dissensions, bien avant la mise en route du "mouvement". Alors ne parlons pas des moyens à mettre en oeuvre pour obtenir satisfaction, et encore moins d'accords de principe pour coordonner les signatures lors des négociations...
Un problème de communication qui sera difficile à regler puisque en poussant un peu l'analyse, on peut imaginer que chaque militant syndicaliste fait des concessions en se cartant et en donnant toute lattitude à ses représentants pour parler en son nom.
On en a encore eu un bonne exemple avec la "démission" spontannée de la majorité du corps CFDT Cheminot, face à la trahison de ses représentants.
Hé oui, chers théoriciens et autres économistes du libéralisme, l'information n'est jamais "pure et parfaite"... (un vieux reste de mes cours d'éco).