Dictature du prolétariat

[jeri]

Gaby,

Tu es pour le multipartisme et la liberté de la presse après la victoire de la révolution ( moi aussi ). Ce qui signifie que, si un gars même de droite veut créer un journal pour dire que c'était mieux sous le capitalisme, on doit l'autoriser à le faire, au nom de la liberté de la presse.

Par contre, si on veut respecter une de nos idées fondamentales ( l'interdiction de l'utilisation des travailleurs par les patrons ), on ne peut pas autoriser ce type à embaucher ses journalistes, ses ouvriers pour faire tourner les rotatives, etc...

Et bien-sûr, comme ce n'est pas Superman et qu'il ne peut pas faire tourner son journal tout seul, ça veut dire: pas de journal!

Comment donc concilier interdiction de l'exploitation et liberté de la presse? :247:

[logan]

Ben il écrira ses tracts à la main.

[pelon]

QUOTE (moscou @ mercredi 24 mars 2004 à 19:24)
mais oui canardos tout est de la faute de staline et des méchants bureaucrates staliniens, la vulgate trotskarde me fera toujours rire ...




Si j' étais un gros patron, j'aurais un portrait de ton cher Joseph dans ma chambre et, tous les soirs avant de me coucher, je réciterais: "Grâce à toi Staline, le communisme est devenu un repoussoir même pour les ouvriers. Merci beaucoup"!



le socialisme réel est en effet un repoussoir pour tous les anti communistes : bourgeoisie, socio-traitres, fascistes, trotskystes etc ...

:marx: :engels: :lenine: :staline:
:t3xla:
Nous avons donc ici un soutien du communisme réel. Comme pseudo tu aurais du choisir hibernatus. Explique-nous jusque quelle date l'Etat soviétique était à ta convenance : 53, 89, 91 ....?

[Gaby]

Jeri, il est deux heures du mat', j'ai passé toute ma journée sur Paris (je n'y habite pas) pour notamment participer à deux compétitions de basket, j'ai bouffé n'importe comment, j'ai eu trois heures de train... Et toi tu me poses la question de l'initiative individuelle dans le cadre d'un mode de production socialiste !
Nan mais ca va pas la tête ?!

Bon, blague déprimante à part, je pourrais m'en tirer à la façon d'un Marx en prétextant le matérialisme pour ne pas te donner de réponse quant à la forme de notre société future. Le malheur est que si on a la prétention de faire une révolution, il ne faudra pas attendre que les solutions nous arrivent du ciel mais bel et bien réfléchir à la législation du régime.
Je vais donc me prendre pour un médiocre Saint Simon et tenter un numéro de voyance (tu me paieras ce ridicule occasionné, crapule).

Un bon pote à moi (sisi, un peu vieux mais bon) disait que le capitaliste vendrait à des fins mercantiles la corde qui servira ultimément à les pendre. Naïvement, j'ai envie de dire que le socialisme accompagnera les volontés individuelles qui pourraient le discréditer, comme ultime preuve d'attachement à ses idéaux. Par contre, faudra pas réfléchir en terme de salariat ou de subventions. Il s'agira de mettre à disposition d'une organisation, les moyens matériels de leur production, les biens appartenant au domaine public (en supposant que l'on utilise toujours ces termes... par exemple "nationalisation" pour parler d'un "étatisme" forcené, ca ne voudra plus dire grand chose à force d'internationalisme). Attends-tu qu'on comptabilise avec des billets leur participation au travail public, et qu'on facture le cout occasionné par leur militantisme ? Mais quel cout d'abord ? S'ils usent une imprimerie socialiste, ils aideront à en construire une autre... S'ils veulent faire tourner les rotatives, qu'ils aient des volontaires formés pour cela...

A eux de voir s'ils auront assez de bras et de convaincus pour mettre en place leur "affaire" (sic). A mon avis, ca ne fera aucun doute, bien au contraire. Charge à l'institution socialiste de défendre ses positions, à grand coup d'explications laborieuses et honnêtes (et non pas à coup de propagande pernicieuse et mensongère dans le journal télévisé de la première chaine).

[moscou]

chere zdanko

après avoir hurlé avec les loups fascistes contre staline, c'était bien la moindre des choses ...

plus d'infos sur le fond puisque tu y tiens dans quelques temps ...

patiente camarade trotsko

:marx: :engels: :lenine: :staline:
:t3xla:

[moscou]

QUOTE
la vulgate trotskarde me fera toujours rire



Quel bonheur enfin un stalinien bon enfant. Je n'en avais jamais vu qu'éructant, mentant, injuriant, calomniant et parfois cognant. Un conseil:"ni rire ni pleurer comprendre"...C'est la voie de ton salut.

QUOTE
le socialisme réel est en effet un repoussoir...


Oui pour les ouvriers des pays de l'Est et de l'ex-URSS. Pour les bourgeois et les réactionnaires le repoussoir c'est le communisme qu'ils sont bien trop heureux d'avoir l'opportunité d'amalgamé avec le stalinisme, en plein accord sur ce point avec les staliniens car pour eux tous communisme= stalinisme et vice versa.

chere artza

quel salut ? un vocabulaire religieux ? décidemment les trotskos m'étonneront toujours ...

quand à la citation tronquée, sans commentaires (sic ...)

:marx: :engels: :lenine: :staline: :t3xla:

[zarta]

lutte des classes, différents niveau dans les classes etc.
je voulais juste évoqué un fait : dans les pays de l'est, soit-disant en phase "dictature du prolétariat", le monde du travail a imposé sa loi. Il n'y avait plus de concurrence entre les différentes professions etc... mais en fait, sans être stal, on peut qd m^dire que les ouvriers étaient privilégiés dans un certain sens. ce qui personnellement ne me gêne en rien parce que par ex, les ouvriers avaient accès à l'université - rien que ça, ça fait rêver.
Le problème est plutot que justement les mêtiers qui demandent plus d'études (comme médecine) ont commencé d'être, non pas négligés ni défavorisés, mais pas autant reconnus que chez nous. les profs d'université et les médecins étaient payés autant qu'un ouvrier. Je crois qu'en contre-partie, ce genre de profession avaient droit à un logement neuf... dans les hlm! donc avec les ouvriers. Résultat ceux qu'avaient quand même la passion, se sont qd m^ tapés les études, mais sur le long terme, ils ont fini par se décourager, se demander pourquoi se faire chier... ce genre de chose (je prends exemple sur ce que je sais de la Tchécoslovaquie). Du coup, les profs étaient plus que nuls (pas tous qd m^) et les médecins soignaient à coup de "ne vous inquiétez pas, ça ira mieux demain (ce qui est encore parfois le cas aujourd'hui!!! parce qu'avec les vagues de privatisations en masse, personne n'a pensé une seconde augmenter les salaires du personnel médical, bien sur). Résultat sur le long terme : espérance de vie inférieure à la nôtre.

Donc le problème de considérer tous les travailleurs au même niveau, me pose un problème.

[Catharos]

Ben oui, pour arracher à ces salauds de bourgeois leurs usines et leurs privilèges faudra bien que l'on soit un peu dur et méchant en tout cas spoliateur, non ? Ils ne se laisseront pas faire, c'est pas des humanistes... La dictature du prolétariat, c'est la démocratie ouvrière sans les parasites sociaux, à savoir les endimanchés qui n'ont jamais travaillés. Les Dassauts et cons sort Sellières et DE DE à la chaine... A l'usine un jour par semaine pour commencer.... Humour noir pour idée rouge...

Catharos