
Ce fil part d'un discussion avce Othar dans le fil sur le Méxique sur le "nationalisme " du SSP, écossais, il fait référence aussi a un article de la revue Lutte de Classe de LO:
Fil: http://forumlo.cjb.net/index.php?showtopic=5577&st=0&
Article http://www.union-communiste.org/?FR-archp-...0-1-9-49-x.html
Othar a écrit
Nous avons un peu discuté sur la question nationale dans les fils sur les langues dites régionales dans la section Tribune Libre. je propose donc de traiter cette question ici, en analysant surtout le cas anglais et francais.
Je cite l'article de la LDC:
En fait, l'article de la LDC et ton post ne nient pas l'existence d'une question nationale en 'Ecosse et on peut établie parfaitement le parallele avec la Corse ou le PAys Basque "francais" par exemple), mais implicitement, vous reconnaissez que cette domination coloniale -"historique"- a abouti a la disparition de la nation dominé et a son intégration a la nation dominante. Grosso modo, l'ce sont des nations mortes et ce qui reste aujourd'hui, ne sont que des réliquats du passé. Je crois qu'il faut alors poser deux questions, qu'est ce que c'est une nation ? et qui décide quel communaute est une nation?
1/ Qu'est ce que c'est une nation? A mon avis, un des textes qui a fait le plius de raages au se du mouvement ouvrier et de ces militants révolutionnaires et le texte de Stalin en 1913 sur la question nationale. Son principal défaut a mon avis est d'essayer de donner une définition "objective" de ce qui est une nation. En d'autres termes, il essaye de déterminer un corpus de caractérisitiques qui permettraient de définir si une communauté humaine a accédé ou pas au statut de nation. Les caractéristiques qu'il a determiné sont : la communauté de langue, la communauté de territoire, la communauté de vie économique et a communauté psycique (communauté de culture). Sur cette base, Stalin refusera de donner le statut de nation au peuple juifs parcequ'ils ne possedent pas de territoire (ce en quoi il avait raison, de la a dire qu'il ne s'agit pas d'une nation, c'est en revanche une autre histoire). Eric HOBSBAWN a tres bien montré en Nations
et nationalisme depuis 1780 l'absurdité d'une telle prétension car le sentiment de former una nation est independant de l'existence ou pas de ces indices. Or, e texte présente un certain nombre de ces travers "objectivistes" car il affirme implicitement que le "brassage" (donc, circulation spatiale des individus et je suppose métissage?) et que l'absence de langue propre sont des signes "objectifs" de disparition de la nation écossaise. Personnellement, je partae les positions (mais pas les conclusions) d'Otto bauer sur cette question, la nation est un sisteme de différenciation de communatés humaines fondées sur un sentiment partagée de former une collectivité. Cette position peut etre dite subjectiviste dans a mesure ou l'identité nationale dépend de la conscience que les groupes humains se font de leur propre constitution. Pour simplifier, est une nation le groupe humain qui se auto-définit comme nation. Cete position ne parait pas tres scientiphique car elle exprime une tautologie mas c'est la seule théoríe qui te permets d'expliquer pourquoi les identités nationales peuvent exister dans l'absence de différenciation culturelle et pourquoi l'homogénéisation économique et culturelle de notre planete (il n'y a plus d'autarcie économique comme pour parle de communauté de vie économique, sauf a niveau mondial, la "culture" s'homogenéise, la circulation des hommes donne un coup a l'intégrité territoriale, bla bla bla) n'ont pas entrainé une érosion significative de l'identidication a une nation. Je constate donc que l'argumentation dans cet article de la LDC ne vaut rien (notamment parcequ'il y en a pas) et que de ces remarques découle une 2 question, qui décide alors qui est une nation?
2/ Probleme difficile car l'aliénation nous hante. l'Identite nationale écossaise est donc pour toi l'expression d'une aliénation (illusion secreté par la société) ou d'une "mauvaise conscience", instrumentalisé politiquement par la bourgeoise. Pet etre, mais de mon point de vue, seuls les membres d'une collectivité humane peuvent déterminer s'ils forment une nation. Donc, ce serait aux ecossas de décider s'ils sont una nation et s'ils veulent l'indépendance. Bien entendu, pur les révolutionnaires, se pose la question de savoir si nous parlons de 2 ou 3 guignols (pour lesquels la nation existerait) ou d'un groupe suffisamnet fort comme pour s'ériger en sujet historique. Por répondre a cette question, on ne peut faire appel qu'a l'empirie et a des indices. Y a t il de nation bretonne? Je ense qu'il y en a plus, il y a de gens qui s'en réclament mais cette "nation" a disparu, je pense ca dans la mesure ou aucune organisation de masse "nationaliste " n'a pu émerger dans cette région. En Corse en revanche, il y a un mouvement de masse nationaliste, qu'on le veuille ou non-.
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- Sinon, quelques remarques rapides. Tu sembes réduire la question de la domination nationale a sa sele dimension économique. Or la domination nationale est globale car elle exerce sa pression sur tous les aspects de la vie d'un peuple dominé. Il y a aussi de la domination culturelle et la disparition de leur langue, le gaélique (euh, ... je crois), n'en est qu'une preuve. Or, les jeunes euvent aussi se battre pour assurer les conditions de reproduction de leur culture, et ceci passe souvent par la lutte pour des droits spécifique et parfois la lutte pour l'autonomie territoriale.
- Quant a la question de l'aliénation des écossais, c'est encore plus difficle car on pourrait parler de l'aliénation des révolutionnaires des puissances impérialistes. Tu avoueras que c'est cocasse lorsque des organisations de révolutionnaires francais disent aux nationalistes corses qu'ils n'existent pas. Ils pourraient parfaitement nous renvoyer cet argument dans la figure. Il faut etre prudent aussi.
Bon, déja, c'est mon opinion et pas celle de la ligue. Sinon, je me bats personnellement pour le droit a l'auto-détermination des peuples, y compris leur droit a l'indépendance.
Sinon, j'ai beaucoup écrit mais je n'ai pas touché le coeur de la question, : pour des révolutionnaires, est ce que la lutte pour l'indépendance nationale de ces peuples est un progres pour la classe ouvriere? Car on peut ere d'accord pour dire qu'elles sont des nations sans états aujourd'hui, mais ca n'implique pas automatiquement qu'on doive se battre pour les faire participer comme nation dans l'état existant ou pour qu'elles créent un nouveau etat.
A mon avis, dans le cas écosais, c'est progressiste, une libération pour le prolétariat écossais et un bon coup pour la bourgeoisie écossaiso-anglaise (parceque de fait, ce sont les memes bourgeoisies). Voila voila, j'ai beaucou écrit donc, j'espere que tu vas me répondre :w00t:
Fraternellement
Fil: http://forumlo.cjb.net/index.php?showtopic=5577&st=0&
Article http://www.union-communiste.org/?FR-archp-...0-1-9-49-x.html
Othar a écrit
a écrit :Pour finir, je n'ai peut-être pas étudié comme il le faudrait la question nationale(est-ce le bon endroit pour répondre?), mais je trouve particulièrement déplacé le fait de la poser dans des termes similaires à celle qui concerne les ex-colonises d'Afrique,d'Asie ou d'Amérique du Sud.Et pas seulement à cause de la violence passé de ce colonialisme(massacres,racisme,pillages,etc)
Aussi parce l'héritage de ce colonialisme, c'est que ces pays ne peuvent absolument pas se développer dans le cadre de l'economie actuelle(monocultures,pillage des ressources,absence d'industrie ou dépendance des industries vis-vis des trusts,manque de moyens d'instruction,maladies endémiques que l'on sait soigner à défaut de guérir, etc)
Alors la question nationale en Ecosse...
Je veux bien admettre que Londres ne cherche pas à développer l'Ecosse ou l'Irlande mais pas plus que Paris n'a cherché à développer la Lozère.
Bien sur l'intégration de la lozère s'est faite dans des conditions probablement moins sanglante que celle de l'Irlande ou l'Ecosse mais actuellement ce que subisse les travailleurs en Irlance ou Ecosse c'est la violence du capitalisme, pas du celle du colonialisme!
Même si les exploités peuvent ressentir les choses autrement, le rôle de ceux qui se réclament du communisme est de trancher vis-à-vis des nationalistes "officiels".
Il faut tenir compte de ce que ressente les gens mais en faisant attention à ne jamais s'adapter aux préjugés et illusions que la société actuelle sécrète sans cesse.(je pense que tu es d'accord sur ce dernier point?)
A cet égard je suis en total désaccord avec le Scottish Socialist Party et avec la LCR sur la question nationale.
Salutations..
Nous avons un peu discuté sur la question nationale dans les fils sur les langues dites régionales dans la section Tribune Libre. je propose donc de traiter cette question ici, en analysant surtout le cas anglais et francais.
Je cite l'article de la LDC:
a écrit :Il faut rappeler à ce sujet que l'Ecosse, qui compte aujourd'hui cinq millions d'habitants environ, a perdu son indépendance à la fin du 17e siècle. Mais il fallut attendre la crise économique des années trente pour qu'apparaisse un courant nationaliste organisé, le Parti National Ecossais (SNP). ... ... Quant à la « question nationale » écossaise, elle ne peut que laisser sceptique s'agissant d'une région dont la population s'est intégrée à la population britannique au cours du grand brassage de la révolution industrielle, au point d'en oublier sa langue dès le début du 19e siècle.
En fait, l'article de la LDC et ton post ne nient pas l'existence d'une question nationale en 'Ecosse et on peut établie parfaitement le parallele avec la Corse ou le PAys Basque "francais" par exemple), mais implicitement, vous reconnaissez que cette domination coloniale -"historique"- a abouti a la disparition de la nation dominé et a son intégration a la nation dominante. Grosso modo, l'ce sont des nations mortes et ce qui reste aujourd'hui, ne sont que des réliquats du passé. Je crois qu'il faut alors poser deux questions, qu'est ce que c'est une nation ? et qui décide quel communaute est une nation?
1/ Qu'est ce que c'est une nation? A mon avis, un des textes qui a fait le plius de raages au se du mouvement ouvrier et de ces militants révolutionnaires et le texte de Stalin en 1913 sur la question nationale. Son principal défaut a mon avis est d'essayer de donner une définition "objective" de ce qui est une nation. En d'autres termes, il essaye de déterminer un corpus de caractérisitiques qui permettraient de définir si une communauté humaine a accédé ou pas au statut de nation. Les caractéristiques qu'il a determiné sont : la communauté de langue, la communauté de territoire, la communauté de vie économique et a communauté psycique (communauté de culture). Sur cette base, Stalin refusera de donner le statut de nation au peuple juifs parcequ'ils ne possedent pas de territoire (ce en quoi il avait raison, de la a dire qu'il ne s'agit pas d'une nation, c'est en revanche une autre histoire). Eric HOBSBAWN a tres bien montré en Nations
et nationalisme depuis 1780 l'absurdité d'une telle prétension car le sentiment de former una nation est independant de l'existence ou pas de ces indices. Or, e texte présente un certain nombre de ces travers "objectivistes" car il affirme implicitement que le "brassage" (donc, circulation spatiale des individus et je suppose métissage?) et que l'absence de langue propre sont des signes "objectifs" de disparition de la nation écossaise. Personnellement, je partae les positions (mais pas les conclusions) d'Otto bauer sur cette question, la nation est un sisteme de différenciation de communatés humaines fondées sur un sentiment partagée de former une collectivité. Cette position peut etre dite subjectiviste dans a mesure ou l'identité nationale dépend de la conscience que les groupes humains se font de leur propre constitution. Pour simplifier, est une nation le groupe humain qui se auto-définit comme nation. Cete position ne parait pas tres scientiphique car elle exprime une tautologie mas c'est la seule théoríe qui te permets d'expliquer pourquoi les identités nationales peuvent exister dans l'absence de différenciation culturelle et pourquoi l'homogénéisation économique et culturelle de notre planete (il n'y a plus d'autarcie économique comme pour parle de communauté de vie économique, sauf a niveau mondial, la "culture" s'homogenéise, la circulation des hommes donne un coup a l'intégrité territoriale, bla bla bla) n'ont pas entrainé une érosion significative de l'identidication a une nation. Je constate donc que l'argumentation dans cet article de la LDC ne vaut rien (notamment parcequ'il y en a pas) et que de ces remarques découle une 2 question, qui décide alors qui est une nation?
2/ Probleme difficile car l'aliénation nous hante. l'Identite nationale écossaise est donc pour toi l'expression d'une aliénation (illusion secreté par la société) ou d'une "mauvaise conscience", instrumentalisé politiquement par la bourgeoise. Pet etre, mais de mon point de vue, seuls les membres d'une collectivité humane peuvent déterminer s'ils forment une nation. Donc, ce serait aux ecossas de décider s'ils sont una nation et s'ils veulent l'indépendance. Bien entendu, pur les révolutionnaires, se pose la question de savoir si nous parlons de 2 ou 3 guignols (pour lesquels la nation existerait) ou d'un groupe suffisamnet fort comme pour s'ériger en sujet historique. Por répondre a cette question, on ne peut faire appel qu'a l'empirie et a des indices. Y a t il de nation bretonne? Je ense qu'il y en a plus, il y a de gens qui s'en réclament mais cette "nation" a disparu, je pense ca dans la mesure ou aucune organisation de masse "nationaliste " n'a pu émerger dans cette région. En Corse en revanche, il y a un mouvement de masse nationaliste, qu'on le veuille ou non-.
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a écrit :Aussi parce l'héritage de ce colonialisme, c'est que ces pays ne peuvent absolument pas se développer dans le cadre de l'economie actuelle(monocultures,pillage des ressources,absence d'industrie ou dépendance des industries vis-vis des trusts,manque de moyens d'instruction,maladies endémiques que l'on sait soigner à défaut de guérir, etc)
Alors la question nationale en Ecosse...
Je veux bien admettre que Londres ne cherche pas à développer l'Ecosse ou l'Irlande mais pas plus que Paris n'a cherché à développer la Lozère.
Bien sur l'intégration de la lozère s'est faite dans des conditions probablement moins sanglante que celle de l'Irlande ou l'Ecosse mais actuellement ce que subisse les travailleurs en Irlance ou Ecosse c'est la violence du capitalisme, pas du celle du colonialisme!
- Sinon, quelques remarques rapides. Tu sembes réduire la question de la domination nationale a sa sele dimension économique. Or la domination nationale est globale car elle exerce sa pression sur tous les aspects de la vie d'un peuple dominé. Il y a aussi de la domination culturelle et la disparition de leur langue, le gaélique (euh, ... je crois), n'en est qu'une preuve. Or, les jeunes euvent aussi se battre pour assurer les conditions de reproduction de leur culture, et ceci passe souvent par la lutte pour des droits spécifique et parfois la lutte pour l'autonomie territoriale.
a écrit :Il faut tenir compte de ce que ressente les gens mais en faisant attention à ne jamais s'adapter aux préjugés et illusions que la société actuelle sécrète sans cesse.(je pense que tu es d'accord sur ce dernier point?)
- Quant a la question de l'aliénation des écossais, c'est encore plus difficle car on pourrait parler de l'aliénation des révolutionnaires des puissances impérialistes. Tu avoueras que c'est cocasse lorsque des organisations de révolutionnaires francais disent aux nationalistes corses qu'ils n'existent pas. Ils pourraient parfaitement nous renvoyer cet argument dans la figure. Il faut etre prudent aussi.
a écrit :A cet égard je suis en total désaccord avec le Scottish Socialist Party et avec la LCR sur la question nationale.
Bon, déja, c'est mon opinion et pas celle de la ligue. Sinon, je me bats personnellement pour le droit a l'auto-détermination des peuples, y compris leur droit a l'indépendance.
Sinon, j'ai beaucoup écrit mais je n'ai pas touché le coeur de la question, : pour des révolutionnaires, est ce que la lutte pour l'indépendance nationale de ces peuples est un progres pour la classe ouvriere? Car on peut ere d'accord pour dire qu'elles sont des nations sans états aujourd'hui, mais ca n'implique pas automatiquement qu'on doive se battre pour les faire participer comme nation dans l'état existant ou pour qu'elles créent un nouveau etat.
A mon avis, dans le cas écosais, c'est progressiste, une libération pour le prolétariat écossais et un bon coup pour la bourgeoisie écossaiso-anglaise (parceque de fait, ce sont les memes bourgeoisies). Voila voila, j'ai beaucou écrit donc, j'espere que tu vas me répondre :w00t:
Fraternellement