Moteur de l'histoire, individus, idées ou classes

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Dolmancé » 14 Avr 2004, 19:13

a écrit :Plus généralement, pensez-vous que les Grands Hommes mènent l'histoire (sans Robespierre, pas de révolution française?) ou que le concept d'évolution des classes sociales joue beaucoup plus? En bref, idéaliste ou dialectique?


Les deux mon capitaine.

Par rapport au temps un système peut parfaitement être stable puis instable... Je ne vois pas en quoi la marche du monde se distinguerait par un caractère forcément stable ou forcément instable...
Dolmancé
 
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Message par Dolmancé » 14 Avr 2004, 21:26

C'est plutot moi qui ne comprends pas pourquoi l'histoire ne pourrait pas être influencer à la fois par des tendances à long terme et par des perturbations (les "grands hommes" même si à mon avis les petits ont tout autant leur place...)
Dolmancé
 
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Message par Dolmancé » 15 Avr 2004, 11:40

a écrit :comprend rien...


En fait ça ne m'étonne que moyennement...
Dolmancé
 
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Message par Nadia » 15 Avr 2004, 14:47

Zêtes encore partis dans des considérations hautement spirituelles....



Bon, pour la Révolution russe, c'est pas Lénine tout seul qui l'a faite. Déjà, cette révolution commence sans lui, le peuple a déjà renversé le tsar, élu des conseils à tous les niveaux, que Lénine était encore à l'étranger jusqu'en avril. Si ensuite il a pu convaincre les militants de son parti et le mener vers la prise du pouvoir en octobre, ce n'est pas seulement parce qu'il était génial ou très séduisant, mais surtout parce que la situation était là, les travailleurs, soldats et paysans étaient organisés et poussaient vers la poursuite de la révolution, et Lénine l'a compris, analysé, expliqué, divulgué.

Dans une situation de recul, comme aujourd'hui en France, le génial Lénine n'aurait pas eu plus d'aura qu'un vaillant orateur de CPS appelant au renversement du gouvernement Raffarin-Sarko.


De même, Marx lorsqu'il écrit son Capital et autres ouvrages, il est lui-même un produit de son temps. Il n'était pas le seul à l'époque à vouloir définir la valeur des marchandises, toute une kirielle d'économistes ont aussi essayé. Le capitalisme naissait, on observait les premières luttes du prolétariat, beaucoup se posaient de telles questions, sur le fonctionnement du capitalisme, comment faire des profits, comment organiser les luttes, ou au contraire comment les mater...
Aujourd'hui, nos braves intellectuels en sont plutôt à chercher comment "enterrer le communisme", rechercher d'autres formes de luttes "anticapitalistes" qui ne soient surtout pas communistes-dépassés... C'est aussi le fruit de notre époque, en pleine récession sociale.
Nadia
 
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Message par logan » 23 Avr 2004, 13:54

Entièrement d'accord avec Nadia.

:lenine:
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Message par François Delpla » 01 Mai 2004, 19:04

Bonsoir !

Je viens juste de lire que j'étais invité à dialoguer dans cette section. Voyez à prévenir les gens la prochaine fois !

En plus là je n'ai vraiment plus le temps. A demain donc. Juste une chose très générale : le rôle de Hitler est pour moi une exception radicale (je l'ai déjà dit mais il semble qu'on l'ait très peu lu). Ses adversaires les plus à droite sont eux-mêmes, de ce point devue, assez marxistes ... et c'est ce qui fait sa force. Ils s'imaginent qu'il y a des gens derrière, des clans autour etc.
Au lieu de réfléchir sur ce qu'il est et fait, lui.
François Delpla
 
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