la lcr et le débarquement de 1944

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Barnabé » 07 Juin 2004, 17:57

J'ai été choqué par une allusion au détour d'une phrase de Besancenot au meeting du zénith qui disait (je cite de mémoire): "Bush redébarque en France et cette fois-ci pour de mauvaises raisons". Ce qui laisse entendre que le débarquement de 44 se serait fait pour de "bonnes raisons". Il y avait eu, il y a deux ans dans Rouge une polémique là dessus ( Juin 1944: Débarquement US: Pour l’hégémonie mondiale (Galia Trépère) , Seconde Guerre mondiale: Convoquer l’histoire? (Duval, Grond, Picquet) ).
Donc je me demande, est-ce que la thèse selon laquelle l'intervention américaine en Europe en 44 ne se réduit pas à une intervention impérialiste mais était réellement motivée par la lutte pour la démocratie contre le fascisme, est devenu la position officielle de la ligue?
Barnabé
 
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Message par artza » 07 Juin 2004, 18:06

Une position officielle de la ligue, ça existe?
Pour sourire un peu, dimanche matin dernier au cours d'une fraternelle discussion sur un marché un militant de la ligue reprochait à LO de trop soutenir F. Castro.
artza
 
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Message par com_71 » 10 Juin 2004, 08:20

A titre d'information, je joins l'article, publié sous le titre "Ils se valent" dans la "Vérité" du 22/6/44. Il faisait suite à un spécial du 6 juin de la même eau, et une série d'articles sur les destructions des bombardements alliés (regrettant y compris les pertes en hommes de l'armée allemande), la participation des "communistes" au comité d'Alger, les préparatifs du débarquement ("ouverture du second front contre la révolution et contre l'URSS").

C'étaient les positions défendues à l'époque par les ancêtres de la LCR.




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L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par pelon » 10 Juin 2004, 09:02

(com_71 @ jeudi 10 juin 2004 à 09:20 a écrit :

C'étaient les positions défendues à l'époque par les ancêtres de la LCR.

... et du PT/CCI.
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Message par com_71 » 10 Juin 2004, 09:10

(lutte ouvrière @ aujourd'hui a écrit :L'anniversaire du 6 juin 1944 : des bombardements massifs qui préparaient l'occupation alliée
ici

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Barnabé » 10 Juin 2004, 09:13

Et tant qu'à faire, dans le même ordre d'idée la tribune de la fraction dans la LO de cette semaine:
a écrit : De la «Libération» à la guerre contre l'Irak, 60 ans de mensonges

Les flonflons du 60e anniversaire du débarquement des troupes américaines sur les plages de Normandie ne visaient pas, à l'évidence, que la commémoration d'un passé meurtrier marquant une étape décisive pour la fin de la seconde guerre mondiale. Bush, aujourd'hui empêtré dans le conflit irakien, avait besoin de cette mise en scène pour présenter les armées des USA comme les garants de toujours de la libération des peuples et les meilleurs champions de la «démocratie» dans le monde. Et c'est des gouvernements des autres puissances occidentales, en particulier européennes, qu'il voulait en obtenir la reconnaissance. Celle de Chirac -il avait pris la posture d'opposant à l'intervention en Irak et s'était permis de lui refuser jusque-là son aval- était donc pain béni pour l'actuel occupant de la Maison Blanche, lequel aimerait bien y rester quatre ans de plus, alors qu'il voit grandir avec inquiétude dans son pays l'hostilité de l'opinion à sa politique.

Dans la foulée de cette commémoration et des propos mielleux entre «alliés de toujours», la France de Chirac s'est engagée à voter la résolution américaine au Conseil de sécurité des Nations unies sur la prétendue souveraineté de l'Irak, et à donner mandat pour 12 mois à une force censée veiller au rétablissement de celle-ci. Une résolution ayant pour but de protéger un gouvernement fantoche tout en cautionnant la présence des forces américaines en Irak. On ne sait pas encore si la France y enverra des troupes, et si oui à quelles conditions, mais les marchandages ne sont pas terminés. De toutes façons c'est pour Bush une victoire politique. Quant à savoir si ça changera ou pas quelque chose sur le terrain, si moins de militaires américains vont y laisser leur peau, si les Irakiens accepteront dans la résignation une paix des vaincus, avec le vol de leurs richesses pétrolières et la mainmise sur l'essentiel de leur économie, c'est encore une autre affaire.

Dans l'opération «débarquement» de Bush, Chirac y retrouve aussi son compte. Fâcher des «alliés de toujours» comme la bourgeoisie américaine et ses dirigeants, peut momentanément dans les marchandages pour le partage du gâteau irakien avoir un intérêt pour les entreprises françaises, mais cela a aussi ses limites dès lors qu'il y a escalade et que la guéguerre économique se traduit par des mesures de rétorsion américaines en réponse. Et puis Chirac en a aussi profité pour se dresser sur ses ergots et se faire passer pour indispensable au rétablissement de l'ordre et de la paix impérialiste dans le monde, tout en faisant sa campagne électorale en chef de file des Européens. Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné...

Ceux qui ont manifesté contre la venue de Bush en France, n'étaient certes pas dupes de ce jeu, et on ne peut que se réjouir qu'ils aient été relativement nombreux, en particulier parmi les jeunes, à le montrer. Par contre, il n'est pas du tout sûr qu'ils aient une claire conscience de ce que fut l'intervention anglo-américaine et la politique de la bourgeoisie française dans la seconde guerre mondiale. La «Libération» d'il y a 60 ans est inséparable du caractère impérialiste de la seconde guerre mondiale. Celle-ci a commencé entre les bourgeoisies européennes, avec l'Allemagne sous la domination nazie d'un côté, revendiquant son «espace vital», c'est-à-dire un repartage du monde autre que celui imposé au lendemain de la première guerre mondiale par le traité de Versailles, et les bourgeoisies françaises et britanniques cramponnées à la défense de leurs marchés et de leurs empires coloniaux, dans lesquels régnait bien autre chose que la «démocratie». Ces dernières avaient laissé faire et même souhaité sinon favorisé la venue de Hitler au pouvoir. Pour elles c'était, face aux conséquences de la crise de 1929 et l'exacerbation tensions sociales, le meilleur rempart contre la révolution communiste. Qu'Hitler ait mis en camp de concentration les militants du mouvement ouvrier allemand, qu'il ait ensuite aidé Franco en Espagne à noyer dans le sang une révolution ouvrière, ne les avait pas conduits à lever le petit doigt pour lui barrer la route. Mais le pouvoir nazi en voulait davantage. Les impérialistes français et britannique, peu après avoir dans un premier temps pactisé avec lui dans «la Paix de Munich» et laissé mettre la main sur la Tchécoslovaquie, se lancèrent dans la confrontation militaire avec l'Allemagne quand elle envahit, conjointement avec les troupes de Staline, la Pologne. L'impérialisme américain, qui lui aussi avait des vues sur les marchés que se disputaient les bourgeoisies européennes et sur les chasses gardées coloniales de la France et de la Grande Bretagne, attendit, comme lors de la première guerre mondiale, que celles-ci s'épuisent dans la guerre avant d'intervenir quatre ans plus tard. Les dirigeants de la bourgeoisie américaine n'ignoraient rien des souffrances des classes populaires des pays occupés, victimes à la fois des rapines et des exactions des armées occupantes et de celles de leurs propres bourgeoisies. Ils n'ignoraient même pas, comme on l'a su plus tard, l'holocauste de la population juive.

Une autre libération du nazisme aurait été possible si les classes ouvrières des pays européens en guerre avaient fraternisé entre elles pour transformer celle-ci en guerre civile contre leur propre bourgeoisie. Mais il n'y eut pratiquement personne pour défendre cette politique. Et surtout pas les «Staliniens» lesquels, après avoir chanté les louanges du pacte germano-soviétique, à partir de l'attaque en 1941 de l'URSS par les troupes hitlériennes, rangèrent le mouvement ouvrier derrière les bourgeois nationalistes tels De Gaulle, jouant la carte des Anglo-américains plutôt que celle de l'Allemagne.

L'impérialisme américain dans son intervention en Europe, ne fit pas seulement bon marché de la vie de ses «boys», qui furent envoyés mourir par milliers sur les plages de la Manche, 20000 Normands périrent aussi sous les bombardements américains. Et par la suite bien d'autres dans les pays occupés. Et le peuple allemand, taxé en bloc de nazi, fut écrasé sous les décombres de ses villes, par les troupes de «libération».

Sur les ruines de l'économie européenne, le capital américain put ainsi prospérer et asseoir encore mieux sa domination. Telle est la réalité de l'idylle de la «Libération» que les horreurs de l'actuelle guerre d'Irak ne devraient pas nous faire oublier.

Louis GUILBERT 

Et l'on peut comparer utilement à l'article de Picquet dans Rouge:
a écrit :
  Juin 1944-juin 2004
La Libération confisquée


Les cérémonies commémoratives du Débarquement sont l'occasion d'une formidable tentative de réécrire l'histoire.
Ces 5 et 6 juin, en France, Bush, Blair et Poutine ne chercheront qu'à récupérer le souvenir du combat contre la barbarie hitlérienne. Pour légitimer les crimes qu'ils perpètrent en séries, au Proche-Orient ou dans le Caucase.

Dès le 29 mai, George W. Bush aura saisi l'opportunité de la construction, à Washington, d'un monument dédié aux 400 000 soldats US disparus dans la tourmente des années 1940, en Europe ou dans le Pacifique, pour lancer son opération de falsification du soixantième anniversaire de l'opération "Overlord" : "Aujourd'hui, la liberté affronte de nouveaux ennemis, et une nouvelle génération s'est portée en avant pour la vaincre. " Autrement dit, une parfaite ligne de continuité s'établirait entre l'engagement, hier, des troupes d'Eisenhower sur le Vieux Continent, qui allait marquer le tournant décisif de la Deuxième Guerre mondiale en provoquant l'effondrement du dispositif militaire nazi, et l'actuelle occupation de l'Afghanistan ou de l'Irak, décidée au nom de l'affrontement proclamé du "Bien" contre un "Mal" désignant pêle-mêle l'ensemble des adversaires de l'hyperpuissance dominant présentement le globe.

Mémoire usurpée

En réalité, dans la mémoire des peuples, la plus grande opération aéronavale de la période contemporaine reste indissociable de la fin de l'oppression nazie et fasciste que subissait, depuis de longues années, la plus grande partie du continent. Elle se trouve donc, dans la mémoire collective, associée au rétablissement des libertés, au terme de la longue nuit, marquée à tout jamais par la Shoah, durant laquelle la forme démocratique des Etats avait été purement et simplement abolie tandis que les populations se voyaient assujetties au pillage de leurs ressources, à la misère et à la disette, à la déportation d'une vaste main-d'oeuvre vers les usines du Reich. Ce qui n'est évidemment pas rien, mais qui ne saurait escamoter d'autres dimensions fondamentales du dernier conflit planétaire. Des dimensions fort dérangeantes pour le clan à présent au pouvoir à Washington.
Bien sûr, le "D-Day" devait symboliquement marquer un tournant pour le XXe siècle. Il allait en effet déboucher sur une redistribution générale des cartes entre les puissances victorieuses. L'impressionnante force de frappe déployée par les armées d'Eisenhower, à l'occasion des débarquements d'Italie et de France, manifestait l'irruption d'un nouvel impérialisme conquérant, celui des Etats-Unis, lequel allait exercer sa suprématie au détriment de ces vieilles métropoles coloniales que représentaient la France et la Grande-Bretagne. Cela ne tardait pas à se traduire, peu après la capitulation hitlérienne et à la faveur d'une Guerre froide qui allait opposer Washington à Moscou, par la coupure en deux du continent et la mise en tutelle de la partie occidentale de ce dernier, sous l'égide de l'Alliance atlantique.
Il n'en reste pas moins que la désintégration du IIIe Reich fut également le résultat des sacrifices colossaux consentis par les peuples de l'Union soviétique. Des sacrifices considérablement amplifiés, comme à Stalingrad, par la politique aventurière d'un pouvoir stalinien alors au faîte de sa gloire, mais qui allaient contribuer au rayonnement international de la "patrie du socialisme" et, par voie de conséquence, au prestige d'un certain nombre de partis communistes, les plus engagés dans les résistances nationales (1). Et cela vient nous rappeler que les années 1944-1945 furent aussi l'occasion d'une "libération confisquée" (2).

Espérances trahies

Car la haine du fascisme et des occupations conduisit un peu partout les peuples à se soulever à mesure que se confirmait la progression des divisions alliées et de l'Armée rouge à l'ouest et à l'est de l'Allemagne. Ainsi, en France, c'est la Résistance qui libéra le tiers du territoire, démantelant à elle seule plusieurs divisions de la Wermacht, tuant plusieurs milliers de ses soldats et faisant 45 000 prisonniers. Ici et là, l'insurrection nationale vit même se cristalliser des situations de double pouvoir, marquées par un face-à-face entre les Comités de libération, expression de la force du mouvement populaire, et les courants qui, derrière de Gaulle, s'efforçaient de restaurer l'Etat traditionnel (3).
Au final cependant, grâce à l'appui décisif que leur fournirent les partis ouvriers traditionnels, et singulièrement les partis communistes, les classes dominantes parvinrent à rétablir leur pouvoir, en dépit du discrédit que leur valait leur collaboration avec les nazis. Les classes travailleuses furent, en revanche, victimes d'une véritable mystification. Pour elles, l'espoir de la libération se confondait avec celui de l'émancipation sociale, d'un changement radical de société. Au mieux, elles échangèrent le démantèlement des structures nées de la résistance populaire contre un certain nombre d'avancées sociales, que les bourgeoisies ne tardèrent pas à remettre en question. Dans l'Hexagone, la charte du Conseil national de la Résistance, ses promesses de disparition des féodalités industrielles et financières, sa garantie solennelle des droits fondamentaux au travail ou à l'éducation, restèrent par exemple lettre morte. Même si elles marquèrent pour longtemps le nouveau rapport de forces conquis par le monde du travail dans la lutte contre l'occupant. Ce n'est pas pour rien que MM. Raffarin et Seillère voudraient aujourd'hui en effacer toute trace...
Sans doute, MM. Bush, Blair et Poutine pourront-ils, dans quelques jours, célébrer la sainte-alliance de leurs lointains prédécesseurs : de la conférence de Téhéran, en 1943, à celle de Yalta, en 1945, ceux-là s'étaient entendus pour faire refluer toute menace révolutionnaire avant de se partager les zones d'influence. Ils pourront exalter le nouvel ordre international issu de la dislocation des régimes bureaucratiques de l'Est européen, qui permet à des marchés dorénavant tout-puissants de vouloir rayer de la carte les conquêtes sociales précisément arrachées voilà 60 ans. Ils pourront prendre acte de la stratégie de guerre sans limites et d'hégémonie conduite, dans ce cadre, par les Etats-Unis. Ils pourront sans vergogne afficher leurs convoitises et leurs rivalités. Mais ils ne pourront pas se revendiquer des espérances surgies de la grande bataille des peuples contre une tyrannie abjecte. Celles des maquis, des résistances clandestines, des insurrections...

Christian Picquet

1. Des engagements par ailleurs divers. On ne saurait ainsi oublier les errements initiaux du PC français au moment du Pacte germano-soviétique. De même, si les partis français et italien se rallièrent à la stratégie, décidée à Moscou, d'union avec les composantes "antifascistes" des bourgeoisies de leurs pays respectifs, si le PCF en profita pour se distinguer par l'outrance d'un nationalisme "antiboche", le PC yougoslave s'identifia en revanche par une lutte armée autonome, qui l'amena finalement à prendre le pouvoir dans des conditions contrevenant à la stratégie de Staline.
2. Pour reprendre les termes d'Yvan Craipeau, Les Révolutionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale, tome 2, Savelli-Syros, 1978.
3. Voir à ce propos Grégoire Madjarian, Conflits, pouvoirs et société à la Libération, 10/18, 1980.
Barnabé
 
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Message par finimore » 27 Juin 2004, 06:46

:t3xla: Quelques articles sur
Les commémorations du Débarquement et la propagande bourgeoise:
sur le site des Editions Prolétariennes
Editions Prolétariennes
--- 6 Juin 44 :commémoration ou mystification ? , par Nico Hirtt
--- 6 juin 44 : ce qu'on ne vous dira pas demain -par Michel Collon
--- A propos des cérémonies du 60e anniversaire du débarquement. par Fabien LB
--- Bush redébarque en Normandie: Liquidez quelques mythes de la Seconde Guerre mondiale
par Lieven Soete -16-06-2004
finimore
 
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Message par guévariste » 28 Juin 2004, 15:12

Bravo Pelon :247:
Le PT-CCi n'existait pas encore, tout simplement....Il aurait eu du mal à avoir une position...
Et retourner sans cesse la vase du passé n'apporte pas grand chose...
Il y a eu de tout comme position, y compris de nombreux trotskystes qui appelaient à ne pas résister car les allemands étaient des "ouvriers en uniforme !"....
Bref, sans commentaire, certains trotsk.. se sont plantés, d'autres ont résisté, l'important est de tirer les lecons du passé... :altharion: :trotsky:
guévariste
 
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Message par ravine chien » 28 Juin 2004, 15:28

Bravo Guévariste :247:
Avant d'écrire n'importe quoi, relis le post que tu critiques et tu comprendras peut-être que Pelon parle des ancêtres du PT/CCI. :altharion:
ravine chien
 
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Message par ravine chien » 28 Juin 2004, 15:45

(guévariste @ lundi 28 juin 2004 à 16:12 a écrit : Bravo Pelon :247:
Le PT-CCi n'existait pas encore, tout simplement....Il aurait eu du mal à avoir une position...
Et retourner sans cesse la vase du passé n'apporte pas grand chose...
Il y a eu de tout comme position, y compris de nombreux trotskystes qui appelaient à ne pas résister car les allemands étaient des "ouvriers en uniforme !"....
Bref, sans commentaire, certains trotsk.. se sont plantés, d'autres ont résisté, l'important est de tirer les lecons du passé... :altharion: :trotsky:
ben moi je condamne les "troskistes" qui ont cédé aux pulsions chauvines au nom de la "libération nationale", en abandonnant les intérêts de la classe ouvrière.
ravine chien
 
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