(LouisChristianRené @ mardi 21 janvier 2003 à 23:57 a écrit : a écrit : Mais dans ce que tu cites, à part les élections, il n'y a rien de vraiment neuf depuis 20 ans. Je veux dire par là qu'il n'y a pas plus de répondant actif, militant, à la propagande que font les uns et les autres. Des manifs de temps en temps, des "forums", mais pas beaucoup d'actions au jour le jour, surtout dans la classe ouvrière
Eh bien si : le mouvement altermondialiste ! Au autre monde est possible ! C'est quand meme incroyable : y'a 1000000 personnes qui disent ca et toi : euuuuuuh y'a rien de neuf .... Tu devrait faire vérifier tes lunettes marxistes, a mon avis
Une fois de plus tu réponds à côté de la plaque. J'ai mis des passages en gras pour que tu n'ai pas besoin de lunettes (pas marxistes, de myope). J'ai bien vu les manifs monstres des antimondialistes, mais mon propos était : malgrès votre drague de ces antimondialistes
vous n'arrivaient pas à les organiser politiquement. Cela soulève des questions, non ? Surtout que vous ne mettez pas de barrière politique à leur entrée dans la LCR...
a écrit :Ce l'était encore plus dans les années 80
Peut-être, mais tu réponds encore à côté. Il n'y a pas de rush vers le militantisme politique, et même sur le militantisme tout court. Les antimondialistes sont prets à manifester, à participer à des conférences et ça s'arrete là pour la plupart.
a écrit :Et moi je ne le pense pas du tout. LA preuve est la façon relativement pateline (sur la forme, on est bien d'accord) dont ce gouvernement nous prend pour nous entuber. Je me souviens de passage bien plus violents..
Et bien c'est plutôt un signe qu'ils n'ont pas du tout besoin d'employer la force. Il n'y a aucune réaction solide en face d'eux, pourquoi faire les gros yeux ?
Mais ton exemple ne recouvre qu'une partie du problème. Le fait même que tu parles d'antimondialisme quand je te parle de démoralisation en est un. Personne n'est pret à se battre jusqu'au bout, en tout cas jusqu'à présent, pour défendre les quelques acquis qu'il nous reste, l'organisation politique des travailleurs est à un niveau microscopique, l'individualisme gangrène les rapports humains et tu penses que nous ne sommes pas dans une période de démoralisation parceque 100000 personnes manifestent annuellement ?
On ne vit pas la même réalité, c'est certain. Peut-être que cette apathie, ce découragement ne se ressant pas dans ton milieu, mais autour de moi j'y suis confronté et je m'y oppose quotidiennement.
a écrit :Je pense que ce que tu dit là précisément est totalement gauchiste, au sens original du texte. C'est a dire un refus de se collecter avec le compromis, la prise en compte du reel.
:blink:
bon je remet ma phrase pour que tu la relise...
(moi-même @ juste avant a écrit :Moi je pense que c'est faire le jeu de la bourgeoisie que de laisser entendre que l'on peut changer, même partiellement, ce système sans révolution prolétarienne. Je suis pour laisser au PS le monopole du réformisme , sinon on trahit les travailleurs. Quant à "l'anti fascisme", l'écologie ou le féminisme, laisser entendre que, là aussi, il y aurait des solutions dans ce système est un mensonge de la part de gens qui se réclament du communisme.
J'ai encore mis des mots en gras pour que tu ne les oublie pas.
Ton exemple est tout à fait édifiant, mais n'as tu jamais entendu mon organisation se prononcer sur les augmentations de salaires, les avantages sociaux, les conditions de travail ? Je te dis que laisser entendre qu'un autre monde est possible grace à la taxe tobin, ça c'est réformiste. Que participer à un gouvernement bourgeois, même pour y faire avancer des améliorations de la vie des gens (améliorations justes et necessaires au demeurant), cela est trahir les travailleurs.
Alors il faudrait lire avant de répondre...
a écrit :En bref, soit la ligue continue de jouer un role marginal, soit elle devient réformiste ! C'est ce dilemne qui réunit des gens d'opinion tres différente, que nous refusons
Vous le refusez, cela se comprend ! Mais je dis tout de même que votre politique vous emmène vers cela. Et ce n'est un dilemne que si l'on se voile les yeux sur les possibilités de la période.
Que nous puissions grossir au delà de ce que nous sommes actuellement, ce doit être possible. Construire un parti révolutionnaire, ce n'est pas possible sans luttes. Donc votre conclusion, construisons quelquechose d'intermédiaire, sans contenu précis. Pour faire cela dans une société où la quasi totalité des gens sont réformistes, et bien il faut, au moins partiellement, leur emboiter le pas.
Effectivement si l'on reste sur un programme communiste il y a un risque de se marginaliser. Pourtant aujourd'hui LO est aussi, voire plus, connu que la LCR... Comme quoi ce n'est pas une fatalité.