A partir de ce fil :
http://forumlo.cjb.net/index.php?showtopic...indpost&p=85025 (J%B @ lundi 16 août 2004 à 21:24 a écrit :
Sinon, sur les profs, c’est une longue discussion, mais concrètement, comme la majorité des fonctionnaires, ils sont plus proches de la petite bourgeoisie, dans le sens où ils exercent des professions intellectuelles, ne créent pas de plus-value, ne sont pas confrontés à l’exploitation de façon directe. Ils sont également les agents souvent inconscients de la bourgeoisie dans le sens où leur rôle est d’inculquer à la jeunesse les valeurs républicaines, une illusion dans laquelle beaucoup de profs, y compris chez les révolutionnaires, se trouvent.
Cela ne les empêche pas d’être des alliés souvent cruciaux de la classe ouvrière, d’être à la tête de beaucoup de mouvements sociaux, de s’organiser aux côtés des travailleurs et des travailleuses. Mais tout comme les étudiants, et comme les intellectuels révolutionnaire, leur rôle est différent de celui des ouvriers. La jeunesse, comme on l’a vu souvent, doit servir d’avant-garde, de moteur à la lutte du prolétariat. Le mouvement étudiant de mai 1968 a permis de mettre en confiance les ouvriers pour la plus grande grève française de l’histoire. Les intellectuels ont toujours eu de fait la capacité de formuler la théorie là où les travailleurs de bases n’ont pas souvent le loisir ni les connaissances nécessaires pour le faire. Et, si le rôle du parti est de former des cadres issus autant des milieux intellectuels petit-bourgeois que de la classe ouvrière (en en faisant comme le formulait Lénine des fonctionnaires du parti), il est indéniable que les principaux dirigeants révolutionnaires de l’histoire ne sont pas des ouvriers, mais des intellectuels bourgeois ou petit-bourgeois, conseillés par les ouvriers. :engels: :lenine: :luxemburg: :marx: :trotsky: (c'est vrai aussi d'Engels, Guevara, Mandel, ...)
Les profs se trouvent plutôt dans cette situation, sachant que leurs intérêts en tant que victimes du système, est l’écrasement du capitalisme. Mais d’une manière ou d’une autre, ce ne sont pas eux qui prendront le pouvoir. Ce ne sont pas eux qui auront intérêt jusqu’au bout à la disparition de la propriété privée des moyens de production. Et surtout, ce ne sont pas les profs qui auront la capacité de bloquer l’économie par la grève et de s’emparer des moyens de production. En cela, ils ne peuvent être assimilés à la classe ouvrière.
(youri @ lundi 16 août 2004 à 21:36 a écrit :1 ) Les enseignants avaient un statut relativement plus enviable que les ouvriers juska ya un certain temps , mais aujourd'hui c'est une profession qui se prolétarise de plus en plus ....
" Ils sont également les agents souvent inconscients de la bourgeoisie dans le sens où leur rôle est d’inculquer à la jeunesse les valeurs républicaines, une illusion dans laquelle beaucoup de profs, y compris chez les révolutionnaires, se
trouvent. "
Ca ça veut pas dire grand chose , tu sais J-B la majorité des ouvriers ( au sens ouvrier industriel ) ont des préjugés racistes , sexistes et homophobes .... ILs ne sont pa spire ni mieux que les profs ayant des illusions sur l'école républicaine ...
Et puis ces illusions républicaines elles viennet du fait que c'est un milieu à majorité réformiste , comme l'ensemble de la classe ouvrière
Je ne pense pas que les profs soient par nature petit bourgeois .... Et ils peuvent avoir un rôle moteiur dans les luttes , comme en mai-juin 2003
Pour moi enseignants = classe ouvrière