
Bonjour !
Il y a quelques mois nous avions brièvement discuté de l'incendie du Reichstag.
Depuis j'ai examiné de plus près ce livre (Verticales, 2003) censé démontrer l'inanité de toute thèse suivant laquelle VdL avait été aidé à brûler le bâtiment.
Il me remet en mémoire une phrase de Leibniz : "Les systèmes sont vrais dans ce qu'ils affirment et faux dans ce qu'ils nient."
Il s'agit en fait d'un ouvrage aussi biaisé par l'idéologie que ceux qu'il dénonce : il popularise l'action du comité hollandais de défense de VdL, effectivement fâcheusement ignoré par les livres sur l'incendie. La personnalité de l'incendiaire s'illumine.
Mais il reste un trou béant, soigneusement laissé dans l'ombre comme il l'est dans les oeuvres de Tobias et de Mommsen, les précédents (et, contrairement à ce qu'affirment les auteurs, très écoutés, y compris en France) adeptes de la thèse de l'"acteur unique" : et les nazis ? Attendaient-ils démocratiquement le résultat des élections ? Ou préparaient-ils eux-mêmes un coup pour les dramatiser et ont-ils été grillés par un concurrent? Mais s'ils croyaient qu'on avait sans eux mis le feu au parlement, pourquoi s'y précipitent-ils tête baissée en les personnes, excusez du peu, de Hitler et de G?öring ?
Le plus intéressant, c'est le rapport de police. VdL y avoue qu'il a traîné une semaine dans l'agglomération berlinoise en essayant d'exciter les ouvriers contre le régime, puis d'incendier trois bâtiments sans conviction avant de se rabattre sur le Reichstag parce que c'était "le centre du système".
Mais que fait la police ????
Il y a quelques mois nous avions brièvement discuté de l'incendie du Reichstag.
Depuis j'ai examiné de plus près ce livre (Verticales, 2003) censé démontrer l'inanité de toute thèse suivant laquelle VdL avait été aidé à brûler le bâtiment.
Il me remet en mémoire une phrase de Leibniz : "Les systèmes sont vrais dans ce qu'ils affirment et faux dans ce qu'ils nient."
Il s'agit en fait d'un ouvrage aussi biaisé par l'idéologie que ceux qu'il dénonce : il popularise l'action du comité hollandais de défense de VdL, effectivement fâcheusement ignoré par les livres sur l'incendie. La personnalité de l'incendiaire s'illumine.
Mais il reste un trou béant, soigneusement laissé dans l'ombre comme il l'est dans les oeuvres de Tobias et de Mommsen, les précédents (et, contrairement à ce qu'affirment les auteurs, très écoutés, y compris en France) adeptes de la thèse de l'"acteur unique" : et les nazis ? Attendaient-ils démocratiquement le résultat des élections ? Ou préparaient-ils eux-mêmes un coup pour les dramatiser et ont-ils été grillés par un concurrent? Mais s'ils croyaient qu'on avait sans eux mis le feu au parlement, pourquoi s'y précipitent-ils tête baissée en les personnes, excusez du peu, de Hitler et de G?öring ?
Le plus intéressant, c'est le rapport de police. VdL y avoue qu'il a traîné une semaine dans l'agglomération berlinoise en essayant d'exciter les ouvriers contre le régime, puis d'incendier trois bâtiments sans conviction avant de se rabattre sur le Reichstag parce que c'était "le centre du système".
Mais que fait la police ????