Militantisme professionnel

[faupatronim]

Suite à la discussion dans presse et communiqué je crée ce fil pour discuter de la notion de militant professionnel.

Vilenne la rapproche des bureaucrates syndicaux payés pour faire fonctionner l'appareil, ignorant ce que je lui disait à ce propos.

Envisager professionnellement le militantisme et la politique ne veut pas dire que l'on est un permanent, payé pour ce faire. Cela veut dire qu'on l'envisage avec sérieux parce qu'on pense qu'on a beaucoup de choses à faire, avec peu de moyen, et surtout que l'on est responsable des gens que l'on engage. Donc cela signifie une dose de sérieux.

La bourgeoisie a à son service une multitude de serviteurs zélés, grassement rémunérés mais aussi gagnés politiquement et moralement (juges, PDG, flics, militaires, curés de toutes religions, intellectuels,...)

Si la classe ouvrière n'a pas le même genre de militants, si on se contente d'approximation, d'amateurisme, on ira pas bien loin.

[faupatronim]

Partant de là tu comprendras peut-être mieux ces lignes :

S'agissant des militants de LO, il revendique les qualificatifs "disciplinés" et "professionnels". " Un militant, écrit-il, doit être estimé professionnellement par ses camarades de travail. Il faut être quelqu'un de bien. Pas être celui qui se saoule, ni le fumeur de joints."

[pelon]

Partant de là tu comprendras peut-être mieux ces lignes :

S'agissant des militants de LO, il revendique les qualificatifs "disciplinés" et "professionnels". " Un militant, écrit-il, doit être estimé professionnellement par ses camarades de travail. Il faut être quelqu'un de bien. Pas être celui qui se saoule, ni le fumeur de joints."

Je vais faire l'anar de service : " a bas la discipline source d'aliénation de l'Homme".
"A bas le professionalisme" qui porte en germe les futurs Staline.
Ploum! ploum! tralala ! anarchie vaincra ! a bas l'Etat ! vive moi qui sui intelligent dans ce monde de beaufs.
Plaisanterie mise à part, Bakounine quoi que l'on puisse lui reprocher ne mérite quand même pas d'être comparé aux dilettantes anars d'aujourd'hui. C'était, lui, un véritable révolutionnaire professionnel.

[emma-louise]

Suite à la discussion dans presse et communiqué je crée ce fil pour discuter de la notion de militant professionnel.

Vilenne la rapproche des bureaucrates syndicaux payés pour faire fonctionner l'appareil, ignorant ce que je lui disait à ce propos.

Envisager professionnellement le militantisme et la politique ne veut pas dire que l'on est un permanent, payé pour ce faire. Cela veut dire qu'on l'envisage avec sérieux parce qu'on pense qu'on a beaucoup de choses à faire, avec peu de moyen, et surtout que l'on est responsable des gens que l'on engage. Donc cela signifie une dose de sérieux.

La bourgeoisie a à son service une multitude de serviteurs zélés, grassement rémunérés mais aussi gagnés politiquement et moralement (juges, PDG, flics, militaires, curés de toutes religions, intellectuels,...)

Si la classe ouvrière n'a pas le même genre de militants, si on se contente d'approximation, d'amateurisme, on ira pas bien loin.

8) ) et le mandat qui leur est donné dans l'orga ./

[faupatronim]

Vilenne la rapproche des bureaucrates syndicaux payés pour faire fonctionner l'appareil, ignorant ce que je lui disait à ce propos.

Envisager professionnellement le militantisme et la politique ne veut pas dire que l'on est un permanent, payé pour ce faire. Cela veut dire qu'on l'envisage avec sérieux  parce qu'on pense qu'on a beaucoup de choses à faire, avec peu de moyen, et surtout que l'on est responsable des gens que l'on engage. Donc cela signifie une dose de sérieux.

Entre dire : être un "Révolutionnaire professionnel" (en faire sa profession) et expliquer ensuite qu'il s'agit d'opposer le mot "professionnel" à inorganisé. Y a une différence.

Bon si tu ne sais (ou ne veux) pas lire, comment peut on discuter ?

Je te parle de sérieux tu traduis inorganisé... :blink:

Alors je reprends doucement pour que tu me suive : face à la bourgeoisie qui entretient des bataillons de professionnels aguerris, soit les militants considèrent la politique comme un hobby ou une mode, soit ils essaient d'être aussi efficaces, voire meilleurs. Cela ne demande pas que de bonnes idées. Cela demande du travail, de la formation, du temps, de l'expérience. Bref d'envisager la politique de manière aussi sérieuse et même plus sérieuse que son gagne pain. Gagne pain le plus souvent nécessaire, parce que de petites organisations ne peuvent pas se payer beaucoup de permanents. Mais on peut être un professionnel de la politique sans salaire chez nous.

Ca te défrise peut-être, mais, comme tu le vois, les gens peuvent fonctionner autrement que ce que tu imagines.