La Bretagne, une nation ?

[Lechatcompact]

Bof, une fois de plus on retrouve l'hostilité a l'égard des nations a l'intérieur de l'état francais. Franchement, il y a vraiment des perles. :headonwall:


""""""""""""Mais que l'on nous explique une fois pour toute en quoi la "nation" basque, ou corse, ou bretonne, ou berrichone, ferait parti d'une nation opprimée. """"""""""""


Pourquoi des "" autour de nation?? les nations bretonnes et basques (pour la corse je n'en sait rien) sont reconnues par l'ONU, et n'importe qui dans l'UE qui connait un minmum le sujet le reconnaitra. il n'y a que les franchouillards pour dénier l'appelation de nations...... ou les accoler a "berrichone" (ce qui soit dit en passant me parait également bien méprisants pour les berrichons).


Pourquoi des nations opprimées??
ne serait ce que le refus total d'enseigner la langue nationale a l'école et cela contre la volonté d'un nombre croissant de parents, qui n'ont d'autre choix que d'envoyer leurs enfants dans des structures privées comme Diwan. sachant que les structures en question ont toujours de graves problèmres pour joindre les 2 bouts. De plus bien sur, cela induit des frais supplémentaires: inscription, distance.......
cela n'étant que le dernier avatar d'une politique parfaitement cohérente de destruction de la langue bretonne depuis le XIX.......
ne serait ce que par la division du territoire breton.......
A titre d'informations, d'après plusieurs sondages récents (- de 10 ans) demandés notamment par Ouest france, qui comme son nom l'indique n'est pas franchement un journal autonomiste, entre 70 et 80% des bretons sont pour la réunification du terrioire national.
De mème, une majorité de bretons réclament l'autonomie.


Concernant le drapeau breton, je tiens tout de mème a vous signaler que les 9 bandes en référence aux 9 évéchés ne sont qu'un mythe. En fait, elles ne sont la qu'en référence au drapeau américain (infos donnée par des profs de Rennes 2 que l'on ne peut guère qualifier de fac de droite...........ou autonomiste).

[Gaby]

il n'y a que les franchouillards pour dénier l'appelation de nations

J'ai des origines slovènes, italiennes et polonaises par mes parents et grands-parents.
Et perso, avoir appris le français, je ne m'en plains pas. Je me contrefous que l'état ne m'ait pas permis de connaitre les langues qui correspondent arbitrairement aux lieux de naissance des gens de ma famille.

Je vois pas en quoi un sol pourrait changer l'attitude à avoir vis-à-vis d'un foutu outil comme la langue. Surtout quand celui-ci ne permet que de communiquer avec une minorité (désolé d'être trop pragmatique mais j'aurais presque préféré connaitre l'anglais avant toute chose).
Mais bon, je suppose que l'internationalisme ca ne cause pas à tout le monde.

Préserver une langue, c'est un luxe pour l'érudit qui souhaite s'en servir comme direct intermédiaire à une culture. C'est vraiment pas un problème immédiat de l'enseignement, qui lui doit avant tout donner les outils de communication nécessaire à la vie d'une personne. Après, le droit aux langues secondaires, oui c'est évident.

[Jacquemart]

Essayons de discuter calmement de l'intervention du chat compact.

Pourquoi mettre des guillemets autour de "nation" basque, ou corse ? Ben oui, quoi, puisque ce sont... des nations sans guillemets, preuve qu'il n'en faut pas. CQFD. Sauf que là, on reste quand même un peu dans la tautologie.

Alors, allons plus loin. Ce sont des nations opprimées "ne serait-ce qu'en raison du refus d'enseigner leur langue à l'école". Ce "ne serait-ce que" est délicieux, puisqu'il annonce une série d'arguments plus persuasifs... arguments qui ne viendront jamais.

Mais voici donc le critère ultime de l'oppression nationale : le refus d'enseigner une langue (parlée à peu près partout par une minorité des "nationaux" eux-mêmes) à l'école.

Vous avez bien lu : il ne s'agit nullement d'une interdiction de l'utiliser. Uniquement de l'absence de son enseignement à l'école. Bigre. Le jour où la planète ne connaîtra plus que ce genre d'oppression, moi, j'arrêterai de militer. Et je laisserai finir le boulot aux chats compacts, si ça les amuse.

Mais moi, à l'école, quitte à apprendre autre chose que le français, j'aurais préféré apprendre l'anglais, l'espagnol, l'hindi ou le chinois. Ca m'aurait ouvert plus d'horizons que ma "langue nationale", à savoir le bourbonnais.

[titi]

c'est vrai ça, pourquoi berrichon ?
j'ai connu un ami qui militait (?) dans le Mouvement de Libération de l'Ardèche
véridique

il y a aussi les racistes de l'autonomie savoyarde

pour ma part, j'ai eu des grands parents qui parlaient le picard, vous savez cette langue qui au XIXè était la langue régionale la plus parlée de france
ça m'a amusé d'entendre récemment à la radio un type parler qq mots de picard, ça m'a rappelé pleins de bons souvenirs d'enfance

mais je défie quiconque de dire que les picards ont été opprimés et que la disparition (quasi) de la pratique du picard représente un drame

[Barikad]

Et bien moi, la langue de mes ancètres, elle est plus beaucoup parlé en europe (Treblinka etant passé par là), j'aurais bien aimé savoir la parler, la lire etc.... Mais je ne me suis jamais senti opprimé que le yiddish ne soit pas enseigné à l'ecole

Plus serieusement, je ne vois là toujours pas un argument serieux qui demontrerais la réalité de l'oppression d'un peuple breton. Car meme sur la question de la langue, je ne vois aucune volonté d'eradiquer le breton. Je crois meme qu'un certain Patrick Le Lay à lancer une fort couteuse chaine bretonannte avec des capitaux des principaux groupes de communications Francais.

[ravine chien]

Car meme sur la question de la langue, je ne vois aucune volonté d'eradiquer le breton. Je crois meme qu'un certain Patrick Le Lay à lancer une fort couteuse chaine bretonannte avec des capitaux des principaux groupes de communications Francais.
Il me semble que fautes d'inscription certains enseignements du Breton ont été supprimés cette année.

[pelon]

ça m'a amusé d'entendre récemment à la radio un type parler qq mots de picard, ça m'a rappelé pleins de bons souvenirs d'enfance


En l'entendant j'ai failli m'empierger dans mes bouquins.