(wolf @ mercredi 19 février 2003 à 13:50 a écrit :Sur le PS, j'avais commencé ainsi:
"la question de la "catégorie" dans laquelle rentre le PS n'a d'intérêt que pour qui cherche à répondre à la question du pouvoir, du gouvernement. Sinon cela ne représente effectivement strictement aucun intérêt."
C'est là le problème fondamental.
Sinon, trouver aujourd'hui que le PS est plus ou moins "ouvrier"(-bourgeois) que la SFIO après le passage par la case "guerre d'Algérie" et celle "soutien au coup d'Etat de de Gaulle"... trouver qu'aujourd'hui le PS l'est moins que la SFIO à 5% des voix... je trouve ça disons, incohérent. On en peut passer des années 30 aux années 80 en omettant les décennies antérieures.
Dites nous une nouvelle fois quand selon vous le PS/SFIO a changé de nature, et si vous considérez que vous avez appelé à voter pour un parti bourgeois en 1981.
Ca c'est une pirouette !
La question n'est pas, et ce n'est pas en ce sens que je la pose, de savoir si le PS est plus ou moins ouvrier que la SFIO ni dans quelle proportion !
La question c'est de savoir si un FUO est possible avec le PS, donc si on estime que le PS est un parti ouvrier.
La question c'est de savoir si le mot d'ordre "gouvernement PS-PC sans ministre bourgeois" est valable si le PS n'est pas un parti ouvrier.
Pour ce qui est du PS avant 81, bien sur qu'il n'y avait aucune illusions à se faire sur sa politique, mais au moins dans les discours il s'adressait aux ouvrier et pronait la rupture avec le capitalisme et la lutte de classe.
Depuis on a pu constater sa politique et ses conséquences sur la démoralisation de la classe ouvrière, et même dans ses discours il ne fait même plus semblant de s'adresser aux travailleurs, il ne masque même plus le fait que sa politique sera au service de la bourgeoisie.
Il n'y a pas de date de rupture entre ces deux périodes. Ceci dit voilà ce qu'on pouvait trouver dans la presse de CPS en 1996 :
a écrit :Le rapport adopté à la troisième convention du P.S. en fixe le cadre : aider le capitalisme à surmonter sa crise, repousser les échéances en continuant à faire porter à la classe ouvrière le poids de cette crise.
Je mets ici les liens vers deux articles de CPS de cette période, articles dans lesquels on comprends bien la politique anti ouvrière et pro patronale que le PS souhaite appliquer quand elle reviendra au pouvoir (ce qui c'est passé 6 mois après), et ou on ne voit pas du tout en quoi le PS est un parti ouvrier.
1er lien
2eme lien