Sans surprise

par **logan** » 06 Déc 2005, 22:08

(Vic_tor @ mardi 6 décembre 2005 à 22:00 a écrit :
(logan @ mardi 6 décembre 2005 à 23:24 a écrit :
(Vic_tor @ mardi 6 décembre 2005 à 21:16 a écrit : C'est au contraire une période que je qualifierais "de tension" plus que "de merde". Donc riche en possibiltés.
oui pour les idées racistes il y en a des possibilités...

Et aussi pour les révolutionnaires.
Retire ton filtre gris ! 8)

Sûr que t'en connais un rayon niveau filtre :smoke:

par **Wapi** » 06 Déc 2005, 22:32

Des possibilités pour les révolutionnaires, il y en aura quand ils auront les moyens de peser sur les évènements. Pour ça, il faut qu'on soit un peu plus que ce qu'on est... soit pas moins de 30 000 militants regroupés dans un parti communiste révolutionnaire (et plusieurs centaines de milliers de sympathisants, et plusieurs millions de gens idéologiquement proches) à l'échelle de ce pays.

Bon ... on n'en n'est pas là, semble-t-il.

La tâche des révolutionnaires aujourd'hui, c'est de construire le parti, pas de trouver le bon mot d'ordre "opératoire".

par **Gaby** » 06 Déc 2005, 23:10

Entièrement d'accord avec Wapi. "Riche en possibilités" ? C'est une période profondément réactionnaire, où la popularité des idées communistes est à la mesure de l'état du mouvement ouvrier en décomposition... Nous sommes peu, très peu.
Dire que l'époque est "de tension", c'est une façon polie de dire qu'on comprend le monde à travers l'analyse marxiste. Préciser qu'elle est "de merde", c'est constater que le racisme est de moins en moins complexé, c'est constater que les théories créationnistes ont de plus en plus de défenseurs dans les débats scientifiques, c'est constater que l'impérialisme a largement plus de facilités aujourd'hui à répandre sur la planète ses armées, etc.

par **Jacquemart** » 06 Déc 2005, 23:16

"Riche en possibilités"... Comment dire ?
Dans la société comme dans d'autres domaines, mieux vaut ne pas confondre la marche arrière et la marche avant. Surtout si on prétend emmener des passagers.
D'un autre côté, à l'heure actuelle, ceux qui mélangent tout n'envoient qu'eux-mêmes dans le platane, et encore, à toute petite vitesse.

par **Vic_tor** » 06 Déc 2005, 23:24

(Wapi @ mercredi 7 décembre 2005 à 00:32 a écrit : Des possibilités pour les révolutionnaires, il y en aura quand ils auront les moyens de peser sur les évènements. Pour ça, il faut qu'on soit un peu plus que ce qu'on est... soit pas moins de 30 000 militants regroupés dans un parti communiste révolutionnaire (et plusieurs centaines de milliers de sympathisants, et plusieurs millions de gens idéologiquement proches) à l'échelle de ce pays.

Les possibilités d'intervention des révolutionnaires dépendent en premier lieu de la situation, et pas de leur nombre (en toute relativité !). Quand aux "30 000 militants", et aux "plusieurs centaines de milliers de sympathisants, et plusieurs millions de gens idéologiquement proches", ce n'est pas sérieux j'espère ? L'afflux massif vers un parti sera lui aussi une conséquence de la situation (si ce parti mène la bonne politique). On ne parle pas du même parti à construire, ou alors tu sautes une étape ?

a écrit :Bon ... on n'en n'est pas là, semble-t-il.
La tâche des révolutionnaires aujourd'hui, c'est de construire le parti, pas de trouver le bon mot d'ordre "opératoire".

Effectivement donc, on n'en est pas là. Donc d'ici là (on ne maîtrise pas tout, et heureusement !), comment "construire [ce] parti" ? En ayant la bonne "position" politque, ce que LO a presque toujours, mais également en faisant preuve de notre détermination (qui n'est pas synonyme de gauchisme, sauf peut-être sur le falo) face aux enjeux d'une situation donnée. Et la situation aujourd'hui, et pendant un an au moins, c'est précisément que nous pouvons avoir l'oreille d'une partie des militants de la classe ouvrière sur ce que nous mettons en avant comme programme d'urgence (ses "mots d'ordre", et son mode opératoire - FU pour être bref). Bref, rien de "noir" là-dedans en tout cas. Les idées réacs remontent ? La belle affaire ! Tant qu'il n'y aura rien en face qui s'affirme, elles ont de beeaux horizons devant elles.

PS spécial Gaby : la caractérisation "période de tension de merde" ne me va pas mieux que "période de merde". Tes observations sont plus ou moins justes, je n'y vois pas d'analyse ni de politique...

EDIT je viens de voir l'apport de Jaquemart. "ceux qui mélangent tout n'envoient qu'eux-mêmes dans le platane, et encore, à toute petite vitesse." Je suppose que c'est pour moi. Très peu pour moi, le platane, merci. De quel mélange parles-tu ? Les possibilités d'une situation n'existent que pour ceux qui veulent bien se donner les moyens de les voir.

par **Wapi** » 06 Déc 2005, 23:27

Le chiffre de 30, 40 ou 50 000 militants a été donné par Arlette herself lors du dernier meeting de campagne de 2002 au Zénith. Tu te souviens ?

par **Jacquemart** » 06 Déc 2005, 23:29

a écrit :Et la situation aujourd'hui, et pendant un an au moins, c'est précisément dque nous pouvons avoir l'oreille d'une partie des militants de la classe ouvrière sur ce que nous mettons en avant comme programme d'urgence (ses "mots d'ordre", et son mode opératoire - FU pour être bref

Victor, tu partages avec un certain nombre d'autres camarades de différents groupes d'extrême-gauche le fait de mettre le terme de "Front Unique" à toutes les sauces... toutes, sauf celle de Lénine ou Trotsky. Comme ce n'est pas qu'un problème de mots, je te propose d'ouvrir un autre fil pour discuter de ce sujet.
Si tu en as envie, bien sûr.

par **Vic_tor** » 06 Déc 2005, 23:29

(Wapi @ mercredi 7 décembre 2005 à 01:27 a écrit : Le chiffre de 30, 40 ou 50 000 militants a été donné par Arlette herself lors du dernier meeting de campagne de 2002 au Zénith. Tu te souviens ?
Mince, c'est le fruit d'une réflexion collective, alors ?
Ce n'est pas ça qui change mon opinion. On ne parle pas du même parti, ou de la même phase de construction. Sur une échelle de 1 à 30*, j'espère qu'on a d'autres idées que de recruter en individuel !

Sans surprise

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