BARRONS LA ROUTE A SARKOZY

[Puig Antich]

très bon texte


comme quoi l' "attachement à l'indépendance syndicale" ne fait juste que reculer les prises de position d'une semaine ou deux

[Gaby]

De tous les groupes, petits groupes et autres, à personne l'est venu à l'esprit de coordonner une réponse à Sarkozy (preambule pour d'autres réponses "dans les luttes" comme tous disent, mais je me permet de douter) et mener une grosse campagne de l'EG contre Sarko et pour voter Royal sans illusion?

Ne me répondez pas, je connais les arguments par coeur, mais il n'y a pas un seule qui me coinvainc réellement.
Ce serait quand même triste que l'extrème-gauche réalise son unité derrière un appel à voter Royal plutôt que derrière le programme de LO au premier tour. :hinhin:

[LesPaul]

Diffusé par http://www.snuipp-ensemble.org et http://syndicalisme.wordpress.com

Déclaration
Les résultats du premier tour des élections présidentielles ont montré, comme nous l'affirmions depuis longtemps, que les jeunes et les salariés n'avaient rien à attendre d'une élection antidémocratique, fondée sur la personnalisation à outrance et dominée par l'affrontement d'appareils politiques insensibles à la réalité sociale.

Notre attachement militant à l'indépendance syndicale vis-à-vis de toute organisation politique, et en particulier vis-à-vis du pouvoir, n'est pas à démontrer.

Néanmoins, compte tenu des circonstances, nous pensons de notre devoir de nous prononcer à la veille du second tour des élections présidentielles.

La personnalité de chacun des candidats restés à l'issue du premier tour, les forces sociales qui les soutiennent, les déclarations publiques de ces candidats sur le travail, l'école, l'immigration, le traité constitutionnel européen, le service minimum, constituent autant d'éléments qui nous conduisent à appeler à barrer la route à Nicolas Sarkozy en votant contre lui.

L'exultation prévisible de la bourgeoisie en cas de victoire de Nicolas Sarkosy nous est insupportable. Une victoire de Nicolas Sarkozy serait sans nul doute ressentie comme une victoire des franges les plus réactionnaires et xénophobes de l'électorat, ainsi que comme un encouragement à accélérer le démantèlement des acquis sociaux.

C'est pourquoi nous appelons tous les jeunes, tous les salariés, à voter pour la candidate du Parti Socialiste, sans illusions mais aussi sans hésitation.

Pour autant, quels que soient les résultats au soir du second tour, jeunes et salariés ne doivent compter que sur leur propres forces, sur leur capacité de mobilisation et d'organisation pour contrer les attaques qui ne manqueront pas.

Jean-François Besançon (SNASUB), Jean-François Chalot (EPA), Catherine Clidière (SNUipp), Henri Fourtine (SNASUB), Stéphane Julien (SNUipp), Valérie Michel (SNUipp), Pascal Seppecher (SNUipp)

Ce qui pose quand même problème (mais c'est kif kif avec le tract "intergroupéen"), c'est le silence fait sur la position commune à la quasi totalité des dirigeants des syndicats, à commencer par le leur.

Le fait que les syndicats ne mettent pas leur poids pour barrer la route à Sarkozy pèsera peut être très lourd dimanche soir. Il faut le dire.

Le silence sur la responsabilité du PS et "l'ouverture" PS-UDF pose aussi problème. c'est pas en passant les choses sous la table qu'on peut éclairer quoi que ce soit.

[LesPaul]

Pour l'intergroupe et de façon plus précise le CCI-T je peux répondre aux diverses questions :
1-il s'agit d'un tract agitatif qui a été diffusé de façon massif avant et pendant le 1e mai à l'ensemble de la population (donc très large d'un point de vue impact et pas seulement à destination d'un secteur militant...on est en plein bagarre !)....donc forcement courts et concis (on ne peut pas tout dire même si on le souhaitait)...c'est donc un tract agitatif à la différence de l'appel que nous avions sorti en janvier 2007 (voir fil consacré à...)

2-sur l'interpellation des directions syndicales (même remarque qu'en 1)....ceci dit le courant Front Unique (dont le CCI-T fait parti) a mené la bataille au sein des diverses instances de la FSU depuis 4 à 5 mois et de façon encore plus importante depuis les résultats du 1e tour (cf les autres fils que j'ai posté)

Eh bien faire court ne signifie pas faire silence, couvrir la position des appareils syndicaux sur les élections. Le tract de l'intergroupe les couvre, et je dirai que, s'agissant du premier mai, c'est d'autant plus dommageable.

Quant à la phrase sur l'UDF, le "on", c'est donc le PS?

La dernière fois c'était "nous, les travailleurs et les jeunes".

C'est un "on" à géométrie variable?