Informations Ouvrières

Message par abounouwas » 16 Mai 2007, 22:15

a écrit :
(com_71 @ jeudi 10 mai 2007 à 22:17 a écrit :
a écrit :la reconstruction nécessaire de l’industrie et d’une agriculture à la hauteur des besoins du pays,


On avait déjà le nationalisme, et voilà qu'apparaît le "retroussez vos manches" qui le suit logiquement...

t'es inconscient ou quoi ? Ou de mauvaise foi? Un peu des deux certainement ... En 1945 , le contexte était différent car le prolétariat était en passe d'exproprier la bourgeoisie ( c'était une situation révolutionnaire ) mais il fallait lutter contre la direction du PCF qui voulait sauver la mise du Capital. Lutte qui a été , hélas , vaine ....
De nos jours , en période de putréfaction du capitalisme qui , pour survivre , décompose ses propres bases (industries , ...) au profit de la spéculation financière , la question n'est-elle pas avant tout justement de sauvegarder tous les sites industriels encore présents ? Car , ce n'est certainement pas avec une cohorte de chomeurs qu'on arrivera à exiger des augmentations de salaire . Je ne condamne pas les revendications sur les salaires ( je précise car ça pourrait être interprété à tort et à travers ) ...

Faut-il encore rappeler les chiffres de la désindustrialisation sur les deux dernières décennies ? 2.5 millions d'emplois industriels supprimés .....

Cesse donc d'interpréter les mots d'ordre dans le sens qui t 'arrange .

"Défendre l' industrie " ce n'est pas un mot d'ordre national-capitaliste....mais uniquement, l'aspiration profonde de beaucoup de travailleurs qui veulent défendre leur outil de travail pour survivre .

Bref , je vois que derrière vos formules choc ( révolution , dictature du prolétariat....) , il y ' a beaucoup de VIDE....et ces formules choc n'empêchent pas d'ailleurs , hélas , d'appeller à voter pour un candidat de " gauche " défendant le capital....Au fait , quelle différence en le JOSPIN de 1995 et la ROYAL de 2007 ?

La révolution ne se décide pas par des déclarations tonitruantes mais elle se prépare (plus ou moins longuement selon l' état d'esprit des masses ).....et cela exige , bien évidemment , la construction d'un parti ouvrier INDEPENDANT
. C'est la question CENTRALE de la situation présente .

AMICALEMENT CAMARADE


Reconstruire l'industrie du pays, c'est pas très internationaliste. Les besoins des populations c'est déjà plus intéressant mais vue que le patriotisme du PT est de rigueur, faut pas trop en demander.
a écrit :ce n'est certainement pas avec une cohorte de chomeurs qu'on arrivera à exiger des augmentations de salaire

je sais pas si il faut vraiment commenter ce truc ici, on n'est pas sur le site de la ségosphère ici, avec son "gagnant-gagnant"...
a écrit :"Défendre l' industrie " ce n'est pas un mot d'ordre national-capitaliste....mais uniquement, l'aspiration profonde de beaucoup de travailleurs qui veulent défendre leur outil de travail pour survivre .

il faut suivre l'aspiration profonde de beaucoup de travailleurs. C'est bien glissant comme truc et pas très clair. Pourquoi pas demander des créations d'emplois publics? Ou encore que l'Etat rachète les boîtes qui ferment. Mais surtout, interdire de licencier dans celles qui font des profits, cela aussi, c'est parlant!
Le PT est saoulant avec ses algarades anti-maastricht, comme si la bourgeoisie s'était dissoute à Bruxelles. Quel délire!
Pourquoi tu soulignes un parti ouvrier INDEPENDANT? Et pour les déclarations tonitruantes que tu nous prêtes, relis le charabia de Schivardi, tu en auras pour ton argent.
abounouwas
 
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Message par Oeillets » 17 Mai 2007, 10:26

"je sais pas si il faut vraiment commenter ce truc ici, on n'est pas sur le site de la ségosphère ici, avec son "gagnant-gagnant". "

encore une interprétation bidon !!!!

Moi , je n'ai pas voter au deuxième tour pour le contrat première chance de ROYAL ( son fameux gagnant-gagnant ) qui est de même nature que le contrat unique de SARKOZY , à savoir que l'un aurait pillé encore les caisses de la Sécu et nos impots et que l'autre déreglementera un peu plus le Code du travail ("la flexisécurité " "

Oeillets
 
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Message par Oeillets » 17 Mai 2007, 10:31

" Mais surtout, interdire de licencier dans celles qui font des profits, cela aussi, c'est parlant! "


et celles qui ne font pas de profit ? On laisse alors les travailleurs sur la paille ?
Oeillets
 
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Message par Oeillets » 17 Mai 2007, 10:41

"Encore, Sarkozy et Royal, l'UMP et le PS, ainsi comme le regard qui portent les masses sur ces partis et personalités c'est pareil pour vous? Pour moi, ce n'est pas pareil"

les masses sont désorientées par le matraquage médiatico-politique du "vote utile" ( il fallait trouver un semblant d'opposition à Sarkozy )

lis donc , pour t'en convaincre , les déclarations au lendemain du 06 mai des dirigeants socialistes à l' Assemblée pour mesurer la nature de leur opposition
Oeillets
 
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Message par Front Unique » 17 Mai 2007, 23:57

Informations OuvrièresN° 794 - L'éditorial du 17 mai

Oui, ouvrier !

A l’heure où nous écrivons, la composition du gouvernement n’est pas encore connue. Mais comment ne pas être surpris par le nombre de personnalités issues du Parti socialiste et de la « gauche » à qui des portefeuilles ministériels ont été proposés et qui ne les ont pas rejetés d’un revers de main ?

Comment ne pas s’étonner des accords de désistement réciproque sur le point d’être conclus pour les législatives entre le Mouvement démocrate (ex-UDF) de Bayrou et le Parti socialiste ?

Rien ne serait-il donc plus facile, désormais, que de passer de la gauche à la droite, de la droite à la gauche, et du centre dans les deux sens ?

C’est un fait que, dès lors que l’on accepte le cadre fixé par le traité de Maastricht, la marge de manœuvre est des plus étroites : le fossé à franchir n’est pas si grand qui conduit du respect du pacte de stabilité version « gauche » au respect du pacte de stabilité version « droite » ; l’effort n’est pas surhumain pour qui, hier, préparait une transposition de « gauche » des directives européennes de collaborer demain à une transposition de « droite ».

Certes, il y a des différences d’approche…, mais si ces spectaculaires ralliements traduisent des ambitions personnelles, ils renvoient d’abord au cadre politique communément accepté : l’Europe de Maastricht.

Et maintenant, même l’adjectif « socialiste » semble de trop pour le premier secrétaire du Parti… socialiste justement, qui propose de le dissoudre dans un mouvement appelé « la gauche »…

Sans attendre le premier tour de l’élection présidentielle, nous avions, Gérard Schivardi et moi-même, lancé un appel à ouvrir la discussion sur la nécessité de jeter les bases d’un nouveau parti, un parti ouvrier.

« Pourquoi ouvrier, pourquoi ne pas mettre l’accent sur la reconquête de la démocratie et de la République ? », nous demande-t-on parfois.

Bien évidemment, il ne saurait y avoir de parti ouvrier authentique qui ne place la défense de la République, la reconquête de la démocratie, au cœur de son action.

Cependant, définir ce parti comme « ouvrier » est, à mon avis, aujourd’hui plus que jamais, de la plus grande pertinence.

Qu’on examine les mesures annoncées par le nouveau président de la République.

Exonérer les patrons de cotisations sociales, n’est-ce pas piller le salaire différé, la Sécurité sociale, propriété des salariés ?

Ne pas remplacer les départs à la retraite des fonctionnaires, n’est-ce pas accélérer la privatisation et le démantèlement des services publics, donc frapper en priorité les plus démunis, les travailleurs, ceux qui ont le plus besoin de l’accès égal aux services publics républicains ?

Remettre en cause le contrat de travail, généraliser un contrat précaire pour tous, n’est-ce pas accroître les conditions de surexploitation de la classe ouvrière et de la jeunesse ?

Prétendre enchaîner les syndicats à cette politique, n’est-ce pas vouloir priver les travailleurs de l’instrument de leur organisation, produit de leur lutte de classe pour se défendre collectivement ?

Quant à l’attaque contre le droit de grève, est-il besoin de commenter pour comprendre qui elle vise ?

Oui, il s’agit bien là d’un programme résolument anti-ouvrier.

A ce programme anti-ouvrier, que peut-on opposer, sinon un programme ouvrier de défense et de reconquête de toutes les garanties arrachées par la lutte de classe ?

Et quel parti défendra et mettra en œuvre ce programme ouvrier, sinon un parti qui se définit lui-même clairement et nettement comme un parti ouvrier, c’est-à-dire un parti qui prend en charge la défense des intérêts des exploités et des opprimés, pour les aider à organiser leur défense comme classe contre l’assaut donné par la classe capitaliste.

Voilà pourquoi le parti à construire devra, à mon avis, être un parti ouvrier, combattant pour la démocratie et la République (1).

Sur ce terrain de l’indépendance de classe, des militants issus de tous les courants du mouvement ouvrier — qu’ils soient socialistes, communistes, anarchistes, trotskystes — en commun avec les maires, les élus, les syndicalistes de toutes tendances, ne peuvent-ils construire un cadre commun ?

Tel est l’enjeu du débat.

Daniel Gluckstein


(1) Ce qui n’est pas contradictoire, à mon avis, à la référence au socialisme. Car si certains, aujourd’hui, allant jusqu’au bout de leur logique de soumission à l’Union européenne et à la classe capitaliste, sont prêts à la jeter par-dessus bord, celle-ci demeure, pour tous ceux qui se situent sur un terrain de classe, une référence à l’objectif commun à tout le mouvement ouvrier : l’émancipation des chaînes de l’exploitation et de l’oppression.

Front Unique
 
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Message par Front Unique » 23 Mai 2007, 22:48

Informations Ouvrières N° 795 - L'éditorial du 24 mai

Un appel du bureau national du Parti des travailleurs

Réuni le 21 mai, le bureau national du Parti des travailleurs a pris connaissance de la déclaration faite ce jour sur Europe 1 par le ministre d’Etat Alain Juppé, numéro deux du gouvernement : « Le pays est prêt à des réformes, ce qui n’était pas le cas en particulier en 1995. »

De quoi s’agit-il ?

En 1995, Alain Juppé, alors Premier ministre, a voulu, en application du traité de Maastricht, imposer la contre-réforme de l’assurance maladie et des régimes spéciaux de retraite (fonctionnaires, cheminots, EDF-GDF, etc.).

Ce fut le puissant mouvement de novembre et décembre 1995, dressant dans l’unité des confédérations FO et CGT, des millions et des millions de travailleurs du public et du privé sur le mot d’ordre : « Retrait du plan Juppé ».

Contraint de renoncer à la remise en cause des régimes spéciaux (que même la loi Fillon de 2003, qui a allongé à 40 annuités la durée de cotisation pour les fonctionnaires, n’a pu entreprendre), Juppé, s’appuyant sur la trahison de la CFDT, passa en force sur l’assurance maladie. Mais son gouvernement ne s’en relèvera pas. Quatorze mois plus tard, Chirac dissout l’Assemblée nationale pour tenter de surmonter la paralysie d’un gouvernement mortellement frappé par la lutte de classe unie.

N’est-ce pas cela que Juppé a en tête, affirmant qu’aujourd’hui « le pays est prêt à des réformes » ?

La lutte de classe n’existerait plus ? La classe ouvrière aurait disparu ? Le vote majoritaire du 29 mai 2005 contre la « Constitution » européenne aurait-il disparu ?

Juppé, Fillon, Sarkozy ont pour ambition affichée d’intégrer les organisations syndicales à la colégislation, afin de faire passer les exigences de Bruxelles. En particulier : la nouvelle attaque généralisée contre les régimes de retraite, la remise en cause du droit de grève, la refonte du Code du travail, le contrat de travail précaire généralisé et les mesures facilitant les plans de licenciements, de délocalisation et de suppressions d’emplois, le pillage de la Sécurité sociale par la généralisation des exonérations.

Dans la forme comme dans la méthode, on retrouve là les exigences de l’Union européenne.

La situation est grave. Mais les désirs de M. Juppé ne sont pas encore réalité.
C’est de lutte de classe qu’il s’agit. La lutte de la classe capitaliste, du côté de Juppé et consorts, pour imposer les plans de surexploitation des multinationales qui dictent leurs lois à Washington et Bruxelles. La lutte de la classe ouvrière, du côté des exploités, des opprimés, qui n’ont pas d’autre choix pour se défendre que de combattre pour préserver l’indépendance de leurs organisations.

La discussion ouverte sur la perspective de la construction d’un authentique parti ouvrier indépendant recoupe ces questions.

En ce qui nous concerne, militants du Parti des travailleurs, nous considérons qu’un parti ouvrier ne peut être qu’un parti de lutte de classe.

C’est sur ce terrain que nous cherchons partout, avec les travailleurs, militants ouvriers de toutes tendances, à mener la discussion sans autre condition que la nécessité de la rupture avec l’Union européenne et de l’indépendance des organisations.

Dans cette discussion, le Parti des travailleurs apporte sa propre contribution.

L’ensemble des sections et des adhérents sont invités à faire de la campagne d’abonnements d’été à Informations ouvrières une campagne d’organisation autour du journal ouvrier indépendant, qui se définit lui-même comme « tribune libre de la lutte de classe ».

L’ensemble des sections et des adhérents sont invités à faire de la campagne des législatives une campagne d’enracinement du Parti des travailleurs, en relation avec la discussion ouverte sur la perspective d’un parti ouvrier.

Aux lecteurs d’Informations ouvrières, aux sympathisants du Parti des travailleurs, nous lançons cet appel particulier.

Dans cette situation, qui est à la fois difficile pour la classe ouvrière, mais riche des plus grandes possibilités de regroupement sur le terrain de classe, le Parti des travailleurs a besoin de vous.

Pour agir ensemble, pour l’aide à la réalisation de l’unité.

Pour agir ensemble face aux menaces qui pèsent contre toutes les conquêtes de la démocratie politique et sociale.

Pour aider à édifier un parti ouvrier indépendant sur le terrain de la lutte de classe et de la rupture avec l’Union européenne, c’est le moment : rejoignez le Parti des travailleurs.
Front Unique
 
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Message par Front Unique » 04 Juin 2007, 00:18

Informations Ouvrières N° 796 - L'éditorial du 31 mai

Unité contre les franchises, unité pour sauver la Sécurité sociale !
Lettre ouverte (1)


Monsieur, madame,

Candidats présentés par le Parti des travailleurs à la prochaine élection législative, nous vous avons écrit voilà quelques semaines.

Nous vous informions que plus de mille habitants de notre commune ont signé une pétition contre la fermeture par la direction de la caisse primaire d’assurance maladie de notre département de l’un des deux centres de paiement existant encore sur notre commune.
Depuis l’envoi de notre lettre, nous avons pris bonne note que la candidate du Parti socialiste, dans son matériel électoral, a pris position contre cette fermeture du centre de Sécurité sociale et que le Parti communiste français a fait de même.

Nous nous félicitons de ce pas qui va dans le sens de l’unité.

C’est pourquoi nous vous renouvelons la proposition, appuyée par plus de mille signataires sur notre commune, d’organiser une délégation commune auprès du président de la caisse primaire d’assurance maladie, pour exiger directement de lui la réouverture du centre de Sécurité sociale Jules-Guesde.

Au-delà de cette indispensable démarche d’unité, c’est l’existence même de la Sécurité sociale qui est aujourd’hui menacée.

Le ministre, Mme Bachelot, vient d’annoncer l’intention du gouvernement d’instaurer « des franchises ».

Chaque famille devrait payer dix euros pour chacune des quatre premières dépenses suivantes : médicaments, examens de biologie, actes médicaux, hospitalisation. Soit 40 euros par an de sa poche, s’ajoutant aux déremboursements déjà décidés par les gouvernements précédents, s’ajoutant à un euro prélevé sur chaque visite et aux innombrables autres mesures remettant en cause la Sécurité sociale.

Et encore…, il ne s’agit que de la première année. Rien n’empêchera l’année suivante d’inscrire dans la loi non pas 40 euros, mais 60, 100, 150…

Rappelons-nous ce qui s’est passé avec le forfait journalier des hôpitaux instauré en 1983. Il était à l’époque de 20 francs (3 euros) par jour, il est aujourd’hui de 16 euros.

Rappelons-nous ce qui s’est passé avec la CSG. De 1 % en 1992, elle est passée aujourd’hui à 7,5 %…

Pour justifier ces « franchises », le gouvernement invoque le prétendu « trou » de la Sécurité sociale, et cela le jour même où il annonce une loi exonérant de cotisations sociales le paiement des heures supplémentaires !

D’un côté, l’argent de la Sécurité sociale — qui est du salaire différé appartenant aux travailleurs — est détourné pour renflouer les caisses des patrons.

De l’autre, prenant prétexte du « trou » ainsi artificiellement créé, le gouvernement voudrait faire supporter encore un peu plus aux familles ouvrières le poids des dépenses de santé.
C’est l’existence même de la Sécurité sociale de 1945 qui est en jeu, Sécurité sociale qui prévoyait la couverture de tous les aléas de la vie (maladie, accident du travail, maladie professionnelle, maternité, vieillesse, invalidité), grâce au salaire différé.

Et le « trou », nous dira-t-on ?

De 1991 (début des exonérations) à 2006 : 200,1 milliards d’euros (1 313 milliards de francs) ont été offerts aux patrons, au titre des exonérations.

Pour la seule année 2006 : 23,9 milliards d’euros d’exonérations. Que l’on compare ce chiffre aux 8 milliards d’euros de « déficit » annoncé de la Sécurité sociale pour 2007 !

La vérité doit être dite.

Il n’y a pas de trou. Celui-ci est créé artificiellement pour faire mourir à petit feu notre Sécurité sociale et offrir ainsi ce juteux marché aux assurances privées (c’est-à-dire aux fonds de pension, principalement américains), qui veulent s’approprier cette source de profit qui leur échappe.

Peut-on sauver la Sécurité sociale sans lui rendre les 200,1 milliards d’euros qui lui appartiennent ? Peut-on sauver la Sécurité sociale sans rompre avec cette politique d’exonérations-pillage ?

L’honnêteté oblige à dire que les exonérations de Sécurité sociale ont été mises en place par le gouvernement de Michel Rocard, au moment de l’adoption du traité de Maastricht.
La vérité oblige à dire que cette politique de pillage de la Sécurité sociale dictée par l’Union européenne a été poursuivie par tous les gouvernements successifs, y compris le gouvernement Jospin, de 1997 à 2002, soutenu par une majorité parlementaire à laquelle appartient le député-maire sortant.

Partisans, comme nous, du maintien des centres de paiements de la Sécurité sociale, vous ne pouvez que vous rendre à cette évidence : il est urgent de rompre avec la politique d’exonérations-pillage qui conduit la Sécurité sociale à sa ruine.

Sur cette base, l’unité peut et doit se forger contre le néfaste projet de « franchises » de Mme Bachelot. A travers cette unité, il s’agit de créer les conditions du retour à la Sécurité sociale de 1945.

C’est du droit de la population à se soigner qu’il s’agit.

C’est une question de civilisation.

A notre avis, rompre avec la politique des exonérations, rompre avec la politique de pillage de la Sécurité sociale, met à l’ordre du jour la rupture avec l’Union européenne et le traité de Maastricht qui dictent cette politique.

Que vous partagiez ou non cette conclusion, nous vous proposons l’unité maintenant, tout de suite, pour la réouverture de tous les centres de Sécurité sociale, pour le retrait du projet de « franchises » de Mme Bachelot, pour sauver la Sécurité sociale, pour l’arrêt de toutes les exonérations, pour le retour des 200,1 milliards à la Sécurité sociale, pour le retour à la Sécurité sociale de 1945 fondée sur le salaire différé.

Recevez, madame, monsieur, nos meilleures salutations.


(1) Cette lettre ouverte a été adressée par les candidats du Parti des travailleurs d’une circonscription au candidat PCF, député sortant, et à la candidate PS.


Front Unique
 
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Message par Puig Antich » 04 Juin 2007, 00:21

Ca c'est une action bien. Même si il faudra autre chose que des délégations à l'assurance maladie pour préparer une vraie bagarre sur ce sujet. Et que c'était vraiment pas la peine de parler de l'union européenne, mais ça ...
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 04 Juin 2007, 00:24


Bien évidemment, il ne saurait y avoir de parti ouvrier authentique qui ne place la défense de la République, la reconquête de la démocratie, au cœur de son action.


:sygus: :sygus: :sygus:


Ca reste quand même le fil des bonnes blagues ici.
Puig Antich
 
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