régionales IdF

[pelon]

CITATION
Candidat virtuel de l'UMP en Ile-de-France, le sénateur Roger Karoutchi est déjà en campagne
LE MONDE | 13.08.03 | 12h56
Il revendique la tête de liste de la droite au scrutin régional de 2004.
Rien ne l'arrête : ni la chaleur torride qui accable l'agglomération parisienne, ni la relâche de l'activité politique au début du mois d'août, ni même l'incertitude de sa propre position. Postulant à défaut d'être encore officiellement candidat, Roger Karoutchi, qui brigue depuis plusieurs mois la tête de liste de l'UMP en Ile-de-France pour les élections régionales de mars 2004 est sans doute le seul homme politique à mener campagne au creux de l'été. Car, s'il se dit toujours suspendu à une éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy, M. Karoutchi veut occuper le terrain.

Lundi 11 août, on l'a ainsi vu se préoccuper des performances de jeunes amateurs de bicross dans les parcs Lagravère de Colombes et Chanteraines de Gennevilliers. Depuis le mois de janvier, il a effectué 70 déplacements similaires, écumant la région jusque dans ses moindres recoins. De l'antenne sida de Paris au chantier du tramway, en passant par l'opération Parc en sports du département des Hauts-de-Seine, le président du groupe UMP au conseil régional s'affiche en prétendant plus encore qu'en opposant. Décidé à pallier son manque de notoriété, cet ancien lieutenant de Philippe Séguin, qui est sénateur des Hauts-de-Seine, sait qu'il lui faut payer de sa personne pour s'imposer parmi les siens, dans une région qui devrait constituer l'un des enjeux principaux du scrutin de l'an prochain et dans laquelle l'UMP pourrait, par conséquent, chercher à imposer un leader de poids.

Au ministre de l'intérieur, qui doit préciser ses intentions au mois de septembre, M. Karoutchi affirme qu'il "ne demande rien", mais ajoute qu'il "comprend qu'il soit partagé". Lui, promet qu'il se rangera sans état d'âme derrière "Nicolas" si ce dernier décide de se lancer dans la bataille. Mais chacun est prié de comprendre qu'il ne reconnaît cette préséance qu'au seul M. Sarkozy.

DIX PROPOSITIONS

L'autre candidat déclaré à la candidature, Pierre Bédier, quoique lui aussi membre du gouvernement, ne recueille pas auprès de M. Karoutchi les mêmes faveurs. En retrait depuis l'évocation de son nom dans une enquête judiciaire relative aux malversations financières d'un entrepreneur de ses amis (Le Monde du 7 juin 2003), l'actuel secrétaire d'Etat aux programmes immobiliers de la justice se disposerait à entrer dans la course à l'investiture UMP à la mi-septembre, attendant, lui aussi, le choix de M. Sarkozy. Fort de l'avance qu'il estime avoir prise, M. Karoutchi plaide son dossier : "Si Nicolas ne se présente pas, j'espère que la commission des investitures de l'UMP prendra en compte le fait que je suis le seul à connaître le terrain et les propositions de la droite pour la région."

A ceux qui lui reprocheraient d'en faire trop, le sénateur réserve cette réponse ironique : "La droite pourrait aussi ne pas exister en Ile-de-France." Puis, plus sérieusement : "Je suis le président du groupe de l'opposition à l'assemblée régionale, il me paraît normal d'aller aux élections et de m'y préparer." Aussi, après avoir dressé au printemps un bilan en forme de réquisitoire de la présidence de M. Huchon, le candidat virtuel s'applique-t-il à rédiger un programme en dix propositions qu'il présentera le mois prochain. Convaincu de bénéficier de la préférence des élus de l'UMP au conseil régional, qu'il espère voir peser sur le choix de la commission des investitures de son parti, M. Karoutchi rêve d'un affrontement quadrangulaire entre l'UMP, le PS, la liste FN de Marine Le Pen et un possible duo Laguiller-Besancenot à l'extrême gauche qui, selon son pronostic, "prendrait 10 % à la gauche".

Yves Bordenave

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 14.08.03[/quote]

[titi]

quelles sont les conditions pour se maintenir au second tour des régionales ?
et pour fusionner ? (ok ça c'est de la provoc )