(Front Unique @ jeudi 27 mai 2010 à 18:21 a écrit : Tout se concentre sur une question.
La situation politique se concentre maintenant sur une question : la grève.
Ce qui en langage clair veut dire... quoi ? La «journée d'action» de 24 heures CGT-CFDT-Autonomes du 27 mai, sans FO, sans l'exigence du retrait du projet du gouvernement ? Celle de FO toute seule le 15 juin, de 24 heures aussi, sans plus exiger le retrait du projet du gouvernement ? ... et tout ce beau monde des dirigeants syndicaux qui continuent à «négocier» et à «proposer» dans le cadre de l'élaboration du projet de loi du gouvernement.
La première urgence c'est que l'ensemble des confédérations CGT, FO, FSU annoncent qu'ils rompent immédiatement les "réunions" de "concertation" avec le gouvernement, et qu'ils réalisent l'unité sur le mot-d'ordre «Retrait du projet de contre-réforme du gouvernement». Seul ce mot-d'ordre peut réaliser l'unité. Il faut le porter DANS LES ORGANISATIONS SYNDICALES, et s'appuyer sur les syndiqués, les travailleurs.
a écrit :Il y a aujourd’hui des obstacles, c’est certain.
L’accord des dirigeants de la CFDT avec le gouvernement en est un, de taille.
De même que le refus d’autres dirigeants d’organisations, qui affirment pourtant leur opposition au plan du gouvernement, de rompre avec la CFDT.
Quels sont les obstacles ? N'y a-t-il que les dirigeants de la CFDT qui soient "d'accord" pour discuter dans le cadre du projet de loi du gouvernement, c'est-à-dire pour jouer le jeu pourri de la «concertation» et du «dialogue social» ? Que font d'autre les dirigeants de FO, de la CGT, de la FSU ?
Ne faut-il pas plutôt exiger des dirigeants CGT, FO, FSU qu'ils rompent les discussions avec le gouvernement, qu'ils exigent le retrait pur et simple de son projet ? Sinon, parler de la CFDT (organisation particulièrement pourrie, en particulier sur ce sujet) ne représente qu'un leurre, un épouvantail, une diversion, pour éviter de nommer les dirigeants des centrales ouvrières : Thibault, Mailly, Groison.
Pour sauver les acquis ouvriers en matière de retraites, le droit à partir au taux plein à 60 ans, repousser tout allongement du nombre d'annuités, défendre la base de calcul et le code des pensions de la fonction publique, ne faut-il pas affronter le gouvernement et le vaincre ? C'est-à-dire d'abord : cesser de participer aux "réunions" qu'il organise pour élaborer son projet de loi et anesthésier la capacité de combat des travailleurs, en domestiquant les organisations syndicales.
Les dirigeants syndicaux CGT, FO et FSU doivent-ils se voir gratifiés d'un mérite qu'il n'ont pas ? Ils n'ont jamais affirmé ni leur «refus», ni leur «opposition au plan du gouvernement». Aucune de ces organisations ne met en avant le seul mot-d'ordre d'unité : «RETRAIT du projet du gouvernement».
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