Frêche "dérape"

Message par Gaby » 16 Nov 2006, 16:38

(Zelda @ jeudi 16 novembre 2006 à 16:09 a écrit : Y'a qu'un truc que je trouve indécent sur la photo ci-dessous, c'est tout ce bleu-blanc-rouge.


Normalement, après la photo, Cissé se lève et se pète la jambe en marchant.
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Message par Valiere » 16 Nov 2006, 20:25

PETITION CONTRE LES PROPOS RACISTES DE GEORGES FRAICHE: Exigez l'exclusion de Georges Fraîche, sa démision immédiate de tous ses mandats d'élus. Mais cela ne suffit pas. Chaque militant du parti socialiste doit individuellement condamner ses propos! Signer la pétition contre les propos racistes de Georges Fraîche.



initiatives de socialistes....Il faudrait l'élargir à d'autres des communistes; des militants associatifs...
Valiere
 
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Message par Sterd » 22 Nov 2006, 09:30

("Les Echos @ 22 novembre 2006" a écrit :PS : Georges Frêche menace
[ 22/11/06 ]

Après que le président PS de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche a regretté la semaine dernière que l'équipe de France de football compte « neuf Blacks sur onze » joueurs, le bureau national du Parti socialiste a décidé hier soir de saisir « vite » la commission nationale des conflits (statutairement chargée de prononcer d'éventuelles sanctions) et de lui faire une recommandation : « Si ces propos sont confirmés, la procédure d'exclusion est automatique. » Tout le débat portera donc sur la fiabilité des déclarations rapportées par le quotidien « Midi libre », que les partisans de Georges Frêche relativisent. Toute la journée d'hier, le président de la région Languedoc-Roussillon s'est chargé d'allumer des contre-feux : il s'est assuré le soutien de 5 responsables fédéraux et des présidents des Conseils généraux du Gard et des Pyrénées-Orientales. Puis il a suggéré que l'ouverture de ses « archives depuis trente ans » sur le financement occulte du PS dans les années 1980 sèmerait « la panique ». Enfin, il a menacé les élus Verts et communistes ayant suspendu leur participation à l'exécutif régional de « revenir devant les électeurs ». Hier soir, le PCF a annoncé qu'il réintégrait la majorité régionale après avoir obtenu la « création d'une délégation dans l'exécutif pour lutter contre le racisme ».


Une menace pour les uns et un sucre pour les autres. Il est foutu de s'en sortir ce salopard
Sterd
 
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Message par canardos » 22 Nov 2006, 15:14

c'est effectivement saignant....

a écrit :

Le système Frêche est mis à contribution pour tirer d'affaire "le patron"


LE MONDE | 22.11.06 |

Face au tollé provoqué par ses propos sur l'équipe de France de football qui compte, selon lui, "neuf blacks sur onze joueurs alors que la normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre", le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a choisi de contre-attaquer en mobilisant ses troupes. A l'instar des groupes PS du conseil municipal de Montpellier et du conseil régional, 29 des 31 maires de l'agglomération de Montpellier, dont un tiers votent à droite, ont signé une pétition de soutien. Une délégation de sept responsables socialistes de la région dont deux présidents de conseil généraux s'est également rendue mardi soir à Paris afin de plaider la cause de M. Frêche auprès de François Hollande.

Menaçant de démissionner de l'exécutif et donc de mettre en péril la majorité régionale, le groupe communiste conduit par l'ancien ministre Jean-Claude Gayssot est finalement rentré dans le rang contre l'offre d'une délégation des droits de l'homme. Embarrassé, le groupe des Verts a, pour l'instant, suspendu sa participation à l'exécutif et attend de "prendre le pouls des militants" pour se déterminer. Récusant une nouvelle fois tout propos raciste, Georges Frêche a réuni en urgence ces deux groupes mardi pour les dissuader de tout "lâchage".

Dans une interview accordée, mercredi 22 novembre, au Midi Libre, M. Frêche a menacé d'exhumer "les combines d'Urba Conseil dans les années 1980 et les valises des grandes surfaces. J'ai gardé toutes les preuves." Avant de pondérer : "Mais je ne dirai rien car je soutiens Ségolène Royal et que c'est plus important pour moi que ma modeste personne." Dans cet entretien, il estime également qu'"en France, il faut être politiquement correct". Et poursuit : "J'ai décidé de ne plus aborder les thèmes que l'on dit sociétaux. Désormais, je ne dirai plus rien."

A 68 ans, l'homme qui doit comparaître prochainement devant la justice montpelliéraine pour avoir traité, en février les harkis de "sous-hommes" mise à nouveau sur son "système" pour se tirer d'affaire. En trente ans de vie politique, M. Frêche, hanté par la théorie du complot permanent, a tissé liens et réseaux, organisé solidarité et dépendance.

C'est à Montpellier, ville qu'il a conquise en 1977, qu'il a expérimenté cette stratégie. L'"Imperator" joue en permanence sur deux registres : la fascination qu'il exerce et la cupidité de son entourage. "Frêche se vit en géant que des nains s'évertuent à entraver, en visionnaire combattu par des myopes. Il est persuadé de la médiocrité des arrière-pensées guidant les êtres. Il en joue pour être suivi et obéi, jetant ses hochets aux affamés de notabilité", décrit avec froideur Jacques Molénat, dans Le Marigot des pouvoirs (Edition Climats).

M. Frêche s'est entouré d'indéfectibles serviteurs dans toutes les strates montpelliéraines. Les meilleurs ont été anoblis, les résistants amadoués, les soumis gratifiés. La potion s'est révélée efficace : à Montpellier, rien ne lui échappe. A commencer par les dix sections socialistes de la ville et la fédération départementale dirigée par Robert Navarro, un apparatchik d'une loyauté sans faille qui, à la tête des 6 200 adhérents, dirige la 5e plus importante fédération PS de France.

Le "frêchisme" a pénétré tous les milieux et digéré tous les courants. Il irrigue le puissant monde associatif, s'immisce dans les milieux religieux, manoeuvre autour du secteur économique et imprègne les influentes loges maçonniques. Le frêchisme sait se montrer clientéliste. Les pieds-noirs ont connu des jours heureux : généreuses subventions, belle Maison des rapatriés, distribution d'emplois municipaux, accès plus facile aux logements. Juive ou musulmane, les communautés ne peuvent que se louer de l'oecuménisme bienveillant de M. Frêche.

Sur le terrain politique, il peut compter aussi sur la passivité de ses alliés vassalisés. Si beaucoup renâclent en coulisses, aucun ne bronche en public. Mieux : confiée depuis deux ans à Hélène Mandroux "une amie de trente ans", la majorité municipale inclut, depuis longtemps et à l'exception du Front national, tout le panel de la vie politique française. Des socialistes, des communistes, des Verts, mais aussi des anciens UDF, des gaullistes et des représentants de la société civile votent chaque décision comme un seul homme. D'abord au district, ensuite à l'agglomération, il a distribué les vice-présidences et les généreux émoluments qui vont avec.

Aux communes amies, il offre les plus grosses infrastructures et accorde les subventions les plus larges. Arrivé à la tête de la région en 2004, il s'est lancé dans une vaste chasse aux sorcières. Objectif avoué : débusquer les affidés de l'ancien président Jacques Blanc. Avec sa garde rapprochée composée de François Delacroix, directeur général des services de la communauté d'agglomération de Montpellier, et de Claude Cougnenc, directeur général des services du conseil régional, il a marqué son nouveau territoire. Depuis, ils relaient avec fermeté les aspirations du patron. Un patron turbulent qui se proclame "politiquement socialiste et philosophiquement anarchiste". Comprendre : redoutablement "frêchiste".



Philippe Palat ("Midi Libre" pour "Le Monde" )

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La commission des conflits du PS saisie du cas

A l'unanimité, les dirigeants du parti socialiste, réunis mardi 21 novembre en bureau national, ont décidé de saisir la commission des conflits au sujet de Georges Frêche. Le président de la région Languedoc-Roussillon avait déjà été suspendu des organes décisionnels du PS pour deux ans pour avoir qualifié, le 12 février, un groupe de harkis de "sous-hommes". Aujourd'hui, ce sont ses propos sur les joueurs noirs de l'équipe de France, relatés dans le Midi Libre, qui soulèvent un tollé. "S'il s'avère que les propos rapportés sont exacts, alors il y a incompatibilité avec son appartenance au PS", a constaté mardi soir le bureau national selon son porte-parole, Julien Dray.

De nombreux dirigeants socialistes, dont le maire de Paris, Bertrand Delanoë et le député proche de Laurent Fabius, Claude Bartolone, ont réclamé son exclusion.

Mardi soir, d'autres ont appelé à la prudence. Ainsi, selon M. Dray, Christian Bourquin, premier vice-président de la région Languedoc-Roussillon, aurait émis des doutes sur la véracité des propos tenus.


canardos
 
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Message par pelon » 22 Nov 2006, 16:51

a écrit :
M. Frêche s'est entouré d'indéfectibles serviteurs dans toutes les strates montpelliéraines. Les meilleurs ont été anoblis, les résistants amadoués, les soumis gratifiés.


Si je comprends bien il lui a suffi d'un peu de fraiche pour en faire tous ses leche-bottes. Dans ce cas, il devrait avoir suffisamment de billes pour que les mouvements d'humeur dans sa majorité n'aillent pas bien loin. Quelques menaces d´informations a la presse sur les avantages divers officiels et officieux qu'untel et untelle, sa famille, sa maitresse ont touché et la messe sera dite.
pelon
 
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Message par Faber » 23 Nov 2006, 01:09

a écrit :Y'a qu'un truc que je trouve indécent sur la photo ci-dessous, c'est tout ce bleu-blanc-rouge.





moi, c'est la présence de mickael sylvestre, le n°13.
Faber
 
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Message par shadoko » 23 Nov 2006, 01:32

Moi, ce que je préfère, c'est:
a écrit :
Dans une interview accordée, mercredi 22 novembre, au Midi Libre, M. Frêche a menacé d'exhumer "les combines d'Urba Conseil dans les années 1980 et les valises des grandes surfaces. J'ai gardé toutes les preuves." Avant de pondérer : "Mais je ne dirai rien car je soutiens Ségolène Royal et que c'est plus important pour moi que ma modeste personne." Dans cet entretien, il estime également qu'"en France, il faut être politiquement correct". Et poursuit : "J'ai décidé de ne plus aborder les thèmes que l'on dit sociétaux. Désormais, je ne dirai plus rien."

Il ne menace même pas en privé. Il dit carrément, dans un journal: nous sommes des pourris, j'ai toutes les preuves, mais je ne dirai rien... enfin, tant qu'on me laisse tranquille...

Ça me rappelle un vieux titre de navet: "je ne sais rien mais je dirai tout."

Il n'ont vraiment aucune honte.
shadoko
 
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