Informations Ouvrières

Message par Front Unique » 24 Jan 2007, 23:14

Il faut arrêter les délocalisations, les fermetures d’entreprises et les licenciements

www.schivardi2007.com

Communiqué de presse N° 13 de Gérard SCHIVARDI
Mailhac le 24 janvier 2007


Ce mercredi 24 janvier, les salariés des entreprises textiles comme celle des collants Well de la commune du Vigan dans le Gard manifestent.

D’autres manifestations massives contre les licenciements ont eu lieu ces derniers mois, souvent avec les maires et les élus locaux, dans les Ardennes, l’Eure et Loir, l’Eure, la Seine et Marne…

A chacune des rencontres organisées avec mes collègues maires dans les communes, je croise crainte, angoisse et incompréhension mêlées de colère chez les salariés de l’industrie.

Crainte de perdre son emploi.

Angoisse face aux délocalisations et restructurations

Incompréhension devant l’attitude des gouvernants qui refusent toute intervention de l’Etat pour s’opposer aux destructions d’emplois et au démantèlement de l’industrie.

Nos bureaux d’aide sociale ne peuvent plus faire face aux demandes légitimes des travailleurs privés d’emploi.

Les ressources de nos communes sont privées de la taxe professionnelle des entreprises délocalisées.

Comment ne pas partager les sentiments et la protestation de ces salariés sacrifiés par l’exigence des actionnaires à augmenter encore la rentabilité financière et la compétitivité de leur groupe ?

Ces mêmes exigences des actionnaires et des marchés financiers pèsent sur toute l’Industrie et menacent même un des fleurons de celle-ci, l’aéronautique et en particulier le groupe EADS.

Face à cette situation, je rejoins l’appel de mes collègues élus locaux de la région de Toulouse pour la renationalisation d’Airbus et qui revendiquent :
- non aux licenciements.
- non aux délocalisations.
- non à la fermeture ou aux ventes de sites.
- renationalisation d’Airbus industrie.

Ces revendications sont légitimes. C’est pourquoi je demande l’abrogation de l’article 87 du traité de Maastricht qui interdit « toutes aides accordées par les états ou au moyen de ressources d’Etat sous quelques formes que ce soient, qui faussent ou menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions. »

Un parlement qui voudrait voter un plan d’urgence de protection des travailleurs devrait interdire les délocalisations, interdire les licenciements et nationaliser les secteurs clés de l’industrie et de la banque.
Pour cela il devra s’émanciper de la tutelle de l’Union européenne et du traité de Maastricht.


Mailhac le 24 janvier 2007
Gérard Schivardi
Maire de Mailhac
Candidat des maires à l’élection présidentielle
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Message par Front Unique » 25 Jan 2007, 02:52

Informations Ouvrières N° 778- L'éditorial du 24 janvier

www.parti-des-travailleurs.org

“J’ai confiance...”

Informations ouvrières publie, avec son autorisation, la lettre que Daniel Jeannin, maire de Montenois (Doubs), a adressée à la rédaction de L’Est républicain.

Le vendredi 19 janvier, est paru dans votre journal un article intitulé : « Si précieuses signatures », signé de M. Olivier Bouras. Cet article veut donner le ton de la campagne des parrainages, pour ça il fait parler quelques maires, et le tout se résume facilement : les maires des grandes communes sont marqués politiquement et ils réservent leur parrainage pour Nicolas Sarkozy ou pour Ségolène Royal, les autres, les maires des petites communes, ne signeront pour personne.
Cet article appelle plusieurs remarques, car c’est un véritable encouragement à ne pas parrainer.
Certes, ce système des parrainages n’est pas démocratique. La loi fait appel aux élus pour éviter les candidatures farfelues ou commerciales. On se demande pourquoi cette mission leur « tombe dessus ».
Mais faut-il pour autant encourager les maires à se défiler devant cette tâche ?
Non ; je suis maire et je considère cette tâche comme une partie de mon devoir électoral.
D’ailleurs, quand, nous, les maires, nous allons voter aux élections sénatoriales en tant que « grands électeurs », ce n’est pas non plus la formule la plus démocratique qui soit, mais, là, peu de maires s’abstiennent et l’on ne met pas en avant les abstentionnistes.
Alors, pourquoi dire d’un côté aux citoyens « de base » qu’il faut aller s’inscrire, qu’il faut voter, et montrer comme modèles des élus, des grands électeurs qui refusent de remplir le rôle que leur demande la loi électorale ?
Une phrase a particulièrement retenu mon attention. Un maire dit : « Cela pourrait être pénalisant pour la commune.»
Alors, il faut dire comment cela pourrait être pénalisant. Ce maire est-il victime d’un chantage aux subventions ?
M. le Préfet doit intervenir et démentir immédiatement. S’il ne le faisait pas, cela signifierait que, dans ce pays, les élus du peuple peuvent être sanctionnés pour exercer leurs prérogatives légales d’une façon qui ne plaît pas aux potentats locaux…
Enfin, il faut rétablir les faits. J’ai moi-même rencontré des maires, comme mes camarades le font, pour proposer le parrainage de Gérard Schivardi. Les maires ruraux nous reçoivent très bien, ils discutent, ils réfléchissent. C’est vrai que beaucoup hésitent. Qui pourrait le leur reprocher ?
Je ne crois pas que les maires se détermineront par rapport aux pressions. Quand on leur supprime une classe, ou leur poste, ils en subissent, des pressions, et pourtant la plupart résistent et font tout ce qu’ils peuvent pour sauver les services publics.
Beaucoup de maires ont conscience que, dans leur commune, comme dans toute la France, la majorité de la population a voté non le 29 mai, parce que cette majorité refuse le traité de Maastricht (qui était intégré dans le projet de Constitution) et ses terribles conséquences. Ils ne comprendraient pas que les seuls candidats autorisés à se présenter soient les candidats qui situent leur programme dans le cadre de Maastricht. Mon collègue Gérard Schivardi est le seul qui dit qu’il faut sortir du traité de Maastricht, pour avoir le droit, par exemple, de renationaliser EDF-GDF ou d’interdire les délocalisations.
Tous les maires qui ont vu leurs électeurs se prononcer majoritairement pour le non à la Constitution le 29 mai se sentent-ils investis pour signer pour des candidats qui ont prôné le oui ?

J’ai confiance, les maires ruraux, malgré les pressions, permettront l’expression de la démocratie.

Daniel Jeannin,
maire de Montenois
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Message par Front Unique » 26 Jan 2007, 18:36

Gérard Schivardi
maire de Mailhac
candidat des maires à l'élection présidentielle

Communiqué n°14

Non à l'intégration forcée de nos communes
dans les communautés d'agglomération


Dans un premier communiqué pour la défense de nos communes face à l'intercommunalité forcée, j'écrivais :
« Il faut revenir à ce qui était la force de la démocratie en France : La commune, le département, l’Etat».
De nombreux maires témoignent de la façon dont la démocratie communale est bafouée au sein des communautés d'agglomération et sont en conflit avec les préfets qui veulent intégrer leur commune ou leur petite communauté de communes dans des grandes communautés d'agglomération. Ils estiment avoir été trompés.
J'ai reçu le témoignage de nombreux collègues parmi lesquels :
-« On nous impose des projets pharaoniques ficelés d’avance en petit comité»
-« Les EPCI seront condamnés à fonctionner au ralenti avec une OGF diminuée, compte tenu des critères de Maastricht »
-« Depuis la loi du 13 août 2004, on subit les transferts automatiques de compétences à l’EPCI. Les communes n'ont plus voix au chapitre »
-« Attention au SCOT (schéma de cohérence territoriale). C'est la communauté d’agglomération qui confisque les compétences en matière de logement et d'urbanisme, main dans la main avec les promoteurs immobiliers»
-« On nous a dit : vous êtes libres d'adhérer, mais les préfets imposent les périmètres de communautés. Ensuite, on est ligoté, impossible de sortir, et la communauté ne peut être dissoute que par décret en Conseil d’Etat (article L-5216-9 du CGCT) »
-« Je n'accepte pas la nouvelle TSM (Taxe sur les ménages De Robien 2003) pour financer ces regroupements de communes ».
-« Communautés ? C'est vite dit. Je dirais plutôt fiefs et baronnies pour quelques gros élus. On retourne à l’Ancien Régime. »
C'est l'existence même de nos 36 000 communes qui est menacée
Les lois dites de « décentralisation », recentralisent de fait tout autour des préfets, des présidents de régions et des barons de grandes villes détruisant la démocratie communale.
Où cela mène-t-il ? A la « compétitivité des territoires » préconisée par le « Sommet Européen des Régions et des Villes » de mai 2005.
C'est à dire :
- à l'écartèlement de nos communes entre « pays » et « communautés urbaines et d'agglomération ».
- à la dissolution des syndicats intercommunaux qui ont organisé nos services publics intercommunaux - à la confiscation des compétences des communes par des potentats locaux.
- à la concentration des écoles, des bureaux de poste dans les villes, des hôpitaux et maternités de proximité dans les villes centres.
- à l'éclatement de la République, à la disparition des communes et des départements et à leur absorption dans les régions sous la tutelle directe de l'Europe de Maastricht et son Comité des Régions.

II faut revenir à la coopération intercommunale librement consentie, aux SIVOM et au rétablissement des services publics d'Etat sans lesquels nos communes ne peuvent vivre.

II faut rétablir le monopole de l'Etat sur les services publics

II faut rétablir les dotations de l'Etat aux communes, juste retour de l'impôt, garantissant la péréquation sans laquelle l'égalité de citoyens est bafouée

Pour défendre les 36 000 communes il faut abroger les lois d'intercommunalité forcée et rompre avec l'Europe des Régions.

Mailhac le 25 janvier 2007
mail: www.schivardi2007@wanodoo.fr site : www.schivardi2007.com

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Message par Front Unique » 26 Jan 2007, 19:04

Gérard Schivardi
Maire de Mailhac et conseiller général de l’Aude
Candidat des maires à l’élection présidentielle


Communiqué n°15

Peut-on accepter que la jeunesse se retrouve sans qualification,
sans droits, sans avenir ?


Nous, élus du peuple, maires des communes, constatons chaque jour les dégâts provoqués par la déqualification, la précarité et le chômage sur la jeune génération.
En 20 ans, le nombre de Contrats à Durée Déterminée a officiellement augmenté de 188% !

Les principales victimes de la flexibilité et du chômage, ce sont les jeunes !

Qui a permis la généralisation de contrats flexibles ? C’est l’Union européenne qui, par la directive européenne sur le travail à temps partiel du 15/12/1997, a ordonné « de faciliter le développement du travail à temps partiel et […] contribuer à l’organisation flexible du temps de travail. »
C’est le rapport de la commission européenne de novembre 2005 qui « recommande » pour les jeunes l’alternance « travail, études, chômage, formation ou actualisation de leurs compétences ».
La flexibilité et le chômage interdisent aux jeunes de pouvoir se loger, se projeter dans l’avenir, construire une famille.
La flexibilité et le chômage sont la cause de la détresse des jeunes, angoissés par leur avenir (le suicide reste la principale cause de mortalité chez les 15-25 ans).

Quelles solutions sont proposées aujourd’hui à la jeunesse pour répondre à cette détresse ? La déqualification !

La mesure du 7/11/2005 qui vise à « instaurer l’apprentissage dès 14 ans pour les enfants en échec scolaire » ne donne plus aucune obligation pour l’employeur de préparer le jeune apprenti à l’examen sanctionnant le diplôme professionnel d’apprenti, ni de le présenter aux épreuves.

Peut-on accepter que la jeunesse se retrouve, sans qualification, sans droit, sans avenir ?

C’est une directive européenne qui est à l’origine de cette mesure (DE 94/33 du 22 juin 1994), transposée en droit français par l’ordonnance n°2001-174 du 22 février 2001 :
« Le principe d’interdiction du travail des enfants (…) ne s’applique pas aux enfants âgés de 14 ans au moins qui travaillent dans le cadre d’une formation en alternance ou de stage en entreprise. »
Les lycées professionnels (LP) disparaissent : de 1985 à 2004, 336 LP ont été fermés, soit 1 sur 4 ! Les postes de professeurs sont supprimés : pour la seule rentrée 2007, ce sont (toutes disciplines confondues) 5.500 postes en moins, qui s’ajoutent aux 6.375 postes aux concours supprimés en 2006 !

Face à toutes ces attaques, les jeunes de notre pays se sont mobilisés en mars-avril dernier dans des grèves et manifestations pour le retrait du Contrat Première Embauche et ont démontré qu’ils refusaient la précarité.

Parce que nous avons le devoir de protéger nos enfants de la misère, l’Etat doit :
 abroger toutes les dérogations au Contrat à Durée Indéterminée qui, sous l’impulsion de l’Union européenne, ont plongé la jeunesse dans la précarité. Un CDI respectant les conventions collectives nationales, pour tous.
 abroger toutes les mesures prises en application des recommandations et directives de la Commission européenne qui ont plongé la jeunesse dans la déqualification. Garantir un diplôme national, sanctionnant des connaissances et reconnu dans les conventions collectives nationales !
 rouvrir les 336 LP fermés, rétablir les 6.375 postes aux concours supprimés en 2006, maintenir les 5.500 postes de professeurs menacés pour la rentrée 2007 !

Pour cela, il faut rompre avec le Traité de Maastricht et les institutions de l’Union européenne !

Mailhac le 24 janvier 2007
site : www.schivardi2007.commail : schivardi2007@orange.fr

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Message par Front Unique » 26 Jan 2007, 19:40

Gérard Schivardi
Maire de Mailhac
Candidat des maires à l’élection présidentielle

Communiqué n° 16

Pour rétablir la démocratie, il faut redonner le pouvoir au peuple

Personne ne peut nier que le pays traverse une profonde crise pas seulement économique et sociale mais aussi institutionnelle.
Comment résoudre cette crise
La solution ne peut venir que dans la reconquête de la démocratie.
Il faut redonner le pouvoir au peuple et pour cela appeler à l’élection de députés à une assemblée constituante souveraine, comme cela a déjà eu lieu à plusieurs reprises dans notre pays .

Le premier acte de cette constituante sera de rétablir la souveraineté du peuple en rompant avec le traité de Maastricht et les institutions supranationales de l’Union européenne.
Je rappelle qu’actuellement, 80% de l’activité des députés consiste à traduire en droit français les directives de l’Union européenne !

Il reviendra a cette constituante élue à la proportionnelle de désigner un gouvernement responsable devant elle.
Il lui reviendra de prendre les premières mesures pour rétablir la démocratie politique et sociale.
Pour ma part j’estime que parmi ces première décisions il pourrait y avoir :

- le rétablissement des prérogatives des 36 000 communes, le maintien des cantons et des départements.
- la nationalisation et renationalisation des secteurs clé de l’industrie et de l’économie.
- le rétablissement des services publics et du monopole de l’état , la réouverture des bureaux de poste, des écoles communales, des maternités et hôpitaux de proximité, les perceptions, les subdivisions de l’équipement etc..
- la reconquête de l’instruction publique et l’abrogation des lois anti-laïques,
- la reconquête des droits aux soins et à la protection sociale. La restitution des 175 milliards d’exonération patronales.
- le rétablissement de la retraite à 37,5 annuités....
- l’interdiction des délocalisations et des licenciements.
- l’ interdiction des expulsions locatives, la réquisition des logements des bailleurs institutionnels, un plan massif de construction de HLM, l’ arrêt de la destruction des HLM et la réhabilitation des logements sans augmentation de charges ni de loyer.

Ce ne sont là que quelques unes des premières mesures que pourraient prendre les représentants élus à une telle assemblée constituante, considérant qu’il reviendra aux citoyens eux-mêmes de définir le mandat qu’ils confient à ceux qu’ils éliront.

Mailhac le 25 janvier

mail ;www.schivardi2007@wanadoo.fr
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Message par Bossuet » 26 Jan 2007, 22:43

(Front Unique @ jeudi 7 décembre 2006 à 20:37 a écrit : Informations Ouvrières N° 772- L'éditorial du 7 décembre

La question à laquelle tout ramène

Aujourd’hui, nous tous qui sommes usagers d’EDF et GDF, nous bénéficions de ce qu’on appelle des « tarifs réglementés ». Ils existent depuis 1946 et sont rendus possibles par le statut d’EDF-GDF, monopole de service public.

Cette situation va-t-elle se poursuivre ?

Non, si l’on en croit le Conseil constitutionnel, qui vient de rappeler qu’en application des directives européennes 2003/54 et 2003/55 du 26 juin 2003, l’ouverture complète des marchés de l’énergie doit être effective au 1er juillet 2007. Dès lors, la loi de privatisation de GDF, qui vient d’être adoptée — et dont l’exposé des motifs s’appuie sur les directives citées plus haut —, implique la disparition des « tarifs réglementés ».

Ainsi, à partir du 1er juillet 2007, tout nouveau contrat de fourniture d’énergie devra se faire, selon Le Monde (5 décembre), « au prix du marché » et l’usager devra « payer un prix plus fluctuant et a priori plus cher » (Les Echos).
Sauf… si la loi de privatisation que la droite vient de faire adopter est remise en cause.

Président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault déclare que « la gauche refuse la privatisation de GDF ». Evoquant l’hypothèse qu’un décret de privatisation soit signé avant l’élection, il précise : « Rien ne serait plus simple pour Ségolène Royal et son gouvernement que de prendre un décret d’annulation et de tout remettre à plat. »

Indiscutablement, c’est ce qu’il faudrait faire pour rétablir EDF et GDF en service public et nationalisé. Encore faut-il préciser : pour maintenir des « tarifs réglementés » pour les usagers, pour maintenir l’obligation de desserte de toutes les communes et la péréquation tarifaire, pour assurer l’entretien des réseaux (et en particulier celui des conduites souterraines de gaz, rendu nécessaire par leur vétusté), il faut qu’EDF et GDF soient rétablis en situation de monopole public. Et qu’à cet effet, comme il l’a toujours fait, l’Etat n’hésite pas à subventionner le service public et nationalisé.

Cela se peut-il sans remettre en cause et les directives européennes citées plus haut et le traité de Maastricht, qui interdit explicitement dans ses articles 87 et 88 toute aide de l’Etat qui pourrait « fausser ou menacer de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions » ?

Jean-Marc Ayrault, pour sa part, envisage « plusieurs formules de rapprochement » entre EDF et GDF, formules « qui devront être discutées avec les autorités européennes ».

On imagine mal ces dernières proposer la remise en cause du traité de Maastricht, approuvé et mis en œuvre par tous les gouvernements français successifs !
Et à ne pas remettre en cause le traité de Maastricht, le risque est grand que l’on en revienne, d’une manière ou d’une autre, à « l’ouverture au marché ». Et que les « tarifs réglementés » disparaissent en même temps que le monopole public.

On le voit : la rupture avec l’Union européenne est bien la question à laquelle tout ramène.

Qu’un candidat, mandaté par ses collègues maires, se propose de porter cette proposition au cœur du débat politique, n’est-ce pas la meilleure contribution qui puisse se faire à la défense et à la reconquête de la démocratie ?


Daniel Gluckstein

Le PT, c'est simple, on le reconnaît à son chevènementisme mal digéré et, surtout, à ces interro-négatives relous de chez relou.
Schivardi, c'te blague ! Le gars, il y a peu, il était autonomiste catalan.
Pfff...




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Message par Front Unique » 31 Jan 2007, 22:58

Comment comprendre que quelques centimètres de neige paralysent le pays ?

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Communiqué de presse N° 17 de Gérard SCHIVARDI
Mailhac le 30 janvier 2007


Une vague de froid a traversé la France la semaine dernière.

Des centaines de trains arrêtés, des autoroutes fermées à la circulation, 10 000 foyers privés d’électricité le 24 janvier, 60 000 foyers privés d’électricité pendant plus de 24 heures ; 5000 l’étaient encore 72 heures après... Des milliers d’enfants privés d’école à cause de l’annulation des transports scolaires.

Comment cela est-il possible dans un pays industrialisé ?
Qui peut croire que quelques centimètres de neige puissent interrompre la circulation routière ?

En dix ans, 10 000 postes ont été supprimés à l’équipement soit l’équivalent d’une direction départementale chaque année ! Comment déneiger les routes sans le personnel ?

Comment fera l’ambulance pour circuler si les services de la DDE ne déblaient pas la route alors que les sociétés privées qui gèrent les autoroutes font fermer celles-ci, déviant la circulation sur les routes départementales dont l’entretien revient à la DDE, pour ne pas avoir à assumer les frais de déneigement ?

Ce fut le cas de l ’A84 dans la Manche, l ’A10 et l ’A 83 en Bretagne et Pays de Loire, de l’A6 en Bourgogne, de l’A 47 entre Lyon et Saint-Étienne.

Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement vient de traduire en droit français la directive européenne n° 2002/39 CE, ouvrant la poste à la concurrence. L’article 1 du décret du 8 janvier ne fait plus obligation à la poste de distribuer le courrier 6 jours sur 7 là « où les infrastructures de transport et les caractéristiques de certaines zones géographiques font obstacle à l’accomplissement des obligations de la poste »

Quant à la SNCF : pourquoi 2 cm de neige réussissent à bloquer des centaines de TER , des trains « corail » sur les grandes lignes et à retarder de plus d’une heure les TGV ?

Cela n’est pas étonnant lorsqu’on sait que 2 500 postes de cheminots ont été supprimés en 3 ans, touchant particulièrement les services de l’équipement chargés d’entretenir les voies, les caténaires, la signalisation..

Comment une équipe de cheminots agissant dans une région touchée par les intempéries pourrait-elle agir à temps alors que ses effectifs diminuent et que les parcours de maintenance augmentent, et que les services d’astreinte « neige » ont été supprimés dans la plupart des régions ?

Quant à l’EDF, on se souvient de la tempête de 1999 : les services d’EDF avaient réparé en quelques jours les zones sinistrées. Depuis, 2383 postes d’agents EDF ont été supprimés en dix mois portant à 12 411 les suppressions de poste depuis le traité de Maastricht imposant par son pacte de stabilité la réduction des dépenses publiques !

Voilà le résultat de la loi de privatisation du 9 août 2004 traduisant en droit français l’article 87 du traité de Maastricht interdisant « toutes aides accordées par les Etats ou au moyen des ressources d’Etat sous quelque forme que ce soit qui faussent ou menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines production »

Il est vital de rétablir les services de la DDE, de nationaliser les sociétés d’autoroute, de rétablir le monopole de l’EDF-GDF, de renationaliser la SNCF ! Pour cela il faut rompre avec Maastricht, l’Union européenne et ses institutions.

Mailhac, le 30 janvier 2007
Gérard Schivardi
Maire de Mailhac
Candidat des maires à l’élection présidentielle

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Message par Front Unique » 31 Jan 2007, 23:21

Informations Ouvrières N° IO 779 Editorial du 31 janvier 2007

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Oui, un parti...

Deux cent trente-quatre délégués et 51 membres du comité directeur sortant, mandatés par les 6 041 adhérents du Parti des travailleurs, se sont réunis les 26, 27 et 28 janvier.
De ce XVe Congrès du Parti des travailleurs, les « grands » moyens d’information nationaux — télévisions, radios, presse écrite — n’ont pas dit mot (1).
Peut-être que l’événement ne méritait nulle attention ?
Lecteurs, vous jugerez vous-mêmes en prenant connaissance dans ce numéro d’Informations ouvrières du compte rendu du congrès (2).
Un parti qui revendique le rôle de parti politique indépendant, refusant toute forme de financement par l’Etat et ne disposant que des ressources des cotisations et soutiens financiers de ses adhérents et sympathisants.
Un parti qui dit : « Ce pays court à un désastre : fermeture des bureaux de poste, des écoles, des maternités, des lits d’hôpitaux, remise en cause de la laïcité de l’école et de l’Etat, délocalisations, fermetures d’entreprises, licenciements, privatisations, démantèlement des services publics, attaques contre les retraites, les conventions collectives et les statuts : il est urgent de porter un coup d’arrêt à cette dérive dévastatrice. »
Un parti qui met en évidence la responsabilité de l’Union européenne et de ses institutions — Commission de Bruxelles, Parlement européen, Banque centrale européenne, directives… — dans toutes ces attaques, et qui en tire cette conclusion : reconquérir la démocratie politique et sociale exige la rupture avec l’Union européenne.
Un parti qui appelle à combattre pour la renationalisation des entreprises privatisées, l’interdiction des licenciements, la reconquête de la Sécurité sociale de 1945, le retour au monopole public d’EDF-GDF, la réouverture des gares, des bureaux de poste, etc., autant de mesures rendues possibles par la rupture avec l’Union européenne et à cette seule condition.
Un parti qui appelle les travailleurs au combat pour l’unité sur tous les terrains de la lutte de classe, et qui, s’agissant du terrain particulier des élections, n’hésite pas, mettant ses actes en accord avec ses principes, à soutenir un candidat qui n’est pas l’un de ses membres, mais qui s’engage précisément sur la question centrale de la rupture avec l’Union européenne…
Un tel parti, une telle politique, on l’admettra, se distinguent de toutes les forces présentes sur l’échiquier politique, qui ont toutes en commun (non sans d’importantes différences de formulation) d’accepter le cadre institutionnel de l’Union européenne fondée sur le traité de Maastricht.
En démocratie, on aurait pu imaginer que le congrès d’un tel parti rompant aussi nettement avec le consensus institutionnel pro-européen attire l’attention des médias.
Ce fut une nouvelle fois l’inverse qui se produisit. Preuve supplémentaire s’il en fallait que la démocratie est en danger.
D’où l’on peut en conclure aussi qu’en dépit de la Sainte-Alliance de défense de l’Union européenne, le combat pour la reconquête de la démocratie et pour la rupture avec l’Europe de Maastricht — qui inclut le soutien à la candidature de Gérard Schivardi — trouvera dans les résultats de ce congrès un point d’appui majeur.
A vous, lecteurs, d’en juger par vous-mêmes.
Daniel Gluckstein n

(1) On relèvera les exceptions suivantes : une dépêche de l’AFP, une « brève » dans L’Humanité et un passage sur la chaîne de télévision câblée privée I-Télé.
(2) Il s’agit là d’extraits. Vous pouvez vous adresser aux membres du Parti des travailleurs de votre connaissance pour disposer de l’adresse adoptée par le congrès.

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Message par Valiere » 03 Fév 2007, 09:36

Gérard Schivardi
Maire de Mailhac
Candidat des maires à l’élection présidentielle


Les Maires forment un tout indissociable avec les mêmes revendications !?
D'un côté un candidat a-politique et de l'autre un congrès qui rappelle les grands principes...

Valiere
 
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