Informations Ouvrières

Message par Valiere » 02 Mai 2010, 07:55

Pour moi les articles de IO sont beaucoup plus intéreessants que les éditos car ils apportent des arguments qui s'appueient sur des chiffres et des déclarations du MEDEF ou des textes de lois. Tu prends par exemple la questions des sur-loyers et de la politique municipale parisienne qui accompagne la politique gouvernementale en acceptant les sur-loyers: c'est édifiant!

Pour les syndicats, le NPA et le POI sont obligés parfois de faire attention de ne pas trop attaquer les directions syndicales notamment quand leurs militants ont des postes de responsabilité confédérales ou fédérales. C'est regrettable mais c'est une réalité.
Pour LO c'est peut être un autre choix car cette orga ne co-dirige pas une fédé ou confédé.
Valiere
 
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Message par Front Unique » 02 Mai 2010, 13:40

Informations Ouvrières N° 95 semaine du 29 Avril au 5 Mai 2010

L'EDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

C’est maintenant.

Le Fonds monétaire international fonctionne comme un étau.

A chaque tour, on serre un peu plus fort.

Vendredi dernier, le Premier ministre grec, Andréas Papandréou, a annoncé : « Nous avons mis au point un plan, nous avons pris des mesures difficiles et douloureuses. Mais les marchés n’ont pas répondu. »

D’où un nouveau train de mesures destructrices contre les retraites ouvrières, les salaires, les services publics, et contre le peuple grec tout entier.

Ainsi l’exigent les « marchés », c’est à- dire de grands groupes de spéculateurs, des multinationales et des capitalistes.

Qui donnera tort au peuple grec de manifester aux cris de « Dehors le FMI ! » ?

On nous dira : la Grèce n’est pas la France.

Soit…

Jean-Pierre Jouyet préside l’Autorité des marchés financiers (le « gendarme de la Bourse »).

Sur Canal +, ce 27 avril, il déclare : « La question des retraites va être une question absolument centrale. Pour les marchés, les signes qui seront donnés en termes de réforme des retraites sont extrêmement importants sur la volonté des autorités françaises d’assainir à moyen terme le système des finances publiques. »


On sent poindre la menace : gare à vous si la « réforme des retraites » ne répond pas à l’attente des marchés…

Et l’on nous parle de « débattre » de la « réforme » des re traites ?

Avec qui ?

Avec les marchés financiers qui en réclament et en réclameront toujours plus ?

L’heure approche à grands pas de combattre toute tentative de « réforme ».

Sur quelle base ?

L’une des organisations qui soutient l’appel Copernic (lire page 8) écrit : « La revendication qui fédère est le maintien de l’âge de départ légal à 60 ans » (1).

La seule revendication qui fédère serait le départ légal à 60 ans ?

Comment faut-il comprendre cette formule ?

Peu importerait qu’il y ait une décote ?

Peu importerait l’âge de départ à taux plein ?

Peu importeraient la durée de cotisation ou les attaques contre les prétendus privilèges des retraites des fonctionnaires, des régimes spéciaux ou des régimes particuliers ?

Avons-nous bien compris ?

Il y a danger.

Décréter qu’une seule revendication fédère, c’est annoncer par avance qu’on est prêt à lâcher sur les autres.

C’est mettre le doigt dans l’engrenage.

Répétons-le : il n’y a aucune raison de céder quoi que ce soit des régimes de retraite existants (2).

La base de l’unité, c’est celle qu’ont dégagée dans la discussion commune, le 24 avril au matin, les travailleurs et militants de toutes tendances réunis à l’invitation du POI à Paris.

Il y avait là des adhérents du POI, mais aussi, nombreux, des adhérents, militants, responsables et élus du Parti socialiste, du Parti communiste, du Parti de gauche, des syndicalistes de toutes tendances et de toutes opinions.

Tous sont tombés d’accord pour dire que la seule base possible de l’unité, c’est « Aucun consensus avec Sarkozy ! Ne touchez pas à nos retraites ! »

Il s’agit maintenant de déployer la campagne.

De faire signer en masse le mandat.

De le diffuser.

D’organiser dans tout le pays des diffusions, des prises de parole publiques, des meetings, des réunions publiques.

Que se constitue le réseau le plus serré des comités pour l’unité, militants de toutes tendances s’agrégeant en un solide bloc ouvrier pour aider à dégager la voie de l’action unie de toute la classe ouvrière, contraignant le gouvernement à renoncer.

C’est maintenant qu’il faut y aller.


Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI



(1) Comité exécutif du NPA, le 19 avril.
(2) Est disponible auprès des adhérents l’argumentaire édité par le Parti ouvrier indépendant : « 6 questions, 6 réponses » sur les retraites


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Message par Front Unique » 09 Mai 2010, 15:50

Informations Ouvrières N° 96 semaine du 6 au 13 Mai 2010

L'EDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Un point d’appui

Dans toute la France se constituent ces jours-ci les comités pour l’unité pour : « Aucun consensus avec Sarkozy ! Ne touchez pas à nos retraites ! »

Aux côtés des adhérents du Parti ouvrier indépendant, ce sont maintenant des milliers de travailleurs, de militants syndicaux, et aussi de militants du Parti communiste, du Parti de gauche, du Parti socialiste, qui construisent ces comités (lire pages 8 et 9).

Au même moment, à l’Assemblée nationale, les députés du Parti socialiste ont, ce 3 mai, voté avec l’UMP la participation de la France au « plan d’aide » à la Grèce.

« Le Parti socialiste votera ce plan d’aide, mais ne vote pas le plan d’austérité », a précisé Benoît Hamon, porte-parole du PS, « regrettant » que « ce plan soit conditionné à une cure d’austérité ».

Est-il possible de distinguer le prêt à la Grèce des 110 milliards d’euros et les mesures anti-ouvrières du gouvernement Papandréou ?

80 milliards sont subordonnés par l’Union européenne à un plan de retour aux critères de Maastricht.

Quant aux 30 milliards du Fonds monétaire international, ils sont régis par la clause dite de « conditionnalité » : tout pouvoir au FMI et à ses experts pour contraindre, à tout moment, à des mesures encore plus meurtrières !

On comprend que l’ancien directeur du Fonds monétaire international, Michel Camdessus, n’ait pas hésité, naguère, à déclarer: la conditionnalité est « la raison d’être du FMI ».

Son successeur, le « socialiste » Strauss-Kahn, se dit « admiratif de l’extrême rigueur choisie par le gouvernement Papandréou, qui a préféré de durs sacrifices immédiats pour sortir au plus vite son pays de la crise ».

Trêve d’hypocrisie !

Voter le « plan d’aide » à la Grèce, c’est voter le plan Papandréou-FMI, qui repousse l’âge de départ à la retraite de 53 à 65 ans, ampute les salaires et remet en cause nombre d’acquis arrachés par la lutte de classe.

Et dans un seul but : renflouer les banques pour la troisième fois en deux ans !

Président (PS) de la commission des finances de l’Assemblée nationale en France, Jérôme Cahuzac justifie le plan anti-ouvrier de Papandréou et ajoute : « Ne confondons pas tout, ni l’âge légal, l’âge moyen de départ en retraite, ni les durées de cotisation, et pas davantage les questions internationales et celles qui relèvent de la politique interne. »

Ce serait tout mélanger que de dire que le plan Papandréou contre les travailleurs grecs et le plan Sarkozy contre nos retraites répondent aux mêmes exigences du capital financier et des spéculateurs ?

Ce serait tout mélanger que de dire : unité des travailleurs de toute l’Europe contre les plans destructeurs dictés par l’Union européenne et le FMI, annulation des plans ?

Non, ce n’est pas tout mélanger.

C’est répondre à l’exigence commune des travailleurs de toute l’Europe.

Plus que jamais, l’heure est à forger politiquement l’unité entre travailleurs et militants de toutes tendances pour affirmer : Aucun consensus avec Sarkozy !

Aucune union sacrée !

Ne touchez pas à nos retraites !

Il s’agit d’aider à la mobilisation ouvrière, qui, dans notre pays, sur le terrain de la lutte de classe, bloquera le plan destructeur de nos retraites.

Ce qui constituera un point d’appui pour le combat légitime de résistance des travailleurs et du peuple grecs, des travailleurs et des peuples de toute l’Europe.


Daniel GLUCKSTEIN
secrétaire national du POI


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Message par Valiere » 10 Mai 2010, 08:36

Des réunions unitaires ont lieu un peu partout. Ce qui serait quelque peu déroutant c'est d'avoir des comités autour du POI, d'autres d'Attac ou du NPA.
L'unité ne se fait pas sur n'importe quoi, certes mais on peut essayer de se voir et discuter...
Pour la première fois depuis longtemps les militants du POI vont dans les réunions unitaires...Qu'en restera t-il?
Valiere
 
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Message par Front Unique » 12 Mai 2010, 20:38

Informations Ouvrières N° 97 semaine du 13 au 19 Mai 2010

L'EDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

La messe n’est pas dite.

Stupéfaction ?

Indignation ?

Colère ?

Lequel de ces sentiments l’emporte, ce lundi 10 mai, quand les travailleurs apprennent que 750 milliards d’euros sont mobilisés une nouvelle fois pour sauver les banquiers et les spéculateurs ?

Fillon vient d’annoncer un plan meurtrier contre les salaires, les retraites, les services publics, comme tous les gouvernements d’Europe.

Les « marchés », nous dit-on, sont « apaisés » (lire le communiqué du secrétariat permanent du POI).

Quelques jours plus tôt, le vendredi 7 mai, Les Echos commentent le plan de rigueur de Fillon.

Les mesures du gouvernement, écrit ce porte-parole du capital financier, s’inscrivent dans « la suite de la série “Urgences sur les finances publiques”, dont l’épisode majeur de 2010 est une réforme des retraites dont l’épilogue — le report de l’âge légal de départ — est déjà connu ».

Ainsi donc, « l’épilogue » serait déjà connu, la messe serait dite : quoi que fassent les travailleurs et leurs organisations, cela ne servirait à rien, la contre-réforme des retraites passerait !

Qu’est-ce qui donne à la classe capitaliste et à ses représentants une telle morgue ?

Au lendemain de l’annonce des 750 milliards d’euros offerts aux spéculateurs, après que tous les gouvernements d’Europe et Obama lui-même ont applaudi à cette initiative, le Parti socialiste a, dans un communiqué, salué ce « premier pas », précisant : « Mieux vaut tard que jamais. »

Quant à L’Humanité, son éditorial du 11 mai débute par ces mots : « La création enfin d’un fonds d’entraide et de solidarité européenne que nous avions souhaité marque un tournant important dans l’histoire de la construction européenne. »

750 milliards d’euros pour venir en aide aux capitalistes et aux spéculateurs : un « premier pas » (PS) que le PCF avait « souhaité » ?

Pourtant le lien, étroit, est évident entre le plan d’aide aux capitalistes et les attaques contre la classe ouvrière.

Alors, comment comprendre que les dirigeants du Parti socialiste et du Parti communiste se joignent au choeur de tous ceux qui se congratulent de la décision prise à Bruxelles (en réalité : à Washington) ?

De toute évidence, cette Union sacrée guidée par l’Union européenne et le Fonds monétaire international rassure les capitalistes et le gouvernement.

Est-ce pour cela qu’ils veulent croire la bataille des retraites déjà gagnée pour eux ?

Certes, la situation est difficile, nombreux sont les obstacles.

Mais dans une situation où la classe ouvrière subit les coups les plus meurtriers, le travailleur — qu’il soit du public ou du privé, qu’il sympathise avec le Parti socialiste ou le Parti communiste, ou tout autre parti, qu’il soit syndiqué ou non — veut garder sa retraite.

Comme il veut garder ses droits et ne pas voir liquider les acquis arrachés de haute lutte par les générations précédentes.

Ces questions ne peuvent se résoudre, en dernière analyse, que sur le terrain de la lutte de classe directe.

Rien n’est dit, rien n’est joué.

« Ne touchez pas à nos retraites ! Aucun consensus avec Sarkozy ! » : jamais ce mot d’ordre n’a autant été d’actualité. Il s’exprime aujourd’hui dans l’activité constante des comités pour l’unité. Et, singulièrement, dans la préparation du meeting du 28 mai à Paris.


Daniel Gluckstein
secrétaire national du POI


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Message par Valiere » 13 Mai 2010, 08:08

"« Ne touchez pas à nos retraites ! Aucun consensus avec Sarkozy ! "

ce mot d'ordre me convient totalement et je pense que le POI devrait le défendre partout, dans IO, dans les comités, dans la rue et dans FO !
Valiere
 
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Message par Front Unique » 19 Mai 2010, 21:45

Informations Ouvrières N° 98 semaine du 20 au 26 Mai 2010

L'EDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Qui décide ?

Si l’on en croit le dictionnaire Le Robert, le mot « démocratie » désigne une « doctrine politique d’après laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens, au peuple », et aussi une « organisation politique (souvent la République) dans laquelle les citoyens exercent cette souveraineté ».

Sommes-nous encore en démocratie ?

Autrement dit : à qui appartient la souveraineté dans la France de 2010 ?

Qui décide ?

L’Union européenne décrète que ses critères de Maastricht étant bousculés par « la crise », elle doit contrôler désormais directement le budget des Etats.

Le Fonds monétaire international dicte aux gouvernements européens les mesures à prendre contre les retraites, la Sécurité sociale, les salaires, pour alimenter le fonds des 750 milliards d’euros de soutien aux… « marchés » !

Les « marchés »… terme vague qui recouvre en réalité une poignée de multinationales, de fonds spéculatifs et de capitalistes.

Sommes-nous encore en démocratie quand Obama lui-même téléphone à Angela Merkel, Sarkozy, Zapatero, pour s’assurer que les mesures prises par les différents gouvernements seront conformes aux besoins de l’impérialisme américain ?

Sommes-nous encore en démocratie quand les « marchés », le FMI, l’Union européenne sont invoqués par tout gouvernement — à commencer par le gouvernement Sarkozy-Fillon — pour justifier leurs capitulations successives ?

Jusqu’où iront-ils ?

Ils ont donné 460 milliards d’aide aux banquiers et aux spéculateurs voilà un peu plus d’un an.

Ils participent aujourd’hui aux 750 milliards de sauvetage de l’euro.

Ce sont les mêmes qui, au nom des « marchés », de la concurrence libre et non faussée, refusent de prendre la moindre mesure d’interdiction des licenciements. Et ce sont les mêmes qui s’en prennent aujourd’hui aux retraites.

Les dirigeants du PS et du PCF, supposés représenter les intérêts des travailleurs, que font-ils ?

Les dirigeants du Parti socialiste, loyaux vis-à-vis de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (présidé par le « socialiste » Strauss-Kahn), approuvent le plan des 750 milliards d’euros.

Ceux du Parti communiste français mènent une étrange campagne de défense de l’euro : il faut, écrit Francis Wurtz dans L’Humanité, « contrer les fausses bonnes solutions (sortir de la zone euro) », et, selon Paul Boccara dans le même journal, comprendre qu’« on pourrait s’appuyer sur l’euro pour le financement du progrès social et de la coopération en Europe ».

Foutaises et billevesées que tout cela.

Depuis plusieurs semaines, des syndicats grecs manifestent, porteurs de banderoles où ils ont inscrit : « Dehors le FMI, dehors l’Union européenne ! »

Ils ont raison !

Ceux qui, en France, refusent de rompre le lien qui les unit au cadre de l’Union européenne et du Fonds monétaire international s’interdisent d’aider le peuple à reconquérir sa souveraineté et à établir la démocratie.

Un rappel : dans sa définition moderne, le terme « démocratie » a surgi en 1791, dans la mobilisation du peuple imposant la rupture avec l’ancien cadre institutionnel.

Aujourd’hui, qu’il s’agisse des retraites ou de l’ensemble des droits et garanties du peuple travailleur, on en revient à la même réalité : l’action de masse, unie et efficace, pour l’emporter, devra imposer la rupture de tout consensus, de toute « Union sacrée » forgée sur l’autel de l’Union européenne et du FMI.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


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Message par Valiere » 20 Mai 2010, 07:17

Là je suis d'accord : oui dehors de l'Union européenne! et qu'on arrête à semer des illusions.
Cela étant dit l'inion européenne n'est pas responsable de tous les maux. Les gouvernements français y compris de "gauche" que nous avions auraient pu refuser d'appliquer les directives et même de les devancer!
Valiere
 
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Message par lucifer » 20 Mai 2010, 07:18

(Front Unique @ mercredi 19 mai 2010 à 22:45 a écrit : Informations Ouvrières N° 98 semaine du 20 au 26 Mai 2010

Extraits:

L'EDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Qui décide ?

"Si l’on en croit le dictionnaire Le Robert, le mot « démocratie » désigne une « doctrine politique d’après laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens, au peuple », et aussi une « organisation politique (souvent la République) dans laquelle les citoyens exercent cette souveraineté ».

Sommes-nous encore en démocratie ?"

"Ceux qui, en France, refusent de rompre le lien qui les unit au cadre de l’Union européenne et du Fonds monétaire international s’interdisent d’aider le peuple à reconquérir sa souveraineté et à établir la démocratie."

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI

On croit réver ?,cet édito est signé du secrétaire national représentant du principal courant du POI,le CCI.

Le "Républiquain Nationaliste"fait allegrement disparaitre le Communiste Révolutionaire Internationaliste.Tout d'abord éxit la lutte de classe,on fera référence au "peuple",ca sent l'union sacrée qui approche.

Ensuite on parlera de la démocratie en générale,on ne la désignera pas pour ce qu'elle est,cette démocratie bourgeoise que nous connaissons depuis quelques générations,celle qui envoya nos peres et nos grand-peres a la boucherie mondiale,celle qui fit massacrer par sa police des centaines de manifestants Algériens,etc....

Vous demandez,naivement,Mr Daniel Gluckstein si nous sommes encore en démocratie,et bien moi je vous répond oui,nous ne sommes pas sortie de cette démocratie bourgeoise,ou pendant quelques dizaines d'années,les possédants se sont tantot empoignés,tantot mis d'accord sur le dos de notre classe,pour construire leur Europe.

Et ceux qui détenaient des capitaux libres de circuler sur la planete l'ont emporté sur ceux dont les "biens"et les intérets étaient cantonnés au territoire national,ces derniers ont d'ailleurs obtenus les moyens de se reconvertir,ou en attendant de survivre au détriment de leurs employés.

Alors oui,le camp impérialiste mondial et son FMI est notre ennemi.

Alors oui,le rassemblement des bandits Européens de la C.E.est notre ennemi.

mais je me permettrais,Mr Gluckstein de rajouter,ceux que patriotiquement vous défendez de fait,la bourgeoisie Francaise qui éxiste encore bel et bien et qui utilise son état et sa démocratie,pour opprimer,et les peuples de son ancien empire colonial,et le "peuple" de l'exagone.

Oui,l'imperialisme Francais,bien que secondaire,éxiste encore,et ses dirigeants politiques recherchent,pour les patrons et autres"investisseurs"Francais la meilleur position possible tant en europe qu'a l'échelle de la planete.

Et le role d'un révolutionaire,c'est de commencer par combattre sa propre bourgeoisie,pour pouvoir s'attaquer aux outils continentaux et mondiaux qu'elle a contribué a mettre en place.
lucifer
 
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Message par Valiere » 21 Mai 2010, 07:53

Le POI n'est pas une organisation trotskiste mais un parti ouvrier indépendant qui a choisi un angle d'attaque spécifique de défense de la démocratie.
Certes tu peux comme révolutionnaire être étonné mais quand tu creuses un peu, quand tu lis IO et que tu regardes ce qu'ils font, tu ne peux que constater que sur le terrain de la défense de retraite leur ligne est correcte à 100%
Pour moi là est l'essentiel
Valiere
 
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