Informations Ouvrières

Message par Valiere » 13 Août 2010, 07:15

Yannalan, il ne s'agit pas d'une contradiction mais d'une même ligne : la défense des acquis.
Nous en avons déjà causé dans le poste et ici
Valiere
 
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Message par Crockette » 13 Août 2010, 15:24

pour l'instant au marché j'ai pas vu des dizaines de gens se précipiter sur les pétitions du POI...

mouais bon, on sera ptêtre des dizaines de millions dans la rue..en septembre...
on sait jamais... :sleep:

Crockette
 

Message par Valiere » 14 Août 2010, 08:24

En attendant ils sont là régulièrement sur le marché et ceci comme LO et générallement ils accrochent bien le "public"
Valiere
 
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Message par Crockette » 14 Août 2010, 14:01

tu as raison la dessus.... :sleep:

c'est du temsp libre qu'ils consacrent au militantisme et ça se respecte.
il me viendrait jamais à l'esprit de faire "le kéké" devant eux.

mais j'attaquais plutot le poste du POI et ses grandes envolées enthousiastes et dithyrambiques et pas les militants.
Crockette
 

Message par Valiere » 17 Août 2010, 10:06

Leur enthousiasme est rafraîchissant et quand je lis les éditos de IO j'ail'impression de ne pas vieillir !
Valiere
 
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Message par Front Unique » 18 Août 2010, 22:27

Informations Ouvrières N° 111, semaine du 19 au 25 Août 2010

L'EDITORIAL de Daniel GLUCKSTEIN

Une inquiétante dérive : comment y répondre ?

La Courneuve, 21 juillet: une femme traînée à terre avec son bébé par des policiers expulsant des familles entières de la barre Balzac.

Montreuil, 14 août: des familles de Roms expulsées, les forces de l’ordre triant entre les hommes arrêtés d’un côté, les femmes et les enfants de l’autre.

Ces images ont fait le tour du monde entier.

Pendant ce temps, la loi se prépare, qui menace de remettre en cause la nationalité française pour des citoyens d’origine étrangère naturalisés.

Cette surenchère démagogique, qui désigne l’étranger, le « sans-papiers », le Français d’origine étrangère comme responsable de tous les maux, cache mal la panique qui saisit les sommets de l’Etat.

Car enfin…

Qui est responsable de la situation quand il manque plusieurs millions de logements, quand le taux de chômage des moins de 25 ans dépasse les 50 % dans les quartiers populaires, quand 260 000 emplois industriels sont détruits en cette seule dernière année ?

Les responsables de cette situation —qui est la racine sociale profonde d’une insécurité généralisée—, ce sont ceux qui, aux sommets du gouvernement et des multinationales, imposent les plans de désindustrialisation, suppriment un emploi sur deux dans la fonction publique, ferment les centres de Sécurité sociale, les lits dans les hôpitaux, les classes dans les écoles.

Responsables —et nul autre— ceux qui sacrifient tout aux exigences du « renflouement de l’euro » et des grandes banques avides de récupérer les centaines de milliards partis en fumée dans la spéculation.

Ceux-là sont responsables de la dégradation sociale généralisée.

Ce sont les mêmes qui, assaillis par les affaires nées de la décomposition de leur régime, confrontés à la résistance croissante contre leurs plans destructeurs, montent cette cabale contre la composante d’origine immigrée de la classe ouvrière de notre pays.

Et derrière cette composante, c’est n’importe quel secteur de la jeunesse ou de la classe ouvrière qui peut voir, demain, ses droits et garanties piétinés et livrés à l’arbitraire et la répression.

La dérive en cours inquiète, à juste titre, travailleurs et démocrates.

Comment y répondre ?

Des personnalités (1) appellent à manifester le 4 septembre contre la « démarche » du gouvernement.

Elles se prononcent pour « le nécessaire respect de l’ordre public », invitent le gouvernement à cesser de « fouler aux pieds la Constitution » et de « mettre en péril la paix civile ».

Est-ce vraiment de cette manière que l’on va s’opposer à la dérive en cours ?

La Constitution de la Ve République ?

Insérée dans l’Union européenne, elle est le cadre qui organise la destruction massive des emplois, des services publics et des droits ouvriers et démocratiques.

Défendre la Constitution permettrait de bloquer l’offensive contre la démocratie ?

On est en droit d’en douter.

L’intention du gouvernement est de diviser la classe ouvrière et la jeunesse.

Le meilleur moyen de lui couper l’herbe sous le pied, n’est-ce pas de forger l’unité de la classe ouvrière et de la jeunesse, toutes origines confondues, contre les mesures antidémocratiques en préparation, comme pour imposer, sur le terrain même de la lutte de classe, la défense et la reconquête de tous les droits ?

Et pour commencer: l’unité de la classe ouvrière et de la jeunesse pour imposer le retrait de la contre-réforme des retraites, par la grève interprofessionnelle, le 7 septembre prochain.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


(1) Parmi lesquelles les principaux responsables du Parti
Front Unique
 
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Message par lucifer » 19 Août 2010, 08:09

Je sais pas pour vous zotes,mais pour ma part,sur ce coup la,et malgres toutes les divergences qui subsistent,je me sens plus proche du POI que du NPA.Il semblerait que la défense de la république et les positions de classe se soit inversées.
lucifer
 
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Message par redsamourai » 19 Août 2010, 09:55

oui, cet édito fait dans l'ensemble plaisir à lire!
redsamourai
 
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Message par NEIL » 19 Août 2010, 22:30

Mouais...Un détail : Est-ce que le POI sera à la manif du 4 ? LO dit : sous notre propre bannière : celle de la solidarité de classe et sûrement pas la défense de la "démocratie" bourgeoise. (cf LO 1293 page 5).
NEIL
 
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Message par Front Unique » 26 Août 2010, 11:21

Informations Ouvrières N° 112, semaine du 26 Août au 1er Septembre 2010

L'EDITORIAL de Daniel GLUCKSTEIN

Paradoxe ?

Selon un sondage commandé par Libération, 55 % des Français souhaiteraient que « la gauche gagne la prochaine présidentielle ».

Mais 57 % pensent qu’une fois au pouvoir, « elle ne ferait pas mieux que la droite ».

Paradoxe ?

En apparence seulement.

Le rejet de la politique réactionnaire et anti-ouvrière du gouvernement Sarkozy- Fillon grandit de jour en jour.

Mais par quoi remplacer le gouvernement Sarkozy-Fillon ?

Par un gouvernement Strauss-Kahn, directeur du FMI, qui dicte des plans de destruction contre les peuples du monde entier (1) ?

Par un gouvernement qui ferait « travailler au-delà de 60 ou 65 ans » et imposerait « l’allongement de la durée de cotisation », comme l’a proposé Marisol Touraine au nom du groupe PS à l’Assemblée nationale en juillet dernier ?

Par un gouvernement qui ferait « regrouper l’ensemble des régimes de retraite du public et du privé », comme l’a proposé Roland Muzeau au nom du PCF à l’Assemblée nationale ?

C’est vrai : si c’est pour continuer à se soumettre aux exigences destructrices de la classe capitaliste — et du FMI et de l’Union européenne, qui en sont l’instrument —, un gouvernement des « partis de gauche » n’obtiendrait pas des résultats différents de ceux du gouvernement actuel.

Mais est-ce inéluctable ?

Est-il impensable que des mesures soient prises par un gouvernement pour défendre la force de travail ?

Qu’est-ce qui empêcherait un gouvernement de maintenir la totalité des régimes de retraite, de rétablir la Sécurité sociale dans ses fondements de 1945, d’interdire les licenciements, d’annuler les mesures de renflouement des banquiers et spéculateurs ?

Qu’est-ce qui empêcherait un gouvernement de renationaliser le système bancaire pour mettre ses milliards au service d’un plan de reconstruction de l’économie, recréant les centaines de milliers de postes de travail supprimés dans l’Education nationale, les hôpitaux et l’ensemble des services publics ?

Qu’est-ce qui l’empêcherait ?

L’Union européenne, le traité de Maastricht, son euro et son pacte de stabilité ?

Précisément…

Rompre avec ce carcan destructeur est la condition pour rompre avec la situation actuelle et sauver la classe ouvrière et la jeunesse du désastre en cours.

Le premier pas dans cette voie, c’est le retrait de la contre-réforme réactionnaire sur les retraites.

Chargé de la fonction publique, le ministre Tron a déclaré que la question n’était pas de savoir si la manifestation du 7 septembre serait importante, mais « si, oui ou non, les retraites ont besoin d’une réforme ? La réponse est oui. »

Une manière de s’appuyer sur le consensus dessiné à l’Assemblée nationale en juillet et répété ces tout derniers jours dans des déclarations affirmant qu’il est possible d’obtenir de ce gouvernement « une bonne réforme » prenant en compte les revendications ouvrières.

Qui peut croire qu’un gouvernement qui mène, dans tous les domaines, une politique réactionnaire va se métamorphoser en gouvernement garantissant les intérêts de la classe ouvrière ?

Cela ne se peut.

Ce qui, en revanche, est possible, c’est que la lutte de classe unie sur le mot d’ordre de « Retrait ! » lui impose de retirer purement et simplement son projet.

En cette rentrée, cette question concentre toutes les autres.

Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI


(1) Le rapport du FMI sur la France (juillet) salue « la réforme des retraites (comme) un élément clé de la stratégie d’assainissement » et l’appelle à « poursuivre les efforts visant à mieux maîtriser les dépenses de santé ».

Front Unique
 
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