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Message par tour » 19 Fév 2007, 07:17

Abounouwas,

tu dis "fourre-tout"..
G.Schivardi est le candidat du Comité National
— pour la défense des 36 000 communes face à l’intercommunalité forcée ;
— pour la défense des services publics de proximité (bureaux de poste, services de l’Equipement, hôpitaux, maternités, perceptions...) ;
— pour la République une, indivisible et laïque ;
— pour la restauration de l’école publique et l’abrogation des lois antilaïques ;
— pour la défense de toutes les conquêtes sociales, du droit au travail, de la Sécurité sociale ;
— pour l’Assemblée constituante souveraine ;
— pour la reconquête de la souveraineté nationale et du droit imprescriptible de la nation à nationaliser ou à renationaliser les services clés de l’économie ;
— pour la rupture avec l’Union européenne, comme 55 % de citoyens l’ont exprimé par leur vote le 29 mai 2005 ;
— pour l’union libre et fraternelle des peuples libres d’Europe.

Ce Comité est constitué de Maires de petites communes, et de syndicalistes de la sécu, d'EDF GDF, des DDE, des hôpitaux, de la métallurgie...

C'est pas un parti.

Après, G.Schivardi écrit des communqués, comme tous les candidats, au fur et à mesure de la campagne...

C'est clair.
tour
 
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Message par Jacquemart » 19 Fév 2007, 07:46

a écrit :pour la reconquête de la souveraineté nationale

La souveraineté nationale, ça n'a jamais rien été d'autre que la souveraineté de la bourgeoisie. Laisser croire le contraire, parler en "démocrate", c'est être un sacré menteur et se placer sur un tout autre terrain que celui des intérêts des travailleurs.
Je ne dis pas ça pour avoir une réponse - il y a belle lurette que j'y ai renoncé - mais juste pour que Tour n'ait pas l'impression qu'on ne sait pas lire.
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Jacquemart
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 16:14

Jacquemart,

Je suis
pour la souveraineté nationale.
pour une démoratie politique où le peuple est souverain.
pour l'indépendance de la France.
pour l'union libre des peuples libres d'Europe.
pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Et alors ?

Il faut instaurer une réelle démocratie politique en France, avec contrôle du mandat des élus, élus révocables, et avec salaire moyen d'un ouvrier.

Je suis contre que la BCE et l'UE et Bush imposent à mon pays ce qu'il a à faire: quel budget il doit adopter, quelle diplomatie étrangère il doit avoir etc...

C'est ça la souveraineté nationale.
C'est un aspiration naturelle et légitime de tous les peuples du monde entier.

Je vois pas ce qu'il y a de bourgeois là dedans.
tour
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 16:24

La décision souveraine de l’Etat n’exige-t-elle pas que les entreprises qui licencient, ferment, délocalisent, que les moyens de production menacés de destruction soient, en rupture avec l’interdiction de l’Union européenne, mis sous la protection de l’Etat, nationalisés et que la production soit réorganisée?
tour
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 16:30

Nous devons constater que si nous respectons le cadre de l’Union européenne, nous nous condamnons nous-mêmes à tout laisser passer. y a-t-il une autre voie pour les travailleurs et les peuples que de rompre avec l’Union européenne, avec ses institutions, s’ils veulent survivre ?

Y a-t-il une autre voie vers la paix, la justice sociale et le progrès sur l’ensemble du continent européen ?

tour
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 16:35

Tous les peuples et les travailleurs d’Europe sont confrontés aux mêmes problèmes. Par la destruction de leur droits et conquêtes politiques et sociaux, l’Union européenne est en train de démanteler la souveraineté de leurs états et les cadres juridiques dans lesquels ces conquêtes ont été arrachées et inscrites. On casse les nations en régions, directement subordonnées au gouvernement européen – la Commission européenne – qui utilise le soit disant Parlement européen, qui n’a ni légitimité démocratique, ni aucune compétence, comme une décoration bureaucratique et coûteuse. Cette création supranationale et antidémocratique est doublée d’un réseau de bases militaires, armées jusqu’aux dents et prêtes à intervenir à chaque instant, pour préserver la paix et la discipline dans le cadre du « nouvel ordre mondial » et pour protéger les sacro-saints intérêts du capital multinational.
tour
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 16:40

On sait bien que cela n’est pas réservé à l’Europe. On sait bien que ces plans de balkanisation, de division on les retrouve aussi sous l’égide du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, on les retrouve sous l’égide de l’Union africaine, sous le vocable du Grand Maghreb arabe, du Grand Moyen-Orient, d’Alca, de Mercosul et chaque fois, on retrouve les mêmes ingrédients : privatisations, destruction des nations, conflits ethniques artificiellement provoqués, guerres, communautarisme, destruction de toutes les formes de la démocratie.



Mais reconnaissons que si ces phénomènes ont lieu sur d’autres continents, ils prennent sur le nôtre un relief particulier parce que l’Union européenne, comme institution organise ce dépeçage. Et d’ailleurs, même si ce n’est pas au même niveau, nous savons que dans nos pays respectifs, quelles que soient les formes par lesquelles l’histoire a bâti l’unité des nations, cette unité est aujourd’hui menacée, dépecée au nom de la prétendue régionalisation, de l’Europe des régions. On le voit en Allemagne avec la réforme en cours des Länder, on le voit en Italie avec la réforme « vingt petites Italies » de M. Prodi, lorsqu’il était chef du gouvernement, on le voit sous d’autres formes en Espagne. On le voit en France où les régions françaises, quasiment toutes dirigées par la gauche, peuvent disposer d’une ambassade à Bruxelles, auprès de l’Union européenne et ne se privent pas de le faire.



Dans la proposition qui vous est faite, il est question de construire une Entente européenne des travailleurs. Pourquoi ? Parce que le débat n’est pas entre ceux qui seraient pour l’Europe – c’est-à-dire pour l’Union européenne – et ceux qui seraient contre l’Europe, c’est-à-dire affectés d’on ne sait quel syndrome de repli nationaliste. Le débat est entre ceux qui sont pour la guerre et le dépeçage des nations, l’Europe de la balkanisation, l’Europe du morcellement des nations et de la démocratie et ceux, dont nous sommes, qui opposent à cette Europe de mort, de guerre et de misère, c’est-à-dire à cette Union européenne, l’union libre des peuples et des nations libres d’Europe.
tour
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 16:46

J'ai posté ces 4 extraits d'interventions du CR de la
La conférence européenne s’est tenue à Berlin les 25 et 26 février 2006
à l'initiative de l'Entente Internationale des Travailleurs, et dans laquelle était le PT.

Sincérement, je pense pas qu'on puisse taxer de nationalistes G.Schivardi et son Comité National qui ont soutenu cette conférence.



tour
 
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Message par Ottokar » 19 Fév 2007, 17:24

(tour @ lundi 19 février 2007 à 16:14 a écrit :
Je vois pas ce qu'il y a de bourgeois là dedans.

TOUT ! à commencer par le langage ! l France n'est pas "MON pays", je laisse ce vocable aux bourgeois. Non seulement "les prolétaires n'ont pas de patrie" comme disait Marx, mais dans "ton" pays, il ya des gens qui ne sont pas français et sont nos frères, des travailleurs d'origine étrangère qui militent à nos côtés dans les syndicats, font partie de nos partis (et c'est heureux !). Et puis dans "ton" pays, il y a des gens qui me sont étrangers, et que je combats, les bourgeois.

Du coup, je ne suis pas spécialement pour la souveraineté nationale de la France (que personne ne menace), je ne suis pas plus un "démocrate" mais je suis un communiste pour la "dictature du prolétariat", etc. etc.

Mais on n'est pas à la maternelle ici. C'est un forum d'amis de LO, de marxistes révolutionnaires. On te répond parce qu'on est polis, mais ça commence à bien faire !

Ce qui est affligeant, ce n'est pas tant tes idées, tu es libre d'avoir les idées que tu veux, mêmes nationalos, même absurdement nationalo je dirais, quand personne ne la menace, ta Frrrrrrrance, c'est l'image que tu renvoies de nos camarades du PT, qui dans le temps, se réclamaient du communisme et du trotskysme...
Ottokar
 
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Message par tour » 19 Fév 2007, 18:02

Les acquis sociaux et politiques, que nous avons conquis en tant que classe, existent dans nos cadres nationaux respectifs. Ainsi les systèmes de sécurité sociale en Allemagne sont réglés par la législation sociale. Ainsi les conventions collectives de branche existent également dans le cadre national, de même que nos organisations — car la lutte de classes n’est certes pas nationale dans son contenu, mais elle l’est dans sa forme (Manifeste du parti communiste, 1848). La résistance contre la destruction de nos acquis s’organise d’abord sur la base de nos cadres nationaux respectifs.

Au nom de l’ « Europe des régions », l’Union européenne exige la dissolution des Etats nationaux. En Allemagne, cette « contribution à la progression de l’Union européenne » prend expressément la forme de la réforme du fédéralisme, qui serait « la plus grande réforme depuis 1945 ».


Encore une intervention de la Conférence de Berlin dont je parlais dans mon post précédent.

tour
 
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