L'armée française est prête.

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10 h 06 : M. Teissier n'exclut pas une participation militaire française

La France n'a jamais exclu d'intervenir militairement contre l'Irak, s'il était prouvé que le régime de Saddam Hussein détient des armes de destruction massive, a souligné mercredi matin le président UMP de la commission de la défense de l'Assemblée nationale, Guy Teissier. "Nous avons toujours dit et affirmé que nous ne nous priverions pas d'intervenir militairement si la résolution 1441 n'était pas respectée", a-t-il rappelé sur i-télévision. "Si l'on venait à découvrir des armes chimiques ou bactériologiques, nous pourrions intervenir, c'est ce que nous avons toujours dit", a poursuivi M. Teissier, soulignant cependant qu'une telle présence d'armes de destruction massive en Irak n'avait pas été démontrée à ce stade par les inspecteurs en désarmement des Nations unies.

Mardi, l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, Jean-David Lévitte, avait indiqué sur CNN que la France pourrait apporter son soutien à la coalition menée par les Etats-Unis si Bagdad venait à se servir d'armes biologiques ou chimiques. A Paris, le ministère des affaires étrangères a souligné mardi dans la soirée que la position de la France était "inchangée" sur cette question. Lundi, le ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, avait déclaré que "si les Etats-Unis devaient faire face à une situation nouvelle, non prévisible aujourd'hui, d'une crise particulière, chimique, biologique, la France serait à leurs côtés pour marquer sa solidarité". "Nous ne nous sommes jamais calés sur une position pacifiste qui est un concept désuet", a insité mercredi M. Teissier.

Prié de dire si les forces françaises avaient été placées en état d'alerte, le président de la commission de la défense de l'Assemblée nationale a répondu qu'elles étaient "de manière permanente en état d'alerte". "Le porte-avions Charles-de-Gaulle est actuellement en mer et il suffirait d'un commandement pour qu'il prenne immédiatement la route du Golfe persique", a-t-il noté.

[pelon]

Il ne s'agit ici que de péripéties politiques pour démontrer que les USA n'avaient pas de raison d'intervenir. Le petit impérialisme français se défend avec ses armes.
Nous n'appelerons donc pas Chirac à défendre l'Etat irakien.