http://www.forumamislo.net

cf. tract en fichier joint :




pt.rtf

Donc (tract ci-dessus), si on comprend bien l'encadré, le PT n'a pas trouvé trace d'implication, postérieure au 5/10/2004, des "institutions de Bruxelles" dans les problèmes de logement. Et tout ce qu'il a trouvé,datant donc du 5/10/2004, ce sont des jérémiades de capitalistes de la construction, se plaignant que "Bruxelles" ne s'élève pas contre des "aides publiques aux sociétés publiques de HLM", autrement dit constatant, en le regrettant, que la formule-titre du tract du PT : "LA DESTRUCTION DES HLM imposée par l'Union européenne" est fausse.

CQFPD (Ce qu'il ne fallait pas démontrer)

Ne serait-il pas plus simple, et plus conforme à la réalité, de dire que depuis des dizaines d'année, les pouvoirs publics se lavent les mains du problème, chronique, du logement.

Plus je relis IO et plus je pense que le PT nous joue du poujadisme.
On peut défendre les services publics et il faut le faire
On peut et on doit défendre quelques principes républicains
sans défendre la République bourgeoise car sinon on en tire les conséquences et on fait comme Respiublica et le PR on se trouve des alliés sur l'autre rive!

a écrit :Est-il possible de régler la question du logement sans exiger des pouvoirs publics un plan de construction massif de HLM, le retour aux organismes HLM des années 1960, le retour à l'aide à la pierre, et donc la rupture avec Maastricht ? Faut-il le dire, oui ou non ?

Ben non, faut pas le dire ! car tout le reste du tract, la dénonciation de l'hypocrisie de Borloo et consorts qui PARLENT du logement mais ne font pas ce qu'il faut, elle me va parfaitement.
C'est d'ailleurs ce qu'on constate au niveau des communes, pas des 36 000 communes, mais des grosses communes touchées par les plans de rénovation urbaine de Borloo. L'habitat social est détruit, comme ces vieilles barres dégueulasses ou ces tours pas entretenues depuis des lustres, mais ce qu'on reconstruit c'est plutôt de la "mixité sociale", en clair de l'habitat locatif, privé ou pas, mais beaucoup moins social. Les pauvres sont expulsés de ces vieux immeubes, et recasés comme on peut, plus loin, souvent plus mal. Ceux qui peuvent payer, ceux qui ont un boulot, c'est parfois mieux mais plus cher. Les autres c'est pareil ou pire.

Il n'y a pas besoin de rajouter Maastricht pour ça. il suffit de s'en prendre directement au maire, au préfet, aux HLM, à la politique du gouvernement, bref à ceux sur qui la population peut faire pression. Leur indiquer Bruxelles, c'est leur indiquer la lune...