Deux camarades emprisonnés en région parisienne

Message par Guadarango » 06 Mars 2008, 19:51

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=93846

Mercredi 23 janvier 2008


Fontenay-sous-Bois : trois camarades mis en examen pour un fumigène dans le Val-de-Marne


Samedi 19 janvier en début d’après-midi dans le Val de Marne, 2 personnes se font contrôler par la BAC en rentrant dans leur voiture. Les policiers procèdent à une fouille et trouvent un fumigène "fait soi-même". A ce moment là, un ami passe par là et se fait également embarquer.
Au commissariat, les 3 personnes étant fichées politiquement par les RG, les flics s’emballent : le fumigène devient tout à coup un produit explosif. Les 3 sont alors placés en garde-à-vue (pour 48h) pour association de malfaiteurs, détention et transport de produits incendiaires ou explosifs. La seule chose qu’ils déclarent pendant ces 48 heures, c’est que c’est un fumigène et que les autres accusations sont fausses. Certains de leurs habits sont enlevés de force pour être analysés par la police scientifique. Ils refusent d’être signalisés (photographie, empreintes digitales et ADN).
Le dimanche matin à 8h à Bagnolet (93), le domicile de deux d’entre eux a été perquisitionné pendant 2 heures. Emportés dans leur délire anti-terroriste, la police judiciaire du Val de Marne convoque le déminage, la police criminelle, les RG, et même la brigade anti-terroriste. Evidemment, ils ne trouvent rien d’autre qu’un peu de littérature anti-autoritaire placée sous scellés. La brigade anti-terroriste n’est pas saisie de l’"affaire" puisqu’ils n’ont rien trouvé. Les policiers laissent un appartement ravagé (meubles explosés, matelas éventrés, porte défoncée...)
Au bout de 48 heures, les 3 sont déferrés au parquet de Créteil. Ils passent devant le juge d’instruction qui leur annonce leur mise en examen et l’ouverture d’une enquête pour :
association de malfaiteurs
détention et transport de produits incendiaires ou explosifs en vue de commettre des destructions ou des atteintes aux personnes
refus de se soumettre aux empreintes digitales, ADN et aux photos.
Suite à ça, ils passent à huis clos devant le juge des libertés et de la détention. Les deux premiers arrêtés sont incarcérés à Fresnes et Villepinte en attente du procès. Le troisième est relâché et mis sous contrôle judiciaire. La date du procès n’a pas été fixée parce que le juge d’instruction estime que l’enquête n’est pas close : il est clair que c’est les idées et les pratiques anti-autoritaires qui sont visées par ces investigations.
Exprimons notre solidarité aux copains enfermés pour des idées qui sont aussi les nôtres.


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Le Parisien - mardi 22 janvier 2008


Les anarchistes transportaient une bombe artisanale en kit


ILS N’ONT pas décroché un mot, ont refusé qu’on les prenne en photo, qu’on relève leurs empreintes digitales, et qu’on prélève un peu de leur salive pour leurs ADN. Les trois hommes arrêtés samedi à Fontenay-sous-Bois par la BAC sont soupçonnés d’avoir voulu fabriquer une bombe.
Ils ont été repérés à la limite de Montreuil (Seine-Saint-Denis) alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans une voiture.
Les policiers ont trouvé leur comportement bizarre et ont voulu les contrôler. Le trio a alors cherché à s’enfuir. Dans le coffre de leur voiture, des sacs contenant un mélange de chlorate de sodium et de sucre pesant 2,480 kilos, des clous tordus et de l’allume-feu. Autant d’éléments qui entrent dans la composition d’une bombe artisanale comme les « pipe bombs ».
Ces trois hommes âgés de 34 et 35 ans se sont réclamés d’une mouvance « anarcho-autonome ». Deux d’entre eux ont été formellement identifiés. Habitant Bagnolet en Seine-Saint-Denis, ils animent une association de parcours acrobatiques dans les arbres. Quelques doutes subsistaient hier soir sur l’identité du troisième. Ils ont été déférés devant un juge d’instruction qui les a mis en examen pour transport et détention de bande organisée d’éléments composant un engin incendiaire explosif, préparation d’une destruction, et association de malfaiteurs en vue de commettre une destruction. Le parquet a requis leur incarcération mais c’est le juge des libertés et de la détention qui devaient trancher dans la soirée.

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http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=94855

Jeudi 7 février 2008


Arrestations dans le Val-de-Marne pour un fumigène : quelques précisions


Le 19 janvier dernier, trois personnes sont arrêtées dans le Val-de-Marne en possession d'un fumigène « fait maison », de quelques pétards et de clous tordus. Ces personnes étant fichées aux RG, s'ensuit une garde-à-vue de 48 heures, une perquisition qui ravage un appart, la prison pour deux des interpellés, une libération sous contrôle judiciaire pour le troisième en attente d'un procès. La section anti-terroriste s'est déplacée pour la perquisition mais ne se saisit pas de l'affaire qui reste du domaine correctionnel. Une enquête est ouverte pour association de malfaiteurs, détention et transports d'engins incendiaires ou explosifs en vue de détruire des biens ou de commettre des atteintes aux personnes. Ce fichage et le fait qu'elles ont refusé en garde-à-vue de se soumettre à la « signalisation » (photos, empreintes, ADN) a entraîné ce montage judiciaire très décalé par rapport aux faits. Dans les jours qui ont suivi, les medias en ont encore rajouté coups de titres racoleurs comme dans /Le Parisien/ du 22 janvier « Les anarchistes transportaient une bombe en kit » ou dans l'article du /Monde/ du 2 février. La méfiance vis-à-vis de ce que l'on peut lire dans les medias bourgeois est une évidence depuis toujours, ça l'est encore plus quand les informations proviennent comme ici de fuites policières et relaient la version judiciaire à charge dans cette affaire. Gardons à l'esprit que les copains en taule ne peuvent pas s'exprimer, il est donc essentiel de revenir un peu sur les faits, en connaissance de cause.

Les personnes arrêtées ce jour-là se rendaient à la manifestation contre les centres de rétention qui avait lieu depuis Porte Dorée en direction du centre de rétention de Vincennes. Depuis un mois et demi maintenant, de nombreuses actions et mobilisations ont lieu contre ces centres de rétention, venant des retenus (refus du comptage, émeutes à l'intérieur, grèves de la faim, incendies) comme de l'extérieur (rassemblements, manifestations). Ces rassemblements notamment à Vincennes ont été marqués à plusieurs reprises par l'utilisation de fumigènes, de feux d'artifices et autres pétards pour dérouter la police et signaler aux retenus qui luttent à l'intérieur l'existence de mobilisations à l'extérieur. Rappelons-nous entre autre du 31 décembre où peu après minuit, un feu d'artifice avec fusées, pétards et fumigènes eut lieu près du centre de Vincennes. Il y eut également une manifestation le 3 janvier, une le 5, puis le 19 et encore très récemment le 2 février. Certaines ont réuni plusieurs milliers de personnes et toutes ont donné lieu à l'utilisation de feux d'artifices, de fumigènes ou de pétards. Quant aux « clous tordus » cités par les journaux, ils nous rappellent plutôt des crève-pneus que l'on laisse sur la route pour crever les pneus, des voitures de police et des camions cellulaires de préférence. Ils ont aussi déjà été utilisés plusieurs fois, notamment lors du rassemblement du 31, et nous étions plusieurs à en avoir dans nos poches lors de la manif du 19.

Nous ne cherchons pas ici à adopter un discours de l'innocence, nous savons bien que ce que nous venons de décrire est délictuel, au même titre que n'importe quel rassemblement non-déclaré en préfecture ou que le fait de courir quand la police veut nous arrêter (rébellion). La lutte nous place presque immédiatement dans l'illégalisme. Nous voulons rappeler le contexte de mobilisation politique dans lequel ces arrestations ont eu lieu. Nous voulons aussi dénoncer le montage policier et judiciaire à charge, dénoncer le fait qu'un fumigène et des crève-pneus envoie directement en taule et fait presque basculer dans « l'anti-terrorisme », un concept qui s'applique à de plus en plus de situations.

Cette construction judiciaire a des objectifs évidents : isoler, diviser et faire taire. Isoler les gens arrêtés du reste du mouvement en les qualifiant de « junior terroriste » irresponsables et déconnectés du reste de la société et des mouvements de lutte et de révolte qui la traversent. Faire taire en inspirant la peur à ceux qui luttent. Faire taire un mouvement qui grossit et qui dérange politiquement en se battant pour la fermeture des centres de rétention. Faire taire tous ceux qui luttent contre l'enfermement et le traitement que l'Etat fait subir en France aux classes populaires et aux étrangers. Faire taire en montrant que participer à ces luttes peut envoyer directement à Fresnes ou à Villepinte. Les précédentes manifestations, notamment celle du 5 janvier, avaient déjà été tendues et ponctuées d'échauffourées, notamment lorsque des centaines de personnes ont investi le parking du centre de rétention de Vincennes pour se rapprocher des retenus et échanger avec eux des cris de « Liberté », il y avait d'ailleurs déjà eu des arrestations. Les arrestations du 19 janvier doivent donc être replacées dans le contexte de cette lutte contre les centre de rétention qui a rassemblé dernièrement des milliers de personnes.

La détention de fumigènes et de crève-pneus qui vaut à deux personnes d'être actuellement emprisonnées et leur utilisation sont des pratiques partagées qui font parti de ce mouvement. Il est primordial que tous les gens qui participent ou se sentent solidaires de cette lutte n'oublient pas les copains incarcérés et leur manifeste soutien et solidarité, notamment en relayant l'information, en diffusant ce texte, en en écrivant d'autres ou par d'autres moyens. Parce que nous mobiliser collectivement quand on nous attaque nous rend certainement plus fort que de se replier chacun dans son coin, ne laissons pas la répression s'abattre dans le silence et l'anonymat.

SOLIDARITE AVEC LES CAMARADES INCARCERES

FERMETURE DES PRISONS ET DES CENTRES DE RETENTION
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Message par Guadarango » 17 Avr 2008, 23:17

Rassemblement pour la "demande de mise en liberté" de Bruno lundi 21 avril à 13H00 à la 8ème chambre de la cour d'appel de Paris (Palais de justice, métro Cité)

Arrêtés le 19 janvier 2008 sur la route de la manifestation devant le Centre de Rétention de Vincennes, Bruno et Ivan sont, depuis 3 mois, en détention provisoire à Fresnes et Villepinte.
Ils étaient en possession d'un fumigène "fait maison" (chlorate, sucre, farine), de pétards et de crève-pneus. Ils sont accusés de transport et détention d'explosifs en vue de commettre des atteintes aux biens et/ou aux personnes, d'association de malfaiteurs et de refus de signalisation.

Depuis le début du mois d'avril, leur affaire est "requalifiée" en régime anti-terroriste sous le motif d'une "jonction supposée" avec une affaire qualifiée sous le même régime.

Chlorate entre autres choses

Des actions de solidarité ont déjà eu lieu, notamment lors de la manif du 5 avril à Paris contre les expulsions et les centres de rétention. Une grande banderole "Vive la solidarité avec les sans-papiers. Liberté pour Bruno, Ivan et tous les autres" a été déployée, de nombreux fumigènes allumés et le tract "Noël en rétention, Pâques en prison" a été massivement distribué (le tract appelle d'ailleurs à un concert de soutien à la CIP le 26 avril).

Vendredi 11 avril, il y a eu un rassemblement à Dijon devant la préfecture, en solidarité avec les sans-papiers et Bruno et Ivan.

La demande de mise en liberté de Bruno et Ivan a été rejetée le 4 avril. Ils font appel de cette décision, ils sont donc à nouveau entendu par un juge. L'audience d'Ivan ne va pas tarder, on communiquera la date au plus vite. L'audience de Bruno aura lieu lundi 21 avril. Soyons nombreux à ces audiences pour réclamer la libération de nos camarades.
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Message par Guadarango » 22 Avr 2008, 13:24

Rassemblement de soutien pour Bruno
Lundi 21 Avril 13h30 TGI de Paris

Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour l'audience de demande de liberté conditionnelle de Bruno. L'audience s'étant déroulée à huis-clos les soutiens sont restés dans le couloir et ont crié "liberté pour Bruno, liberté pour les sans-papiers", "pouvoir assassin, justice complice". D'après l'avocat les slogans étaient audibles depuis la salle d'audience et tout le monde a pu se rendre compte que Bruno n'était pas seul, avocats et juges ayant même du mal à s'entendre.

30 minutes après, le groupe s'est retrouvé sur le trottoir derrière une banderole "Vive la solidarité avec les sans-papiers ; liberté pour Bruno, Ivan et les autres".

Le rendu du procès ne sera pas public. Seul Bruno et son avocat seront avertis de la décision.

Etat terroriste ! ! !

Liberté pour Bruno ! ! !

Liberté pour Ivan ! ! !

Liberté pour tous les sans-papiers ! ! !

Solidarité ! ! !
Guadarango
 
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Message par Guadarango » 23 Avr 2008, 23:46

Lettre d'Ivan et Bruno depuis les prisons de Fresnes et Villepinte



Salut à tous les copains, à tous ceux qui ne sont pas résignés à la situation que nous vivons : occupation policière des rues, des villes, rafles, expulsions, arrestations, difficultés quotidiennes, dépossession de nos vies ; cette situation qui nous pousse à céder une part grandissante de nos vies aux chefs en tout genre, à ceux qui président à nos destinées, au pouvoir. Si nous prenons le parti de la révolte, c'est pour toutes ces raisons, pour retrouver le pouvoir sur nos vies, pour la liberté de vivre.

Nous avons été arrêtés le 19 janvier. Nous sommes deux en prison, le troisième est sous contrôle judiciaire (il passait par là et avait le tort de nous connaître). Nous avions en notre possession un fumigène que nous avions fait en mélangeant du chlorate de soude, du sucre et de la farine. Enflammé, ce mélange produit un fort dégagement de fumée. Nous projetions de l'utiliser à la fin de la manifestation qui allait ce jour-là devant le centre de rétention de Vincennes. Notre idée : se rendre visible auprès des sans-papiers enfermés, sachant que la police tenterait sûrement de nous empêcher d'approcher du centre. Nous avions aussi des pétards pour faire du bruit et des crèves-pneus (clous tordus) qui peuvent être disposés sur la route pour empêcher les voitures de passer.

Pour la police et la justice, le prétexte est tout trouvé, nous avions les éléments pour une bombe à clous. Voilà ce dont nous sommes accusés :

Transport et détention, en bande organisée, de substance ou produit incendiaire ou explosif d'éléments composant un engin incendiaire ou explosif pour préparer une destruction, dégradation ou atteinte aux personnes.

Association de malfaiteurs en vue de commettre un crime de destruction volontaire par l'effet d'un incendie, d'une substance explosive ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes, commis en bande organisée.

Refus de se prêter aux prises d'empreintes digitales ou de photographies lors d'une vérification d'identité.

Refus de se soumettre au prélèvement biologique destiné à l'identification de son empreinte génétique par personne soupçonnée de crime ou délit.

Ça fait froid dans le dos. Voilà pour les faits, nous allons tenter d'y apporter une réflexion.

Ce n'est évidemment pas au regard de ce que nous détenions ou de ce que nous projetions de faire que nous avons été traités de la sorte. L'État criminalise la révolte et tente d'étouffer toute dissidence « non-autorisée ». Ce sont nos idées et notre façon de lutter qui sont visées, en dehors des partis, des syndicats ou autres organisations. Face à cette colère que l'État ne parvient ni à gérer ni à récupérer, il isole et désigne l'ennemi intérieur. Les fichiers de police et des renseignements généraux construisent des « profils-types ». La figure utilisée dans notre cas est celle de « l'anarcho-autonome ». Le pouvoir assimile cette figure à des terroristes, construisant une menace pour créer un consensus auprès de sa population, renforcer son contrôle et justifier la répression.

C'est pourquoi nous sommes aujourd'hui en prison. C'est la solution choisie par l'État pour la gestion des illégalismes, des « populations à risque ». Aujourd'hui il faut enfermer plus pour plus longtemps. Les contrôles, toujours plus efficaces, et les sanctions qui font peur assurent à ceux qui détiennent ou profitent du pouvoir une société où chaque individu reste à sa place, sait qu'il ne peut pas franchir les lignes qu'on a tracé pour lui, qui l'entourent et le compriment, sans en payer le prix. Si nous luttons aux côtés de sans-papiers, c'est que nous savons que c'est la même police qui contrôle, le même patron qui exploite, les mêmes murs qui enferment. En allant à la manifestation, nous voulions crier en écho « Liberté » avec les prisonniers, montrer qu'on était nombreux à entendre la révolte qu'ils ont menée pendant plusieurs mois. Allumer un fumigène, tenter de s'approcher le plus possible des grilles de la prison, crier « fermeture des centres de rétention », avec la détermination de vouloir vivre libre. Cette lutte, dans laquelle on peut se reconnaître, est un terrain de complicités à construire, un lieu possible de l'expression de notre propre révolte.

Nous ne nous considérons pas comme des « victimes de la répression ». Il n'y a pas de juste répression, de juste enfermement. Il y a la répression et sa fonction de gestion, son rôle de maintien de l'ordre des choses : le pouvoir des possédants face aux dépossédés.

Quand tout le monde marche en ligne, il est plus facile de frapper ceux qui sortent du rang.

Nous espérons que nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir posséder pleinement nos vies, à avoir cette rage au cœur pour construire et tisser les solidarités qui feront les révoltes.


Bruno et Ivan, avril 2008
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Message par Guadarango » 24 Avr 2008, 22:58

La demande de mise en liberté de Bruno a été rejetée.

Prochain RDV : lundi 28 avril à 13H00 pour la demande de mise en liberté d'Ivan :

Palais de justice de Paris (métro Cité)

8e Chambre de la Cour d'Appel (escalier A)

Pour ceux qui ne sont jamais venus, vous pouvez demander à l'accueil où on vous donnera un plan du palais de justice.
Sinon, après l'entrée, sortir dans la cour et prendre à droite jusqu'aux grands escaliers, monter les escaliers, prendre à gauche puis le grand couloir à droite. L'entrée de l'escalier A est la dernière porte à gauche au fond du couloir.
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Message par com_71 » 24 Avr 2008, 23:07

(Guadarango @ jeudi 24 avril 2008 à 00:46 a écrit : Quand tout le monde marche en ligne, il est plus facile de frapper ceux qui sortent du rang.

Je signale spécialement cette phrase à l'attention des forumeurs.

Typique d'un courant finalement étranger au mouvement ouvrier.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par Guadarango » 25 Avr 2008, 21:39

Pourquoi "étranger" ?
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Message par Guadarango » 25 Avr 2008, 22:11

Les camarades emprisonnés sont des travailleurs. Ils font partie du mouvement ouvrier.

Si Trotsky n'avait pas été tout seul à sortir du rang, il n'aurait pas été assassiné.
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Message par Jacquemart » 25 Avr 2008, 22:38

a écrit :Les camarades emprisonnés sont des travailleurs. Ils font partie du mouvement ouvrier. Si Trotsky n'avait pas été tout seul à sortir du rang, il n'aurait pas été assassiné.

Les camarades emprisonnés sont peut-être des travailleurs, et ils méritent peut-être notre solidarité. Mais il ne faut quand même pas vouloir se faire trop mal à la tête pour théoriser que quiconque "sort du rang" est un héros du mouvement ouvrier.

"Sortir du rang", "sortir du rang"... Des militants, ce sont plutôt des gens qui restent dans le rang, avec tous ceux qui n'en sont pas sortis, pour convaincre le rang d'avancer. Ceux qui veulent à tout prix "sortir du rang" finissent souvent assez vite par penser qu'ils n'ont pas besoin de ceux qui sont restés dans le rang, voire par les mépriser cordialement. Et c'est sans doute ce que voulait dire Artza un peu plus haut.
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