Procès Taser - Besancenot

Message par Gaby » 20 Oct 2008, 22:20

Où le plaignant est une sale bande d'ordures. Solidarité pour Olivier Besancenot.

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/j...not_625464.html

a écrit :Ambiance électrique au procès Taser-Besancenot

Le leader de la LCR était assigné en diffamation par la société qui commercialise le Taser en France. Mais, cet après-midi, devant la 17e chambre, les deux parties avaient à l'esprit les soupçons qui pèsent sur son PDG, Antoine di Zazzo, soupçonné d'avoir fait espionner le facteur et ses proches.

Pour le public qui s'y risque, les procès en diffamation s'apparentent souvent à des déserts mornes et difficiles à traverser. Pour les non initiés. Ils ressemblent à des étendues arides où s'échangent sèchement des arguments tels que la "bonne foi", l'"enquête sérieuse" ou la "prudence de l'expression".

A Paris, les journalistes sont des familiers de cette 17e chambre, dite "de la presse", mais lorsqu'ils sont conduits à expliquer le cheminement de leurs investigations, le public, clairsemé, s'ennuie ferme. Il y avait foule, pourtant, cet après-midi à la "17e".

Alain Krivine, co fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), n'en a pas perdu une miette. Arlette Laguiller, égérie de Lutte ouvrière, a passé une tête. Il faut dire que cette affluence échappait à la raison.

La cause première tenait du facteur people: Olivier Besancenot, le porte-parole de la LCR, à l'air débonnaire et aux idées révolutionnaires, était sommé de rapporter la preuve de ce qu'il affirmait l'année dernière. Selon lui, le pistolet à impulsion électrique, dont sont désormais dotées les forces de l'ordre françaises, peut tuer. D'ailleurs, cette arme, non létale selon le fabricant, ou à létalité réduite selon le ministère de l'Intérieur, aurait déjà coûté la vie à "150 personnes" aux Etats-Unis et au Canada.

Besancenot l'a écrit sur son blog et dans un entretien au site Internet du Journal 20 minutes. La très procédurière société qui commercialise l'arme en France, SMP Technologies, a donc assigné l'homme politique en diffamation. Et lui réclame aujourd'hui quelque 50 000 euros de dommages et intérêts. Pendant près de cinq heures d'audience, les débats n'ont pas échappé à la langueur habituelle des arguties juridiques. Mais sous le sable de la procédure affleuraient des rochers coupant comme des rasoirs.

Il y a six jours, le plaignant, le PDG de SMP Technologies, a en effet été placé en garde à vue, puis mis en examen. Antoine di Zazzo est soupçonné d'avoir fait mettre sous surveillance le leader de la LCR et sa famille, avec force photographies et vérification des comptes bancaires. Devant les policiers, le patron de Taser France a seulement concédé avoir fait procéder à quelques "vérifications" destinés à assigner Besancenot, en diffamation justement.

Antoine di Zazzo ne s'est pas présenté au tribunal cet après-midi, laissant le soin à son avocate, Me Catherine Hennequin le soin de défendre ses arguments mais aussi d'affronter les regards soupçonneux. Olivier Besancenot était, lui, présent dès l'ouverture. Attentif et combatif. "J'assume ces propos, je les revendique", dit-il en préambule. Et allusion à ce qui se serait tramé en coulisses: "J'aurais aimé avoir en face de moi monsieur di Zazzo pour lui dire dans les yeux que malgré les basses manoeuvres et les lâches intimidations, le débat aura lieu".

Puis ce sera au tour de Noël Mamère, député (Verts) et avocat, d'ironiser sur le passé du PDG de Taser France, et le curriculum vitae de cet homme qui, selon lui, "apparaît comme un affabulateur." Enfin, Me Antoine Comte, avocat historique de la gauche française, enfoncera le dernier clou: "Vous nous parlez d'atteinte à l'honneur et à la considération. Mais ne sont-ce pas ces barbouzeries de bas-étage qui portent atteinte à la réputation de la société?"

De son côté, Me Hennequin a d'abord déroulé une plaidoirie rigoureuse, voire rugueuse. Elle a aussi vanté les vertus du Taser qui offre, selon elle, "la première alternative réelle, efficace et responsable face aux armes à feu." La politique n'est jamais loin. "C'est un paradoxe que ce procès, s'offusque l'avocate. Monsieur Besancenot, comme les opposants au Taser, vous faites finalement l'apologie des armes à feu (...) D'ailleurs, tout mouvement révolutionnaire a toujours procédé par les armes, à commencer par l'épée". Et de se demander à voix haute: "Si aujourd'hui, le gouvernement Jospin avait été en place, quel aurait été la réaction des opposants à Taser?"

Deux témoins auraient pu permettre de faire avancer le débat, à défaut de le trancher. Un responsable d'Amnesty international, témoignant en faveur d'Olivier Besancenot, assure que 290 cas mortels ont été recensés à ce jour aux Etats-Unis selon "des études de terrain". Un médecin urgentiste, cité par Taser, relève, pour sa part, qu'"aucune causalité directe n'a pu être mise en évidence" entre le Taser et des décès.

Le débat était au centre de l'affaire de diffamation, encore fallait-il y prêter une oreille attentive. De l'audience, on n'aura finalement retenu que des non-dits assourdissants. Le jugement a été mis en délibéré au 24 novembre.
Gaby
 
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Message par Ottokar » 21 Oct 2008, 06:21

je reçois à l'instant cette alerte Google sur Arlette qui vient de je ne sais quel média (post, mais pas le Washington post !))
a écrit :Avez-vous remarqué la présence de l'égérie de Lutte Ouvrière au procès de son collègue de la LCR?
La présence est furtive, sur les images de BFM-TV. Mais hautement symbolique. Non content d'être défendu par Noël Mamère, tout frais avocat et député Vert, Olivier Besancenot peut compter sur le soutien d'Arlette Laguiller, candidate historique de Lutte Ouvrière à la présidentielle, dans son combat contre le Taser.


Et il y a une image BFM où Arlette est à l'entrée du palais de justice avec Olivier.

Dans France Soir ils en rajoutent une couche :

a écrit :Procès - Olivier Besancenot, un tribun anti-Taser au tribunal

Sandrine Briclot, le mardi 21 octobre 2008 à 04:00

La guerre entre le dirigeant trotskiste et la société distributrice du pistolet à impulsion électrique s’est déplacée, hier, sur le terrain du tribunal.

En bons camarades, Arlette Laguiller et Alain Krivine sont venus, hier, soutenir Olivier Besancenot, poursuivi en diffamation devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris par la société SMP Technologies, distributrice en France des pistolets Taser. Une tribune offerte, malgré lui, au porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) qui n’a de cesse de réclamer « un débat national » sur cette arme controversée. Antoine Di Zazzo, le patron de SMP Technologies, absent des débats, reproche au leader trotskiste d’avoir affirmé sur son blog que les pistolets à impulsions électriques Taser « auraient probablement déjà fait taire plus de 150 personnes aux USA ». Des propos qu’Olivier Besancenot a réitérés dans une interview au quotidien 20 Minutes. Face au président Nicolas Bonnal, le porte-parole de la LCR « revendique » et prévient : « Quelles que soient les basses manoeuvres, le débat se fera sur le fait de savoir si ce pistolet est dangereux ou pas. » Une allusion bien comprise à l’espionnage dont Olivier Besancenot a été victime entre octobre 2007 et janvier dernier, commandité, selon lui, par la firme – la semaine dernière, Antoine Di Zazzo et six autres personnes ont été mises en examen dans ce dossier.

A la barre du tribunal, hier, Olivier Besancenot explique avoir été alerté par les conclusions d’un rapport d’Amnesty International faisant état « depuis 2004 » de « plus de 150 morts aux Etats-Unis et au Canada » imputables au Taser. Pour soutenir ses propos, les défenseurs de Besancenot, Mes Antoine Comte et Noël Mamère (le député Vert a embrassé la profession d’avocat en mai dernier) font alors citer Benoît Muracciole. Représentant d’Amnesty International France à New York, il s’est penché sur les conditions d’utilisation du Taser par les policiers d’outre-Atlantique. « On se retrouve avec un objet en plastique dont on n’a que très peu de culture d’usage et qui peut, à distance, soumettre à la torture » la personne visée, estime-t-il, avant de rappeler qu’en effet, « selon l’ONU la souffrance due au Taser s’apparente à une torture ».

Me Catherine Hennequin, conseil de SMP Technologies, ne cache pas son agacement. Ses deux témoins interviennent. Le premier, un pharmacien à la retraite, rédacteur à la Revue des Samu, vient se faire l’écho de « quatre interventions », rapportées lors d’un congrès à Nice : « Elles concluaient à l’innocuité et à la non-létalité du Taser. » A sa suite, un médecin urgentiste de l’Hôtel-Dieu, à Paris, observe que « les littératures scientifiques internationales ne font aucun lien de causalité directe » entre la mort des personnes « tasées » et l’utilisation de l’arme sur elles. « Il existe une différence entre les littératures scientifiques et les études de terrain », observe ironiquement Me Comte. Et son confrère de rappeler à la cour « la décision du tribunal de San José en Californie ». Le 8 juin dernier, en effet, la cour fédérale de San José a estimé que le Taser était à l’origine de la mort d’un homme, victime de trente tirs consécutifs. La société Taser International avait été condamnée à verser à sa famille 6 millions de dollars de dommages-intérêts.

Edition France Soir du mardi 21 octobre 2008 n°19933 page 12


Tous nous nous sentons solidaires d'Olivier Besancenot contre la société Taser, il n'est guère besoin de le dire.
Ottokar
 
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Message par Jul » 21 Oct 2008, 10:13

oui il y a aussi une vidéo sur le site du monde, où Arlette affirme son soutien.
Jul
 
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Message par Crockette » 22 Oct 2008, 17:21

moi je suis pret à racler mes fonds de tiroir pour faire un cheque de soutien à la LCR.

d'ailleurs toutes les orags à gauche du ps devraient le faire...


que se passe t-il si des policiers tirent au taser sur des personnes qui ont des problemes cardiaques ?? c'est à dire qui ont souffert par le passé d'une crise de tachychardie ou bien d'un infarctus ? :33:


Crockette
 

Message par malaka » 22 Oct 2008, 17:44

Le site Bakchich.info a fait un petit "best-of" vidéo des utilisations de Taser qui ont été filmés. Ça fait froid dans le dos !
les vidéos
malaka
 
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Message par luc marchauciel » 22 Oct 2008, 19:25

Je pense qu'il n'y aura pas besoin de faire des chèques à la Ligue (ceci dit, Crokette, si t'es vraiment motivé...) : toute cette histoire est en train de se retourner contre la société qui frabrique le Taser. Olivier s'appuie sur un rapport d'Amnesty, à mon avis on ne risque vraiment rien, et avec l'histoire des filatures on va avoir pour nous la sympathie de l'opinion publique. On verra bien, mais à mon avis nos adversaires s'y sont vraiment pris comme des manches, ils nous auront juste donné une tribune et révélé leurs méthodes de barbouzes...
Merci à Arlette/LO pour sa présence (contrairement au PC...), et courage à Olivier qui doit se taper ça en plus de tout le reste.
luc marchauciel
 
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Message par zejarda » 22 Oct 2008, 20:39

(luc marchauciel @ mercredi 22 octobre 2008 à 20:25 a écrit : Merci à Arlette/LO pour sa présence (contrairement au PC...), et courage à Olivier qui doit se taper ça en plus de tout le reste.

J'ai entendu Buffet répondre a un journaliste (je crois sur FI) par rapport à Rouillan et au NPA et elle était loin d'être correcte.
zejarda
 
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Message par ianovka » 22 Oct 2008, 22:19

a écrit :Lutte Ouvrière n°2099 du 24 octobre 2008

Procès contre Olivier Besancenot : non à la banalisation du Taser !

Lundi 20 octobre, Olivier Besancenot comparaissait devant le tribunal de grande instance de Paris, assigné en diffamation par le patron de la société qui commercialise en France les Taser, ces pistolets à impulsions électriques qui tirent à quelques mètres une décharge de 50 000 volts pour immobiliser le contrevenant.

Aux État-Unis et au Canada ces pistolets sont déjà largement utilisés. En France, le ministère de l'Intérieur en a déjà acheté plus de 4 000 pour la police nationale et la gendarmerie et, depuis quelques semaines, le décret est paru qui autorise leur utilisation par les polices municipales.

Si on en croit le site de Taser-France, le pistolet en question est « l'arme du troisième millénaire ». Il serait tout à la fois « le pistolet électronique qui sauve des vies », « l'arme anti-bavure par excellence », « le pistolet non mortel, facteur de paix civile ». La décharge électrique ne ferait que clouer sur place la cible, sans provoquer aucun autre effet nocif et, bien sûr, sans risque de tuer.

Sauf que des associations, notamment Amnesty international, dénoncent depuis plusieurs années la dangerosité du Taser. Dans un rapport de 2004, elle écrivait qu'au cours des trois années précédentes « plus de 70 personnes seraient mortes aux État-Unis et au Canada après avoir été atteintes par des pistolets incapacitants ». Et, en 2007, dans un nouveau rapport, l'association parlait de 260 décès depuis 2001.

Olivier Besancenot est aujourd'hui poursuivi en diffamation par le patron de la société qui distribue ces pistolets en France - et qui lui réclame 50 000 euros de dommages et intérêts ! - pour avoir repris ces informations au cours de la campagne présidentielle, demandant qu'avant la généralisation de l'usage de cette arme, il y ait au moins un débat contradictoire et, en attendant, un moratoire. Cela suffit pour qu'il soit traîné devant les tribunaux parce que cela risquerait de porter un préjudice commercial à l'officine qui distribue ces armes !

Quant aux arguments utilisés par les témoins cités par le patron de ladite officine, ils pourraient faire franchement rire, s'il n'y avait des victimes à la clé. Ainsi, un médecin cité comme témoin aurait déclaré, selon Le Parisien, que les décès après tir de Taser sont « surtout les conséquences du syndrome d'hyperexcitation. C'est la fièvre liée à l'agitation des victimes qui peut déclencher des complications, mais cela n'a pas de lien avec le tir du Taser »...

Autant prétendre qu'un pendu ne meurt pas à cause de la corde mais de la trappe qui s'ouvre sous ses pieds : la corde n'y est pour rien !

Sophie GARGAN
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par bennie » 23 Oct 2008, 08:17

Ben oui, et quand il y a quelques jours encore, des flics passent à tabac un homme chez lui. taser ou pas, c'est la bétise, le racisme, la crapulerie de certains flics qui sont des armes dangereuses.

bennie
 
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Message par raphael2008 » 25 Oct 2008, 22:06

(Ars Combat a écrit :Communiqué :

SOUTIEN A OLIVIER BESANCENOT ! 

Notre camarade de classe, porte-parole de la LCR est l’objet d’une procédure de diffamation intenté par la société SMP Technologies. Il lui est reproché de s’être publiquement opposé à la décision du gouvernement d’autoriser l’usage et la distribution massive du Tazer dans les forces de l’ordre. En effet selon un rapport d’Amnesty Internationale 290 décès serait liés à l’usage du Tazer. Le patron de cette société, Antoine Di Zazzo, prêt à tout pour obtenir les marchés juteux qui lui sont offerts par le pouvoir, attaque en diffamation quiconque ose affirmer les dangers de cette arme.

Mais il ne s’arrête pas là. Selon les révélations de l’Express en Mai dernier, ce patron maffieux aurait acheté les services d’une officine privé d’espionnage dans le but d’obtenir des informations compromettantes pour le leader de la LCR. Ainsi la vie du postier aurait été « épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignements privée », jusqu’aux « habitudes » de son enfants, entre octobre 2007 et janvier 2008. Et ce n’est pas tout, cette officine aurait elle-même utilisée les services de… la Police Nationale, via quelques ripoux qui arrondissent leurs fin de mois en vendant les informations des fiches de renseignement de l’Etat. Neuf personnes, dont le fameux patron ont ainsi été placées en garde à vue. "C'est scandaleux, c'est révoltant. C'est des méthodes de barbouzards. On a l'impression d'être dans un mauvais film", a réagi Olivier Besancenot.

L’ARS-COMBAT apporte son total soutien au camarade Besancenot, en butte à la toute puissance du Capital et de l’argent qui domine l’Etat! Cette affaire met en lumière les pratiques d’espionnages et de flicages, une arme depuis toujours utilisée par la classe dominante pour contrôler les faits et gestes des militants ouvriers, que ce soit sous un régime de type « fasciste » ou sous une dictature bourgeoise à forme « démocratique ».

Les communistes révolutionnaires sont conscients qu’il ne s’agit absolument pas d’une exception, ce « mauvais film noir », c’est le quotidien du capitalisme. Cette affaire révélée ne nous montre que la partie émergée de l’iceberg. Les liens qui relient la classe capitaliste et les rouages de répressions de l’Etat sont étroits. Patrons millionnaires et travailleurs au SMIC, nous ne sommes pas égaux dans cette « démocratie ».

Imaginons un instant, à la lumière de cette affaire, à quoi pourrait servir le nouveau fichier Edvige. Ce-dernier utilise les technologies de l’information les plus modernes pour stocker des informations concernant les origines raciales, ethniques, religieuses, les opinions politiques, l’appartenance syndicale, la santé ou encore la vie sexuelle. Edvige centralise les données sur toutes les “personnes ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif”. Il s’intéresse encore plus largement à toute organisation, groupe ou individus, à partir de 13 ans (!), “susceptibles (!) de porter atteinte à l’ordre public”.
Enfin, cette affaire est là pour nous rappeler la véritable nature de classe de l’Etat, soit disant impartiale, soit disant au dessus des classes…Il n’y aura jamais de démocratie réelle, d’égalité réelle, de liberté réelle pour l’immense majorité de la population sans l’appropriation collective par les masses salariés du pouvoir dans l’économie. Nous ne serons jamais en sécurité dans la « démocratie » capitaliste, aussi fichés soyons-nous!

La seule et véritable « démocratie » pour l’immense majorité du peuple, c’est la République des Conseils de travailleurs, c’est la démocratie socialiste!
raphael2008
 
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