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Message Publié : 13 Nov 2009, 10:48
par Crockette
à l'occasion de leur ouvrage commun les auteurs de "10 propositions pour sortir de la crise" apportent un éclairage circonstancié ( :dry: ) sur certaines de leurs propositions.

NASSER MANSOURI GUILANI est responsable des activités économiques de la CGT, économiste et membre du Conseil économique et social.

Jean Cristophe le DUIGOU secrétaire CGT membre de la commission économique de la nation et Conseil d'orientation du FSI.
extrait du magazine "le peuple" n°1691


le peuple : "faut il sortir de la logique libérale pour qu'émerge cette solidarité"

Mansouri : "se positionner contre ce libéralisme...est nécessaire pour clarifier les termes de la bataille. Toutefois nos propositions ne sauraient se résumer à de l'antilibéralisme primaire ou à la destruction du capital"


commentaire perso : non seulement depuis 1989 la CGT a abandonné toute notion de lutte des classes, mais aujourd'hui avec ces intellos économistes permanents, elle refuse non plus tout anti capitalisme primaire, mais tout anti libéralisme primaire.
vous apprécierez le bond en avant idéologique prodigieux effectué par la CGT sur le plan économique et social.... :sleep: :dry:

le peuple "croyez vous possible de réaliser certaines de vos dix propositions ?"

le Duigou : "nous ne pouvons pas miser sur le seul échec du libéralisme. Faute d'alternative, l'économie ira de crise en crise avec des conséquences de plus en plsu graves pour les travailleurs. Cela menace particulièrement l'Europe qui risque de devenir une zone de faible croissance, avec un sous emploi massif et une baisse de niveau de vie".


commentaire perso : quelle brillante analyse...alors la rectte CGt ? : surtout ne pas faire peur aux futurs investisseurs étrangers...par des mobilisation trop importantes. + développer la flexsécurité, véritable soulagement de conscience pour les patrons qui pourront licencier encore avec moins de scrupules.

conclusion : avec la CGT les travailleurs sont vraiment vraiment pas sortis du tunnel. aucune perspective concrètes.

si à la fin de l'entretien DUIGOU précise "il faut donner plus de pouvoirs aux salariés sur la gestion des entreprises et les choix des politiques publiques. le chantier est immense et il n'attend pas".

DUIGOU se gardera bien d'évoquer la solution de comité de travailleurs avec égal pouvoir aux patrons en matière de licenciement, investissement, salaires, planning etc. première étape pour que les salariés s'émancipent de pouvoir écrasant des patrons, des actionnaires, des fond de pension, des banques, ds les entreprises.

Message Publié : 13 Nov 2009, 11:08
par Crockette
"le peuple" : "l'analyse de scauses structurelles de la crise vous conduit à postuler un devoir de solidarité comme socle d'un nouvel édifice socio économique mondial . De quoi est il question ?" :-P :-P

Message Publié : 16 Nov 2009, 20:27
par Crockette
Un tour de table des partenaires sociaux a permis un échange sur le congé de reclassement et le congé de mobilité. Une première approche au sujet de la revitalisation des bassins d’emplois a été amorcée.

Au sujet du congé de reclassement, la CGT a avancé l’idée d’aligner deux points du dispositif de congé de reclassement sur celui de la CRP et du CTP. Cet alignement concernerait :

La durée, qui passerait à 12 mois, au lieu des 4 à 9 mois prévus actuellement.
Le taux d’indemnisation, qui passerait de 80% du salaire brut mensuel, au lieu des 65% actuels.

La CGT a réitéré, avec fermeté, que les contours du congé de reclassement devaient restés tels quel. C’est-à-dire : maintient du contrat de travail et continuité de la responsabilité sociale de l’entreprise.
Ceci contribue à avancer sur l’idée forte, portée par la CGT, de la sécurité sociale professionnelle.

Pour ce qui concerne le congé de mobilité, il apparaît nécessaire pour la CGT de recadrer le dispositif, afin d’obtenir pour le salarié, un vrai droit à la mobilité. La CGT propose donc un vrai droit de congé de mobilité choisi par le salarié, avec un retour obligatoire dans l’entreprise à la fin de son projet, si il le souhaite.
Ce droit, propriété du salarié, serait effectif au moins une fois tous les 5 ans, si il le désir, avec une possibilité de formation et/ou de travailler dans une autre entreprise.

Quant à la revitalisation des bassins d’emplois, la CGT a proposé de conditionner les allégements de charges aux entreprises, aux seules véritables créations d’emplois dans les bassins et ceci afin d’y pérenniser l’emploi.

Elle a également exigé de véritablement appliquer les pénalités financières existantes, lors de suppressions d’emplois, par les préfets. La CGT considère aussi que le seuil devrait être imposé à toute entreprise de plus de 500 salariés, au lieu du seuil de plus de 1000 salariés établis actuellement.

Chaque organisation syndicale et patronale doit présenter par écrit ses propositions, pour qu’un texte soit présenté lors de la prochaine réunion plénière du 26 novembre 2009.


voilà sans tabou la CGT vante les mérites de la mobilité de la flexibilité de la précarité avec sa sécurité sociale professionnelle completement bidon...
rappelons une évidence évidente : la CGt n'est plus anticapitaliste mais en plus elle n'est plus anti-libérale...un beau progrès pour les travailleurs...