Combattre Sarkozy
Préserver nos acquis
Ne rien lâcher
Je me suis porté candidat comme tête de liste départementale du Nouveau Parti Anticapitaliste car je veux que s'expriment dans cette campagne électorale les exigences d'une politique de défense acharnée des intérêts du monde du travail, de la jeunesse.
Militant syndical depuis de longues années, je constate avec mes collègues de travail la véritable guerre sociale à laquelle se sont attelés Sarkozy, l'UMP et leurs donneurs d'ordre du MEDEF.
Élu pour démanteler les garanties obtenues par les travailleurs dans les années d'après-guerre, Sarkozy applique méthodiquement son programme. Pas un domaine n'est épargné : Enseignement, Santé Publique, Collectivités locales, etc...
Ma candidature sera donc avant tout celle du porte-parole de tout ceux qui veulent une politique de résistance effective à Sarkozy et au patronat.
Tous les jours des licenciements
Dans notre région, dans notre département, c’est tous les jours des charrettes. Ackers, Mavilor, Siemens, Sullair.... La liste est longue.
La solution, ce ne sont les « Etats Généraux de l’Industrie », ni mes contre-plans, c’est ce que les travailleurs de ZF ont réussi. La grève totale, l’élection d’un Comité d’Organisation de la Grève, l’unité sans faille des salariés. Le patron a annulé les licenciements qu’il avait planifié.
Le « dialogue social », c’est le dialogue à la mode des salariés d’Ackers : dirigeants séquestrés pour obtenir une indemnisation correcte alors que les délégués négociaient au ministère du Travail.
Il faut interdire les licenciements, « boursiers » ou non.
Pour ces raisons, il faut un plan d'urgence, un plan de défense des travailleurs contre les licenciements, pour un salaire qui permette de vivre décemment.
Une nouvelle offensive contre nos retraites
C'est désormais annoncé : le clou des « réformes » de 2010 serait une nouvelle charge contre le système de retraites. Les charges précédentes ont largement appauvri les retraités. Qu'importe ! Sur la base d'un déficit largement créé à la fois par le chômage de masses et par les largesses dont bénéficient patrons et possédants, les mesures suivantes sont « évoquées » :
- augmenter l'âge légal, de départ en retraite,
augmenter les cotisations - étant entendu que les patrons ne seraient pas touchés, etc.
enfin, Fillon annonce déjà une baisse drastique du niveau des pensions des fonctionnaires. Selon lui, la question des modalités de calcul des pensions « se pose » ....
D'où la campagne actuelle sur la nécessité de « rapprocher » les régimes du privé et celui dont bénéficient les fonctionnaires.
Face à cette offensive, le NPA réaffirme la légitimité des revendications ouvrières, notamment :
- Le retour aux 37 1/2 annuités, seule mesure qui permettra que les femmes aient une retraite normale.
Le maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans
La garantie de ressource pour les retraités - 1500 Euros minimum, 75% du dernier salaire versé, calculé sur les 10 meilleures années pour les salariés du privé. Abrogation des décrets Balladur.
Chacun peut le constater : tout ceci n'empêche pas les directions syndicales de s'engager à fond dans le jeu du « dialogue social » avec le gouvernement.
De même, participent-elles toutes au Conseil d'Orientation des Retraites. C'est pourtant ce Conseil qui se charge de mettre en musique les directives du gouvernement contre le système actuel !
Enfin toutes se préparent à participer aux tables rondes censées élaborer le nouveau train de mesures contre nos retraites.
C'est aussi cette politique que défend le PS. Certes il a réaffirmé son attachement à la retraite à 60 ans suite aux déclarations scandaleuses de M. Aubry. Il n'en demeure pas moins qu'il « revendique » un grand débat dont chacun peut imaginer à qui il aboutirait. Fondamentalement, les partis du Front de Gauche ne disent pas non plus autre chose.
On ne peut défendre les retraites et s'associer à l'élaboration de la politique sarkozyste. On ne négocie pas les revendications patronales ; C'est pourquoi j'appelle à refuser tout « dialogue » avec Sarkozy.
- Contre la participation syndicale au Conseil d'Orientation des Retraites - conseil dont le gouvernement lui-même explique qu'il sert à « rapprocher les points de vue » entre syndicats et patrons.
Contre l'acceptation des « négociations » sur les retraites annoncée par Sarkozy.
Un premier test : le sommet social de Sarkozy (15 février)
Le gouvernement a donc annoncé un " sommet social ", prévu le 15 février. Lors de ce sommet il annoncera aux « partenaires sociaux », « l’agenda des réformes » prévu par ses services pour 2010. Et notamment, la « réforme » des retraites. Lesdits « partenaires sociaux » seront priés de s'atteler à l'élaboration des conditions de la mise en œuvre de cette politique.
Participer à un tel sommet est un acte politique sans ambiguïté : les responsables syndicaux qui s'y rendront indiqueront par là-même leur disponibilité à participer à l'élaboration des contre-réformes. Leur présence signifiera qu'ils acceptent la légitimité de la politique sarkozyste.
Ce n'est pas acceptable, et c'est pourquoi je considère que les directions syndicales ne doivent pas aller au sommet social.
Sur la base d'une telle politique, d'une rupture effective du mouvement ouvrier et du gouvernement, il deviendrait possible de redonner confiance au monde du travail.
Celui-ci pourrait enfin croire que cette fois-ci, ses organisations sont prêtes à mettre en œuvre la politique qui est nécessaire face à un tel gouvernement.
Il serait en particulier possible d'organiser dans l'Unité, l'action nécessaire en défense des retraites. Pour ma part je considère qu'une marche nationale en défense des retraites deviendrait alors envisageable et nécessaire.
Défendre l'école publique, des services publics et des statuts de fonctionnaires :
L'offensive contre l'école publique est d'une ampleur sans précédent : après la mise en place de la loi d'autonomie des universités (LRU), les attaques contre l'enseignement primaire et l'enseignement professionnel, c'est la réforme des lycées qui prépare la liquidation du Bac (il sera de fait remplacé par un livret individuel de compétences). Et le gouvernement veut que les régions prennent en charge de manière croissante le financement de l'enseignement (à commencer par les CFA, l'apprentissage, etc..). Nous affirmons à l'inverse: l'école doit rester nationale et son financement exclusivement réservé à l'école publique! Et la défense de l'enseignement public implique l'abrogation de toutes les lois réactionnaires (LRU à l'université, réforme des lycées , bac pro en trois ans, réforme des programmes du primaire).
Ces réformes en rafales permettent de supprimer des dizaines de milliers de postes d'enseignants. Ainsi, il est de plus en plus difficile de mettre des enfants de deux ans en maternelle: le gouvernement préfère que les parents paient des crèches. Et le gouvernement impose une réforme des formations et du recrutement des enseignants (mastérisation) dont l'objectif est la destruction du statut de fonctionnaire des enseignants. Nous affirmons: abrogation de la mastérisation. Maintien des concours actuels de recrutement.
Partout, la liquidation des services publiques est inséparable de la liquidation du statut de fonctionnaires et de l'aggravation des conditions de travail. C'est le cas à l'hôpital; à la poste (en voie de privatisation.), etc... Notre objectif: rétablissement de tous les postes supprimés! maintien (ou rétablissement à la poste) du statut de fonctionnaires!
Anticapitaliste
L'offensive antisociale à laquelle nous assistons ne tombe pas du ciel. C'est l'économie de profit, le capitalisme qui en est la cause. C'est pour préserver les profits des privilégiés qu'on ruine la planète, qu'on démantèle les acquis les uns après les autres.
La campagne que je mènerai a aussi pour objectif de mettre ces questions en débat.
Il faut mettre le capitalisme en accusation : on ne peut préserver durablement nos acquis sans remettre en cause l'économie de profit et les gouvernements qui la servent - fussent-ils étiquetés de « gauche ».
C'est pourquoi je milite pour un gouvernement des travailleurs, planifiant l'activité économique selon les besoins de la population laborieuse, de la jeunesse et en tenant compte des grands équilibres écologiques.
Ne pas se résigner, s’organiser
Venez militer avec nous , npa.saintetienne@gmail.com
Réunion Publique lundi 8 mars 2009, à 19 heures,
salle Jacques Brel, à Saint Etienne-Terrenoire Venez militer avec nous , npa.saintetienne@gmail.com
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Le fichier en pdf du même texte, beaucoup plus beau sur ht tp://npa42sud.org