Le président polonais meurt dans un accident d'avion

Message par Puig Antich » 12 Avr 2010, 12:51

Je crois qu'on s'en serait pas remis.



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Message par llaima » 12 Avr 2010, 16:47

(Zelda @ samedi 10 avril 2010 à 12:11 a écrit : Je ne peux pas m'empêcher de me dire (et je ne dois pas être la seule) : la probabilité qu'un quidam meurt en accident d'avion ? 1/1 000 000 ? La probabilité que ce soit un président ? (100 maxi dans le monde ?) C'est louche.

La probabilité de mourir en avion est bien plus forte car il y a un crash pour 3 500 000 décollage. Comme un president est souvent en ballade à l'étranger on peut estimer qu'il subit 50 à 100 décollage par an, il y une centaine de président sur terre : cela fait pour chaque année en moyenne donc 3 500 000/100/(50 ou 100) qu'un président se crash soit une chance sur 350 ou 700 chaque année donc c'est pas si faible que ça! L'avion n'est pas un moyen de transport très sur même si normalement les présidents ont des avions mieux entretenus que les avions civils.
llaima
 
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Message par Puig Antich » 12 Avr 2010, 22:45

Vive la hausse tendancielle du taux de probabilité, en somme.
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Message par Valiere » 12 Avr 2010, 23:17

Ce qui me gêne c'est de savoir que Staline puisse se retourner dans sa tombe et pas de désagrément!
Je ne vais pas jusqu'à dire qu'il est plus fort que dieu des chrétiens si présent en Pologne! mais là je m'égare
Valiere
 
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Message par Sterd » 15 Avr 2010, 15:04

Il y a des articles qui font plaisir à lire, surtout dans le concert de louanges qui a suivi l'accident de samedi.

(LO a écrit :Pologne - Kaczynski, un réactionnaire caricatural

Le président polonais, Lech Kaczynski qui a péri samedi 10 avril, était un des présidents les plus réactionnaires que la Pologne ait connu depuis 1989. Contrairement à certains dirigeants qui étaient des transfuges de l'ex-PC polonais ayant profité du discrédit de Solidarité pour revenir au pouvoir, comme c'était le cas de son prédécesseur Kwasniewski qui gouverna de 1995 à 2005, Kaczynski s'était toujours situé parmi les droitiers et réactionnaires avoués.

Militant, avec son frère jumeau, à Solidarité depuis sa création, il était surtout parvenu sur le devant de la scène politique en créant, dans les années 2000, un parti très à droite, le PIS (Droit et Justice), qui s'allia avec tous les groupes les plus à droite possible en Pologne, comme la Ligue des Familles Polonaises, dont le nom reflétait quasiment le programme, chrétien, antiavortement, etc. C'est ainsi qu'il gagna l'élection présidentielle en octobre 2005.

Dès lors, Lech Kaczynski se signala par ses prises de positions ultra-conservatrices. Ainsi il fit pression pour le rétablissement de la peine de mort, en Pologne et dans l'Union européenne. Il interdit, en 2004 et 2005, l'équivalent de la Gay Pride à Varsovie. Il insista auprès des institutions de l'UE pour que rien, dans la Charte des droits fondamentaux dont elle se réclame, ne puisse obliger la Pologne à souscrire au droit à l'avortement ou à la liberté pour les homosexuels de se marier ou d'avoir des enfants. Et surtout, il fut à l'origine, avec son parti, de la loi sur la « lustration », une chasse aux sorcières dans laquelle les politiciens de son camp surenchérirent à tel point que même leurs partis s'entre-déchirèrent. Au final, dans un climat de suspicion délirant, 700 000 personnes ont été obligées de déclarer par écrit qu'elles n'avaient pas collaboré avec la police politique communiste.

Sur le plan de sa politique extérieure, Kaczynski se targuait de ramener la Pologne sur le plan international, et multiplia les rodomontades nationalistes, envoyant des soldats polonais en Irak et en Afghanistan, s'adressant à la Biélorussie et à l'Ukraine pour leur proposer une alliance antirusse. Sur le plan intérieur, ministres et élus se livrèrent à une impressionnante inflation d'inepties, comme par exemple les prises de positions de l'élu européen Roman Giertych, saluant en Salazar et Franco des pionniers de la lutte anticommuniste, dénonçant le darwinisme, ou encore publiant un ouvrage antisémite.

Mais derrière tout cela, il y avait surtout une excitation donnée en pâture aux éléments les moins conscients dans la population et dans la classe ouvrière polonaises. Il s'agissait de faire oublier que derrière les attitudes guerrières de leurs gouvernants, il y avait surtout des courbettes devant les capitalistes, les grands groupes européens comme leurs imitateurs en Pologne.

Et c'est bien pour cela qu'aujourd'hui Sarkozy, comme Obama ou Barroso, adressent leurs commentaires attristés sur la disparition de ces dirigeants polonais. Car ils savent bien qu'au-delà de leurs bigarrures exotiques et barbares, ils sont des leurs.

Nelly MEYER



http://www.lutte-ouvriere-journal.org/inde...&num=2176&id=40
Sterd
 
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Message par Zelda » 27 Sep 2012, 07:12

Je rouvre ce fil, car l'enquête est parue en janvier dernier.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/...ge-du-doigt.php
a écrit :
Une «pression psychologique»

Selon ce rapport, l'équipage n'a pas détourné l'appareil sur un autre aéroport en raison de «pressions psychologiques» de la part de hauts responsables polonais. «La présence dans le cockpit de hauts responsables - le chef de l'armée de l'air et le chef du protocole - ainsi qu'une réaction négative attendue de la part du principal passager (Lech Kaczynski) ont constitué une pression psychologique sur l'équipage, influençant sa décision de procéder à un atterrissage dans des conditions inappropriées», a-t-elle déclaré.


Ceci expliquerait, bien plus que les statistiques invoquées par Luc, pourquoi des crashes frappent plus souvent des hauts responsables d'Etat, sans invoquer non plus les attentats (thèse Zelda).

On a eu le même phénomène avec ce crash :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_21_United_States_Air_Force

Un ou des hommes de pouvoir sont en retard à une grande sauterie officielle, mettent la pression au pilote qui n'aurait jamais décollé sans cela, ou qui n'atterrirait pas du tout sur cet aéroport à ce moment, et... le paient cher.

Des chefs qui nous mettent la pression au boulot et veulent nous faire faire des trucs en dépit du bon sens, parce qu'un super grand ponte a pété de travers ce matin, on sait ce que c'est.
Zelda
 
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