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Message Publié : 23 Déc 2010, 20:44
par luga
Ghislaine Joachim-Arnaud, secrétaire générale de la CGT de Martinique et militante communiste révolutionnaire du groupe Combat Ouvrier a été assignée en justice, sous l'accusation de racisme, suite à une plainte d’un certain Jean François Hayot pour avoir dit en créole : « Matinik sé ta nou, Matinik sé pa ta yo, an bann bétché, profité, volè ; nou ké fouté yo déwo, komba ta la fok nou kontinié ». (« La Martinique est à nous, la Martinique n'est pas à eux, à une bande de békés profiteurs et voleurs. Nous allons les foutre dehors ! Ce combat-là, nous devons le continuer. »)

http://sites.google.com/site/unionpourleco...se-et-coloniale

Message Publié : 23 Déc 2010, 21:11
par Jacquemart

Message Publié : 23 Déc 2010, 22:38
par pelon
Surtout ICI.

Message Publié : 26 Déc 2010, 16:50
par com_71
même à la martinique, ou à la Cgtm, GJA n'est pas la seule visée :

(site CGTM a écrit :CONVOCATION DE 8 CAMARADES DE LA CGTM PAR LA POLICE JUDICIAIRE




Le formidable mouvement social de février/mars 2009 a conduit de nombreux travailleurs dans la rue en vue d’obtenir une hausse des salaires et une baisse des prix. Pendant 6 semaines, la masse laborieuse a fait pression sur les pwofiteurs et les voleurs et a pu obtenir quelques avancées dans ses revendications. Cette pression doit absolument se poursuivre car les pwofiteurs n’ont pas apprécié la lutte historique des travailleurs et se font aider par la justice pour tenter une intimidation des syndiqués qui ont œuvré dans cette grève. C’est ainsi que 8 camarades de la CGTM ont été convoqués par l’antenne de police judiciaire du Lamentin le mardi 28 juin 2010 pour répondre dans une enquête sur des prétendues menaces et entraves à la liberté de circuler. A la question sur leur activité durant la grève, la réponse ne pourrait étonner les personnes sensées : pendant la grève on était en grève.  Cependant, les pwofiteurs entendent marquer leur refus des accords qu’ils ont eux-mêmes signés à la fin du mouvement par des tracasseries envers nos camarades et le syndicalisme en général.
A ceux-là, la CGTM répond qu’elle ne se laissera pas intimider et invite tous les travailleurs à poursuivre la lutte jusqu’à la victoire finale. Les pwofitè et les volè ne tarderont pas à avoir la réponse à leur provocation.