Pour ceux qui savent lire plus que trois mots, l'article, écrit le 8 février 2011, précise (entre autres) :
a écrit :Les comités populaires, les conseils populaires locaux et régionaux ont surgi pour un temps, spontanément, du mouvement des masses tunisiennes: nés de la lutte contre les milices du RCD, ils peuvent se régénérer sous la forme de comités d’épuration ou de comités révolutionnaires sur les lieux de travail. C’est de ces organes, intégrant les plus larges masses, que peuvent jaillir les fondements d’un nouveau régime.
Le rôle des révolutionnaires serait de se battre à tous les niveaux – dans les syndicats comme dans les comités – pour que soit convoquée une Assemblée Nationale Souveraine intégrant les organisations ouvrières, composée de délégués élus, opposant au gouvernement Ghannouchi sa propre candidature à l’exercice du pouvoir.
A l’heure où les « nouveaux » gouverneurs du régime sont accueillis au cri de « Dégage », que les commissariats recommencent à brûler, la première tâche de cette Assemblée appuyée par les comités populaires serait de procéder au désarmement de la police et des milices de Ben Ali, à l’armement des milices populaires. Il s’agirait également d’intégrer les soldats, les invitant à former leurs propres conseils et à chasser leurs officiers et généraux pour leur substituer des dirigeants élus.
De la sorte, l’Assemblée Nationale Souveraine permettrait de satisfaire réellement aux revendications démocratiques des masses, de poser sur les ruines de la dictature et de ses institutions les bases d’un nouveau régime, d’un nouvel Etat appuyé sur la population laborieuse.
Qu'est-ce qui te dém[r]ange dans tout ça, Polo ?...