tract commun du CCI(T) et GB(Corep)

Message par abounouwas » 06 Mai 2012, 21:00

(polo2001 @ dimanche 6 mai 2012 à 16:33 a écrit : nous considérons que LO [n'est] pas [un] parti ayant [un] programme révolutionnaire....Au mieux des programmes "trade unionist", au pire des programme de type réformistes radicaux...

alors que Hollande, lui, son élection va emmener la classe ouvrière vers la révolution.
:rofl:
il est grand temps de changer de...
abounouwas
 
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Message par Oel » 06 Mai 2012, 21:49

(polo2001 @ dimanche 6 mai 2012 à 16:33 a écrit : nous considérons que LO [n'est] pas [un] parti ayant [un] programme révolutionnaire....Au mieux des programmes "trade unionist", au pire des programme de type réformistes radicaux...

alors que Hollande, lui, son élection va emmener la classe ouvrière vers la révolution.
:rofl:
il est grand temps de changer de...
CCI(T) et GB n'ont non seulement pas dit appelé à voter révolutionnaire (selon eux il n'y en a pas) et pas du tout privilégié Hollande à Nathalie...

L'article dans RS : "Dans ces conditions, en l’absence de Parti Ouvrier Révolutionnaire, le vote au premier tour pour le PS, Front de
Gauche, LO, ou NPA et au deuxième tour pour celui qui restera le mieux placé, selon toute vraisemblance le
candidat du PS, sera nécessaire pour chasser Sarkozy et interdire à Le Pen-fille d’aller plus loin. Mais en aucun cas
cela ne signifiera un soutien à une politique d’adaptation aux exigences du capitalisme en crise. Au contraire, une
défaite de Sarkozy, de Le Pen-fille, Bayrou etc. en les écartant du pouvoir, rendra plus urgent l’irruption de la
classe ouvrière et de la jeunesse sur leur propre terrain, leurs propres revendications"
Ceci dit la logique de la dernière phrase est incompréhensible.

Polo, je m'intéresse à vos courants. je suis d'accord sur le fait que LO n'ait pas avancé assez le nécessité du pouvoir pendant la campagne, sinon presque pas. Mais certaines de vos critiques ne me semblent pas justifiées. Je ne parle pas de jugements de positions de LO que je ne connais pas. Ceci dit, si vos critiques de l'absence de perspective révolutionnaire pourrait aussi être vrai dans sa presse, cela ne l'est pas dans la presse plus théorique (lutte de classe) ou les meetings. LO est bien une organisation révolutionnaire (je le dis malgré les positions réactionnaires sur la police) (alors que NPA a jeté le trotskysme PUBLIQUEMENT à la poubelle et a signer des tracts faisant la campagne exclusivement contre sarkozy), et la seule à se présenter, bien que je ne sois pas d'accord avec leur tendance à le camoufler ! Et votre appel a voter pour n'importe qui à gauche au premier tour, je ne le partage donc pas du tout. Au contraire selon moi il fallait se mobiliser pour voter Nathalie Arthaud. mais bon le plus important seront les luttes on est d'accord là-dessus j'espère.

J'aurais du mal a critique l'article de GB autre part, entre ce dont je n'ai pas connaissance et ce avec quoi je suis d'accord, ceci dit les critiques de "front populaire" en ce qui concerne les alliances de LO aux municipales me semblent étranges, bien que je puisse concevoir votre position. Mais le pouvoir local n'est pas le pouvoir national. A ce niveau la gauche est plus éloignée de la droite (logement sociaux, police municipale, etc.) et LO peut faire des choses. Ceci dit je comprends qu'on puisse voir ça comme participation aux institutions capitalistes. Mais bon, LO le fait aussi selon les villes. Il ne me semblent pas que LO fasse des alliances avec les réformistes dans les grandes villes, ou n'importe où quand la gauche est au pouvoir, ceci dit peut-être que oui ce que je seras sur de ne pas appprouver.

Je vais vous suivre un peu, vous m'avez l'air moins gauchiste que la LTF. Vous êtes combien grosso modo ?
Oel
 
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Message par abounouwas » 07 Mai 2012, 16:06

sur ce point, je te le concède, difficile de t'arriver à la cheville.
je te tire mon chapeau.
de plus, les phrases du genre "on vient de virer Sarkozy", au mieux, c'est du gauchisme, au pire, du grand n'importe quoi. si tu t'intéresses au détail des résultats, tu verras que ceux qui ont viré Sarko - quand on compare avec 2007 - ce sont les déçus de [la] droite.
je te laisse à ton champagne bastillard,
on n'a pas tous les jours 20 ans.
abounouwas
 
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Message par abounouwas » 07 Mai 2012, 20:12

dans ton premier post sur ce fil [de danse],
tu jouais le couplet d'une docte suffisance.
maintenant que quatre longues pages ont passé,
tu boudes nos répliques et fais l'offensé.

moralité : au champagne, je préfère le déca'
abounouwas
 
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Message par roudoudou » 08 Mai 2012, 12:43

salut tout le monde :wavey:

Bon polo2001 j'espère que tu reviendras discuter sur le falo tu as le droit d'avoir ton opinion.
Bon champagne et @ plus sur le falo,
"perso je ne les pas déboucher pour Hollande".
J'ai juste voté pour lui s'en me faire illusion voilà tout.
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
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Message par luc marchauciel » 15 Mai 2012, 12:28

C'est avec des dépêches du Figaro comme celle-là qu'on se rend bien compte de toute l'ampleur de la défaite que la bourgeosie vient d'essuyer avec la non réélection de Sarkozy :

a écrit :
Parisot salue la cérémonie d'investiture

La présidente du Medef Laurence Parisot, présente mardi à l'Elysée pour la passation de pouvoirs, a salué une cérémonie "pleine d'unité" et relevé avec satisfaction que François Hollande avait parlé "de la compétitivité" et dit sa "confiance" dans le dialogue social.

C'était "une cérémonie très simple, pleine d'unité" avec "un discours clair", a commenté Mme Parisot. Elle a noté que le nouveau chef de l'Etat avait parlé "de la compétitivité des entreprises, ce qui m'a plu bien sûr".

Mais la patronne du Medef a aussi jugé "encourageant" le fait que M. Hollande ait dit "à quel point il tenait au dialogue social et à quel point il avait confiance dans les partenaires sociaux".

Comme on lui demandait la nature de sa conversation durant la cérémonie avec les secrétaires généraux de la CFDT, François Chérèque, et de FO, Jean-Claude Mailly, Laurence Parisot a réaffirmé sa hâte à se "mettre au travail" pour "définir avec le gouvernement un nouvel agenda social".

"Nous avons échangé tous les trois, parce que tous les trois nous sommes impatients", a-t-elle noté.

luc marchauciel
 
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Message par Oel » 18 Mai 2012, 10:54

et aussi cet article d'un site trotskyste indien, qui a certes déjà un mois

(" a écrit :"Il ne faut pas rêver, il y a plus de patrons de droite que de patrons de gauche", concède un chef d'entreprise
français, proche du Parti socialiste. 
Dans la course aux soutiens patronaux, François Hollande refait son handicap face à Nicolas Sarkozy.
Discret sur ses relations avec le monde des affaires, le candidat socialiste cultive ses relais et a conquis une
audience auprès des patrons, à l'image des banquiers maintenant ouverts à une discussion sur son projet
de séparer les dépôts des activités spéculatives. 
"En 2007, il y avait dans le patronat français une vraie dynamique pour Nicolas Sarkozy", souligne, sous le
couvert de l'anonymat, un dirigeant d'entreprise sympathisant socialiste et fin connaisseur du milieu patronal. 
"Au sein du CAC 40, je crois qu'il n'y a eu en 2007 qu'un seul patron qui a voté à gauche. Aujourd'hui, je
dirais qu'on est dans un rapport un tiers pour la gauche, deux tiers pour la droite", ajoute-t-il. 
Même si la présidente du Medef, l'organisation patronale qui regroupe les grands groupes du pays, a
officiellement pris position en faveur de Nicolas Sarkozy. 
"Le Medef est trop clairement une organisation qui soutient Nicolas Sarkozy, et vous ne pouvez donc pas
passer par le Medef pour avoir des débats de fond avec les socialistes", explique un responsable financier.
"Les entreprises nouent des relations directes avec les socialistes. C'est un fait nouveau." 
JOUYET ET MACRON, DEUX HOMMES-CLÉS 
"Je n'ai jamais vu autant de chefs d'entreprise et de banquiers, même quand j'étais ministre de l'Economie et
des Finances, que depuis trois mois", déclarait de son côté Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de
François Hollande, lors d'un entretien accordé à Reuters la semaine dernière. 
Les déçus du "sarkozysme" prêtent désormais une oreille attentive au député de Corrèze, d'autant qu'il s'est
engagé à combattre les déficits publics s'il accède à l'Elysée. 
"Les patrons ont d'abord respecté Nicolas Sarkozy pour son énergie", relève un patron. "Mais ils ont été
déçus quand ils ont réalisé que, derrière cette énergie, se cachaient un manque de cohérence dans la
stratégie mais aussi des processus de décision imprévisibles, très éloignés des règles de gouvernance
élémentaires dans les grandes entreprises." 
"A l'exception des plus sarkozystes, les patrons des grandes entreprises ne sont plus effrayés par le retour
des socialistes", renchérit un observateur du milieu patronal. 
"Je trouve qu'il y a chez François Hollande beaucoup de choses bien dites et réalistes, je crains cependant
qu'il ait encore une connaissance insuffisante du monde de l'entreprise et de ses mécanismes", tempère
toutefois un ancien patron. 
Dans l'équipe de campagne socialiste, c'est André Martinez, un ancien dirigeant d'Accor, qui conseille le
candidat sur les relations avec les entreprises. 
DES HOMMES-CLÉS 
Dans son entourage, François Hollande peut aussi s'appuyer sur deux hommes-clés : Jean-Pierre Jouyet, le
président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et son "ami de 30 ans", et Emmanuel Macron, associé-
gérant à la banque Rothschild. 
S'y ajoute Jean-Jacques Augier, ancien patron des taxis G7, chargé du financement de la campagne. 
"Jean-Pierre Jouyet a la confiance totale de François Hollande", explique un chef d'entreprise, soutien du
candidat socialiste. "Il l'aide à comprendre les enjeux économiques et financiers et à entrer en contact avec
des grands patrons." 
François Hollande peut compter sur une kyrielle d'appuis sérieux et de relais dans le monde des affaires,
notamment les partisans de l'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui a dû renoncer à
briguer la présidentielle après l'affaire du Sofitel de New York. 
Il devrait aussi disposer de relais importants dans plusieurs secteurs clés de l'économie. Des affinités de
gauche sont prêtées à toute une série de personnalités qui dirigent ou ont dirigé de grands groupes, comme
l'ex-patronne d'Areva Anne Lauvergeon, Paul Hermelin, prochain PDG de Capgemini, Jean-Cyril Spinetta,
PDG d'Air France-KLM, Gérard Mestrallet, PDG de  GDF Suez ou encore François Villeroy de Galhau,
directeur général délégué de BNP Paribas. 
A ce jeu des devinettes reviennent aussi régulièrement les noms de Stéphane Fouks, coprésident
d'EuroRSCG Worldwide, Stéphane Boujnah , patron de la banque Santander pour la France et le Benelux,
Matthieu Pigasse, directeur-général délégué de la banque Lazard en France et copropriétaire du journal Le
Monde, et Pierre Bergé, autre copropriétaire du Monde. 
DES AMITIÉS 
Reste le cas plus énigmatique de Xavier Niel, le PDG d'Iliad, maison mère de l'opérateur de téléphonie
mobile Free. 
"Oui, il joue un rôle, même s'il n'est pas exactement de gauche. C'est plus complexe que cela. C'est un
libéral libertaire", confie un proche du PS à son propos. 
On prête aussi à François Hollande des relations  d'amitié avec des dirigeants comme Christophe de
Margerie, PDG de Total, Henri de Castries, président d'Axa ou encore Jean-Bernard Lévy, PDG de Vivendi. 
"La caractéristique de François Hollande est de fonctionner en étoile. Personne ne sait, sauf lui, qui le
soutient. Il fait beaucoup de rencontres bilatérales et peu de consultations collectives", souligne un patron
français. "C'est quelqu'un de méfiant, il ne donne pas sa confiance facilement." 
Ses partisans rappellent que s'il s'en est pris directement à la "finance sans visage" pendant la campagne et
a promis de taxer à 75% les revenus au-delà d'un million d'euros, il s'est gardé de stigmatiser les patrons. 
"François Hollande essaie d'éviter la facilité de la démagogie 'anti-patron'", dit l'un de ses soutiens dans le
milieu patronal. 
"A la différence de Nicolas Sarkozy, François Hollande n'est pas fasciné par les grands patrons. Il les
respecte mais ne les fantasme pas", souligne un autre dirigeant d'entreprise. "Il est parfaitement conscient
que ce sont des acteurs importants pour la croissance économique du pays. Ni plus, ni moins." 
Oel
 
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