Union Pour le Communisme

Message par luga » 13 Juil 2012, 23:32

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Message par Puig Antich » 14 Juil 2012, 17:42

Bon on peut faire un fil pour nos articles plutôt que de les poster à l'arrache comme ça, ce serait un chouïa plus sexy. Le dernier en date.

a écrit :
La formation professionnelle : un enjeu de classe


En France, environ 1,6 % de la masse salariale des entreprises est consacrée à la formation. Elle est reversée à des organismes collecteurs, gérés par le patronat et les syndicats : les OPCA. Ces derniers financent en retour un certain nombre d’actions de formation mises en place par les entreprises, ou des actions collectives, pour lesquels des organismes de formation sont conventionnés.

Les moyens mis en place par la société capitaliste pour la formation continue des salariés sont donc dérisoires, en comparaison de la masse totale du profit qu’elle extorque de leur travail. Mais ces quelques dizaines de milliards d’euros sont assez considérables pour attirer bien des convoitises, et ont permis l’expansion d’un marché prospère. Il s’y ajoute des fonds de l’État et des régions, gérés souvent par Pôle Emploi, visant surtout les actions de formation pour adultes à destination des prolétaires au chômage, ou de ceux qui y sont destinés par les plans sociaux qui se succèdent.

Le monde de la formation est divisé par les mêmes clivages de classe que le reste de la société. Les statistiques en attestent : les fonds prélevés sur la richesse produite par tous/tes se destinent surtout aux formations des cadres moyens et supérieurs, lorsque ces actions ne cachent pas carrément des moments de détente collective du personnel d’encadrement, aménagés les services des ressources humaines. Et, lorsqu’elles s’adressent aux ouvrier-e-s et employé-e-s d’exécution, il ne s’agit en général que d’une manœuvre préventive, destinée à faire accepter déclassements, reclassements et licenciements parce qu’il « faut bien savoir s’adapter à l’évolution du marché de l’emploi ». Les capitalistes appellent cela la « gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ». C’est avec de telles bêtises, accompagnées d’une bonne dose d’argent public, que l’État compte endormir les ouvrier-e-s de P.S.A., et tous ceux, toutes celles qui sont menacées par les prochains trains de licenciements collectifs.

Les fonds publics financent également, et surtout, les formations au rabais des demandeurs d’emploi, qui servent à faire les gros sous de quelques organismes, et à envoyer une masse de jeunes prolétaires, « décrocheurs scolaires » et le plus souvent issus des quartiers populaires et des zones rurales, sur les chaînes des usines, les chantiers ou aux caisses des grands magasins. Lorsqu’ils/elles ne travaillent pas gratuitement comme stagiaires, ils/elles sont payé-e-s, en alternance, un salaire de misère, en fonction de la grille dérisoire des contrats de professionnalisation. Alors que cette situation n’intéresse que le patronat, les frais annexes sont pris en charge par la collectivité.

La généralisation de l’apprentissage, pour laquelle se bat le patronat, vise à étendre cette situation aux jeunes dès 14 ans, en les poussant hors du système scolaire. Proposition du gouvernement de Nicolas Sarkozy, elle n’a pas été réellement dénoncée par le Parti Socialiste, qui dispose aujourd’hui de la majorité. Il faut s’en inquiéter car l’on constate tous les jours que ce qu’il n’a pas dénoncé, il se dispose à l’appliquer encore plus rapidement que les mesures auxquelles il a fait mine de s’opposer. Pour preuve : le décret du 18 février 2012 qui rend possible l’alternance dès le collège n’a pas été abrogé par l’équipe Hollande / Ayrault, ce qui ne semble pas perturber outre mesure les directions syndicales enseignantes. Il faut lutter pour l’imposer.

Ça et là, que ce soit dans les CFA, dans les centres AFPA ou dans les organismes directement privés, des résistances éclatent parmi les élèves et les stagiaires, pour l’amélioration de leurs conditions de formation et de travail, ou pour faire respecter leurs droits. Les militant-e-s de classe, et en particulier les communistes révolutionnaires, doivent apporter des réponses à cette situation, permettre une solidarité et une organisation plus large, sur le terrain de la lutte concrète. Bien des militant-e-s des confédérations syndicales voient les précaires, les stagiaires ou les apprentis surtout sous l’angle d’une menace sur leurs acquis, plutôt que comme des alliés naturels dans la lutte contre l’employeur. Nous disons à l’inverse qu’à travail égal, il doit y avoir salaire égal, et obligation d’embauche, en CDI, pour les patrons.

Qu’elles s’adressent aux travailleurs en activité, aux jeunes ou aux chômeurs/ses, les formations proposées aujourd’hui sont, pour l’essentiel, de mauvaise qualité. Elles répondent de plus en plus rarement à des besoins sociaux réels, et de plus en plus aux seuls besoins de l’exploitation capitaliste. La tartuferie de la récupération, par le capital, de la revendication du droit à la formation tout au long de la vie doit être dénoncée. Il est essentiel de défendre notre point de vue de classe sur les transformations radicales qu’il convient d’apporter à la formation et à l’appareil de formation. Au lendemain de la révolution, ils devront devenir des instruments essentiels de la société socialiste pour permettre aux travailleurs-ses de se rendre maîtres de la production elle-même.
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 23 Juil 2012, 00:00

a écrit :Zlatan Ibrahimovic et le communisme


Zlatan Ibrahimovic, star du football, a été vendu au club du PSG pour pleins de millions d’euros. Qu’est-ce que cela nous révèle sur le football aujourd’hui?

A mon avis trois choses:

-Que Zlatan Ibrahimovic est un joueur professionnel

-Que les types qui ont racheté le PSG l’année dernière ont vraiment beaucoup de pognon

-Que le PSG n’est pas un club communiste

Zlatan Ibrahimovic est un joueur qui coûte très cher parce que c’est un professionnel très compétent. Il suffit de le voir mettre un but d’un ciseau acrobatique/artistique pour se dire: bougre, ce type-là est foutrement compétent.

C’est donc assez logique si, dans le système capitaliste, Zlatan Ibrahimovic est un joueur qui coûte cher et qui touche un salaire très élevé. Ça ne sert pas à grand-chose de pousser de grands cris scandalisés, comme certains de nos politiques, ou plutôt de nos joueurs de politique professionnels, qui hurlent à l’indécence, à l’immoralité. C’est évidemment le système capitaliste tout entier qui produit de l’indécence et des situations immorales; dire simplement: les salaires des joueurs sont trop élevés, c’est un scandaaale, c’est proposer une analyse à court terme, microscopique, stérile, du football d’aujourd’hui et du monde qui produit ce football.

Ce qui serait plus intéressant, plus constructif, serait de se demander: comment le football pourrait s’organiser sans le capital? Et aussi, question cruciale pour les vrais amateurs de football: dans un monde communiste, y aura-t-il toujours des joueurs exceptionnels comme Ibrahimovic et des équipes flamboyantes comme, mettons, le Real de Madrid?

Est-ce que les joueurs de football talentueux continueront à courir, à faire des passes, à mettre des lucarnes, le jour où ils n’auront plus de salaire et où ils ne gagneront plus d’argent?

Ce qui nous amène finalement à une question plus large, qui ne concerne pas que le foot: les hommes continueront-ils à travailler et à être compétents, à vouloir devenir meilleurs, le jour où le salariat et l’argent seront abolis, le jour où ils n’auront plus de raisons économiques (appartement, voiture, piscine) de vouloir s’améliorer?

Essayons de répondre, en partant de quelques faits simples:

-Il y a des tas de gens qui continuent à travailler dans un domaine où la récompense économique est très inférieure à leur compétence: en témoignent les infirmières qui bossent aux urgences au lieu de se faire de la thune en libéral, ou les chirurgiens qui font de la chirurgie viscérale au lieu de s’orienter vers des spécialités plus rémunératrices comme la chirurgie esthétique.

-Il y a des tas de gens, et de plus en plus aujourd’hui, qui s’investissent corps et âme dans le monde associatif, en étant très compétent, et cela sans aucune récompense économique.

-Il y a des tas de petits garçons, et même de petites filles, qui passent cinq heures par jour à jouer au foot, sans être payés, sans que cela ne leur rapporte de bonnes notes, mais par pur plaisir du jeu.

Tous ces gens ne sont pas motivés par l’idée d’une piscine.

Ce qui les motive, les pousse à agir et à devenir plus compétents, ce n’est pas la récompense économique, mais la récompense symbolique. Même dans le monde capitaliste le plus dur et le plus contrôlé, la plupart des gens cherchent en priorité à faire des choses qui ont un sens plutôt que des choses qui rapportent un max de thunes. Après ils n’ont pas toujours le choix, il faut survivre, ramener de la bouffe à la maison, etc, mais dans l’ensemble, ce n’est pas tant que ça la thune qui fait courir les gens, quoi qu’on en dise, c’est plutôt le prestige, le sens, le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien.

C’est pourquoi on peut tout à fait croire à un football de haut niveau, avec des joueurs exceptionnels et des équipes flamboyantes, dans un monde communiste. Ibrahimovic pourrait être un joueur de football communiste.

Bien sûr le visage du football changerait: l’abolition du salariat entraînerait sans doute la fin de ce que nous appelons le football professionnel et du coup la généralisation du football amateur. Ce serait un changement pour le meilleur, bien sûr, puisque le joueur amateur est un joueur qui aime le jeu, tandis que le joueur professionnel est un joueur qui profite du jeu.

L’abolition du salariat et de l’argent n’entraînerait pas pour autant la fin de la compétition au sens sportif du terme, qui n’a rien à voir avec la compétition économique systématiquement faussée et injuste qui gouverne le monde aujourd’hui. La compétition persisterait: elle aiderait chacun à développer sa compétence footballistique, dans la solidarité avec les membres de son équipe, et dans l’affrontement de l’adversité de l’autre équipe.

La compétition dans le communisme sera avant tout instrument d’éducation populaire; elle permettra aussi, en prime, la formation de très bons joueurs, de joueurs au-dessus du lot.

Ce qui fera courir ces joueurs, ce qui fera courir un Zlatan Ibrahimovic communiste, ce ne sera pas le fric, les BMW, les piscines, mais en fin de compte la fierté de se savoir admiré de tous les petits garçons, et de toutes les petites filles, qui passent cinq heures par jour à jouer au foot, sans que cela ne leur rapporte de bonnes notes, sans être payés.

(Sam)
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 23 Juil 2012, 21:22

a écrit :Appuyons la lutte des ouvrier-e-s de P.S.A. et de tous les sites menacés par une solidarité sans faille !
23/07/2012

Ainsi, la direction de P.S.A. a décidé d’annoncer ce que tout le monde savait déjà, et le gouvernement qui feint l’étonnement plus que quiconque : sa volonté de fermer l’usine d’Aulnay-sous-Bois, et de supprimer bien d’autres postes dans le groupe, en particulier sur le site de Rennes – La Janais. Elle s’apprête à annoncer, dès demain, les contours exacts de la déclaration de guerre qu’elle fait aux ouvrier-e-s.



Ce plan de licenciements pourrait ne sembler qu’une bataille parmi beaucoup d’autres dans cette guerre livrée par les capitalistes aux conditions de vie des travailleurs, des travailleuses. Mais il concentre l’attention car il a lieu sur un terrain explosif à plusieurs titres. Explosif, il l’est par son histoire, car les ouvrier-e-s d’Aulnay ont conquis par le passé chaque centimètre de droit et de liberté par des luttes exemplaires face à un patronat de combat, lié à l’extrême-droite. Mais il l’est aussi par sa géographie : au beau milieu d’une Seine-Saint-Denis où se concentre toute une population dont les faibles moyens de survie sont un peu plus menacés chaque jour par d’autres plans de licenciements, par le chômage endémique et le renchérissement du coût de la vie.



Ainsi, il y a les ingrédients pour une lutte importante à PSA, à Aulnay, Poissy et sur l’ensemble des sites. Mais il y a aussi les centaines de milliers de prolétaires susceptibles, avec leur milieu, de s’identifier à cette lutte, de l’appuyer par des collectes et des manifestations, mais aussi de la rejoindre, par la grève, pour infliger une défaite à toute la classe patronale. C’est ce facteur qui sera décisif.



L’enjeu, c’est de mettre un coup d’arrêt à toute la batterie de licenciements et de fermetures que veulent imposer les grandes entreprises qui contrôlent l’économie et la politique de l’État. Mais, plus largement, c’est de les empêcher complètement de restructurer leur économie en crise sur notre dos, de repousser toute cette politique qui veut nous faire payer le délire sans fin de l’accumulation du capital. Il faudra pour cela des luttes de grande ampleur, débordant les directions syndicales actuelles, et ouvrant la voie à la renaissance de véritables organismes de défense de nos intérêts, des organismes qui ne se battront pas pour une gestion apaisée des conditions de détention au sein de la prison capitaliste ; mais pour en faire tomber les murs.



Le capitalisme nous prépare un avenir de misère. Pour l’éviter, la classe exploitée doit s’organiser indépendamment de toutes les autres, comme parti distinct. Partager le travail utile entre tous et toutes et ré-orienter la production en fonction des véritables besoins sociaux est possible. C’est même la seule voie. Mais il faut pour cela prendre nous-même le pouvoir et confisquer, en commençant par celles qui licencient, les grandes entreprises qui ont bâti leur richesse insolente sur l’exploitation de générations entières de travailleurs/ses.
Puig Antich
 
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Message par luga » 30 Juil 2012, 00:09

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Message par Puig Antich » 01 Août 2012, 17:07

a écrit :Créer un pôle révolutionnaire dans la société
28/05/2012

Le point de non-retour vers lequel semble s’engager la crise de la société capitaliste en Europe et les explosions qu’elle annonce parmi les exploités nous interpellent. L’approche de batailles décisives met les communistes révolutionnaires devant des responsabilités nouvelles.

Il a toujours existé, à la gauche des courants qui veulent l’aménager, un petit milieu révolutionnaire qui lutte contre le salariat lui-même. Il n’a jamais accepté un monde où il faut vendre sa force de travail aux propriétaires d’entreprises pour accéder aux biens et aux services qui sont nécessaires à la vie, quitte à sombrer dans la misère chaque fois que la demande excède l’offre sur le marché capitaliste de l’emploi. Ce courant se manifeste par des actions de lutte concrète, par des revues et des discussions théoriques, et par l’existence de petits groupes qui revendiquent la tradition communiste de Marx.

Le contenu réel du socialisme, l’abolition de la bureaucratie qui monopolise le pouvoir de décision et l’extinction des rapports marchands eux-mêmes, ont été escamoté longtemps : hier par le prétendu « camp socialiste » autour de l’URSS ; aujourd’hui par la résurgence d’un réformisme national radical, dont Mélenchon est devenu le drapeau en France, mais aussi par la timidité d’une extrême-gauche qui défend des perspectives surtout syndicales. Le plus important néanmoins, c’est que l’existence, même limitée, du milieu révolutionnaire a exercé et exerce encore une pression sur la société, au plan intellectuel comme au plan des luttes. La référence au socialisme, l’espoir du socialisme, ne se sont pas perdus, tant leurs racines sociales et intellectuelles sont puissantes.

L’éclipse de la perspective communiste par le passé n’était pas seulement due à une incapacité des révolutionnaires à s’organiser pour proposer de manière vraiment efficace leur alternative, ce qu’ils n’ont pas su faire depuis peut-être 80 ans. Elle était aussi et surtout le résultat d’un capitalisme qui n’avait pas épuisé toutes ses possibilités de développement pacifique, au moins dans l’aire occidentale. La voie révolutionnaire, difficile à emprunter, est toujours le dernier recours. Aujourd’hui, cette situation est en train de changer. Les habitudes prises pendant les périodes où le mouvement révolutionnaire a été confiné aux marges de la société doivent également changer.

Le fait de ne pas être à la hauteur des enjeux est une menace sérieuse. Elle n’est pas du tout inéluctable. En conjuguant les forces, nous disposons des ressources intellectuelles, des énergies, des militant-e-s, de l’implantation nécessaire pour créer un pôle révolutionnaire dans la société. Il y a une alternative aux ambiguïtés réformistes qui conduisent peu à peu le NPA à l’éclatement, au programme surtout syndicaliste de Lutte ouvrière et à l’isolement impuissant de l’ultra-gauche : un rassemblement capable d’attirer vers lui l’énergie sincère qui est disponible parmi les millions d’exploités poussés aujourd’hui vers la misère, sans renier son programme ni s’isoler dans un rôle de commentateur.

Le parti révolutionnaire dont nous avons besoin ne viendra pas de la simple addition de petits groupes, mais de démonstrations pratiques et de délimitations politiques, dans un contexte de lutte. La démonstration et la délimitation principale que nous proposons, c’est qu’il est possible de mettre en avant, sur la base du capitalisme d’aujourd’hui, des revendications qui tendent directement au communisme, à la gratuité, c’est à dire à l’extinction de l’argent et du salariat. Le développement économique et technique les a rendu obsolètes pour organiser le travail social. Il rend possible l’organisation d’un pouvoir prolétarien des Conseils effectif et une planification sociale performante.

La défense de l’abolition du salariat comme une perspective concrète, la nécessité d’un parti révolutionnaire prolétarien, l’internationalisme intransigeant, la lutte pour l’abolition du patriarcat et de l’exploitation des femmes par les hommes sont pour nous les points nécessaires, mais suffisants, pour construire dès aujourd’hui une force nouvelle. Les sensibilités différentes qui existent pourront s’y exprimer et s’y confronter de manière positive et fructueuse. Ce rassemblement est un projet difficile, mais nécessaire. Il faut l’organiser autour d’un plan de travail clair, de discussions approfondies. C’est la proposition que nous faisons aux milieux communistes et révolutionnaires.
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Message par artza » 01 Août 2012, 17:27

(Puig Antich @ lundi 23 juillet 2012 à 22:22 a écrit :



Ainsi, il y a les ingrédients pour une lutte importante à PSA, à Aulnay

De l'eau, de la farine, du sel et de la levure ne font pas du pain.

Encore faut-il qu'ils soient réunis dans la bonne proportion, puis pétris et cuits le temps voulu, encore faut-il pour cette dernière opération un four et les moyens de le chauffer.

A Aulnay une poignée de militants s'y emploient, mêlant les ingrédients et pétrissant la pâte.

Pour découvrir l'Amérique qu'il pensait être les Indes il fallut à Christophe Colomb bien d'autres choses que la connaissance de la rotondité de la Terre.
artza
 
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Message par Puig Antich » 01 Août 2012, 22:21

Oui bon courage aux camarades d'Aulnay.
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Message par luga » 18 Août 2012, 18:39

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Message par luga » 22 Août 2012, 19:42

Il faut exiger la libération de tous les inculpés, des sanctions pour les policiers, la dissolution de la B.A.C. Mais, pour en finir avec cette vie indigne, c’est toute l’organisation capitaliste de la ville, de l’économie, le chômage, l’exploitation et le racisme qu’il faut abattre. C’est sur leur seule force, leur nombre et leur organisation que les prolétaires peuvent compter, pour se défendre eux-mêmes, car aucune autre classe, aucun autre parti de la société capitaliste ne le fera à leur place !

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