Elections en Grèce, un article de l'Internazionale

Message par com_71 » 18 Juil 2012, 15:21

Elections en Grèce, un article de l'Internazionale (traduction automatique)

a écrit :Après les élections du 17 Juin
Le nouveau gouvernement en Grèce : poursuivre les mesures d'austérité


Les élections qui ont eu lieu le 17 Juin en Grèce, les deuxièmes en moins de 45 jours, confirment que la chambre des députés a été submergée par la tempête de la crise économique qui sévit trois ans sur le pays...
Le chef de la Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras a réussi à resserrer dans les rangs de son parti et de récupérer un grand nombre de voix perdues... Avec le slogan "ou l'euro et l'Europe ou une rechute dans le tiers monde et l'abîme", il a réussi à sauter le consensus de son parti, passant de 18,8% à près de 30%. Le SYRIZA, dirigé par le jeune ingénieur Alexis Tsipras, a posé comme principale force d'opposition à la politique économique (résumées dans le «protocole») imposée à la population et de la société par le gouvernement grec et de l'UE, la BCE et le FMI. Le SYRIZA que, jusqu'à il y a deux ans, avec 4,6% des voix a été le plus petit parti de ce parlement, qui a principalement touchait les couches petites-bourgeoises, a réussi à atteindre près de 27% des voix à se faire accepter de grandes sections de gens qui votaient PASOK ou KKE.
Le SYRIZA est maintenant une formation qui connaît une crise de croissance, il suffit de parler à ses militants pour le comprendre, c'est non un parti structuré, mais un conglomérat formé à partir d'une douzaine de différents groupes politiques, qui vit d'intenses contradictions internes. Son radicalisme verbal ne peut pas cacher sa nature réformiste, son incapacité à donner une perspective de classe pour les travailleurs grecs. Son "l'internationalisme" est limité à une solidarité générale entre les «peuples de l'Europe", tandis que sa bonne fortune électorale est également due à ses appels à la défense de la patrie grecque écrasée par les puissances européennes. Son slogan d'un «gouvernement de gauche» a cultivé l'illusion qu'il suffisait d'entrer dans le «coeur» pour sauver la société de la crise et tourner les forces de l'Etat en faveur des travailleurs.
Le nouveau gouvernement tripartite, dirigé par Antonis Samaras et composé de ministres "non politiques", promet de sortir le pays de la crise et d'atténuer les mesures d'austérité que le ministre avait voté avec enthousiasme il y a quelques mois. La promesse d'un «assouplissement» des mesures d'austérité était une tentative de retrouver un certain crédit au cours de la campagne électorale. Après les élections même ce thème est passé au deuxième rang et nous pouvons parier qu'il va bientôt tomber en ruine. En effet, la «troïka» (la commission des représentants de l'UE, la BCE, le FMI, qui contrôle effectivement et dirige la politique économique grecque) n'est pas encore venue à Athènes, qu'elle avait quitté avant l'élection, a annoncé que «l'aide» à la Grèce continuerait à arriver que si le pays continue à tenir ses engagements. Certains fonctionnaires ont également déclaré que si la crise  continue, et la reprise n'arrive pas en Grèce (la baisse du PIB cette année est de 5 ou 6%) on aurait besoin d'ajouter des mesures pour les mesures déjà prises.
Le nouveau gouvernement grec, même avec sa couverture de «gauche», n'apportera pas quelque chose de bon pour les travailleurs, les retraités, les chômeurs, de plus en plus appauvris par la crise, son rôle est celui de la défense d'arrière-garde d'un système économique actuellement en faillite. Sa politique ne peut pas être que l'austérité difficile. Mais le gouvernement agit dans un moment de grande incertitude, le fait est que la crise continue, et en Grèce, structurellement faible, encore plus aiguë. Dans les mois à venir, nous allons voir si cette politique ira vite et sans résistance, ou si la réaction des masses mènera à la lutte naissance de l'opposition au capitalisme et le gouvernement grec.
Correspondance d'Athènes
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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