Ethnologie trotskyste...

Ethnologie trotskyste...

Message par Jacquemart » 24 Mai 2018, 18:17

Un reportage à propos de la fête, sur le site de WSWS :

La Fête de LO: des charlatans petit-bourgeois luttent contre le trotskysme
Par Alexandre Lantier
24 mai 2018

Dans une période de radicalisation des travailleurs et des jeunes, l’élite dirigeante cherche en son sein des organisations qui canaliseront la colère sociale. Elle tente ainsi de piéger les masses par un mirage: la conception pessimiste que, malgré la crise politique et la volonté de lutte des travailleurs, la seule perspective viable est de se plier au diktat des vieux appareils. En France, comme l’expliquent le Parti de l’égalité socialiste (PES) et le WSWS, elle veut empêcher les travailleurs de déborder les forces liées au vieux PS et de construire son avant-garde révolutionnaire.

Ceci explique l’engouement médiatique pour le discours de la porte-parole de Lutte ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, à la Fête de LO dimanche. Alors que LO soutient la manifestation «Marée humaine» du 26 mai organisée avec les syndicats, le candidat présidentiel du PS Benoît Hamon, la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Arthaud a dit que ses alliés sont vendus à la bourgeoisie. Mais elle a laissé entendre que la seule perspective est de se rallier à eux, comme le fait LO, et que cette capitulation est une ligne trotskyste!

Pour justifier son refus de signer l’appel unitaire à la manifestation, elle a dit: «Tout en œuvrant pour le succès de cette manifestation, nous ne signons pas l’appel unitaire, car nous rejetons l’opération politique qui se dessine et nous appelons les travailleurs à la méfiance. Quels que soient leurs discours d’aujourd’hui, lorsqu’ils seront au pouvoir, ils gouverneront à leur tour au service des plus riches.»

Par cette analyse, Arthaud avoue en un langage populiste ce que le PES et le WSWS expliquent depuis longtemps en termes marxistes, de classe: le NPA, LFI, LO et Cie sont des partis petit-bourgeois et antitrotskystes, hostiles à la classe ouvrière. Depuis 50 ans, LO et les ancêtres de LFI et du NPA tournent autour du PS, un parti bourgeois, qui a imposé la loi travail et fait la guerre en Syrie et au Mali, et dont est issu Macron. Et quand Syriza (la «Coalition de la gauche radicale»), leur allié grec, a pris le pouvoir en 2015, elle aussi a imposé une cure d’austérité.

Mais Arthaud encense ce milieu petit-bourgeois corrompu en prétendant que LO y fait une politique «révolutionnaire». Comme un vendeur de voitures d’occasion malhonnête, qui prétend qu’il n’y a pas de fraude à la vente dès lors qu’il ne signe pas de contrat, Arthaud veut se faire passer pour une Jeanne d’Arc prolétarienne parce qu’elle refuse de signer les appels à ses propres manifestations!

Ce discours alambiqué ne séduit ni ne mobilise les travailleurs. Il vise plutôt à discréditer le trotskysme auprès des masses et ainsi à bloquer la montée du PES, en faisant croire que la ligne impuissante de LO est en fait une politique trotskyste. Ainsi, Arthaud répand le mensonge politique que le trotskysme n’est qu’un courant de l’alliance des serviteurs des riches dans laquelle travaille LO et bloque la discussion d’une perspective révolutionnaire parmi les travailleurs et les jeunes.

Critiquant la «Marée humaine», Arthaud a fait observer que ce «que cette opération construit est une nouvelle mouture de l’Union de la gauche de l’époque Mitterrand et de la Gauche plurielle du temps de Jospin». En clair, c’est une alliance visant à regrouper autour des décombres du PS un nombre de partis petit-bourgeois et à former un gouvernement austéritaire et militariste comme ceux de François Mitterrand (1981-1995) ou de Lionel Jospin (1997-2002). Arthaud s’est lamentée que l’Union de la gauche, pour ses militants, s’était «transformée en déception, voire en désespoir».

Mais malgré le bilan réactionnaire de l’Union de la gauche, Arthaud insiste toutefois que la seule politique à faire est de se fondre dans la nouvelle mouture de cette alliance, à laquelle LO veut apporter une mensongère caution «trotskyste». Arthaud a prétendu qu’en rejoignant Hamon, le NPA et LFI, elle préparait une grève générale: «Avec tous ceux qui ne supportent plus la situation et souhaitent une nouvelle explosion sociale, nous affirmons que oui, il faut un nouveau mai-juin 1968!»

Des contradictions criantes minent les fanfaronnades d’Arthaud: pourquoi des partis et des syndicats «au service des riches» lanceraient-ils un nouveau Mai 68, c’est-à-dire une grève générale révolutionnaire qui bloquerait l’économie et poserait la question de la chute du gouvernement et de la prise du pouvoir par la classe ouvrière? Et pourquoi, si LO veut un nouveau mai-juin 1968 contre les partis de l’Union de la gauche, s’allie-t-elle aux anciens partis de l’Union de la gauche?

En fait, LO ne veut pas organiser un nouveau Mai 68 ni se poser en alternative à Hamon ou au NPA. La grève générale de 1968 a commencé quand les travailleurs ont débordé la CGT, qui avait organisé le 13 mai une manifestation d’un jour contre la répression des étudiants et des jeunes par les CRS à la Sorbonne. Mais aujourd’hui LO fait partie des appareils syndicaux et ne cherche pas à inciter les travailleurs à les déborder. Arthaud s’est bien gardée d’appeler à une mobilisation ouvrière indépendante des syndicats ou de poser la question de la prise du pouvoir.

En fait, LO couvre banalement les manœuvres des appareils syndicaux où ses membres ont trouvé des places lucratives. En 2016, lorsque les reporters du WSWS ont demandé à la porte-parole de LO Arlette Laguiller son avis sur le financement à 95 pour cent des syndicats par l’État et le patronat et le gouffre qui sépare les travailleurs des syndicats, Laguiller n’a pas nié les faits. Elle a dit que «le problème, ce n’est pas le problème de financement», même si «ça serait plus sain si les partis, les syndicats, tout le monde était financé par les cotisations des adhérents.»

Elle a ajouté, «Je crois que pas mal de luttes ont été trahies. Il y a beaucoup de travailleurs qui ont des ressentiments vis-à-vis des luttes qu’ils ont menées où finalement les syndicats ont fait reprendre alors qu’on n’avait pas obtenu satisfaction.» Mais elle a quand même applaudi les membres de LO qui militent dans ces appareils, car il faut faire «au moins le travail syndical.»

Mais LO ne fait qu’approfondir sa collaboration avec les syndicats et les partis liés au PS, en la couvrant d’un discours pseudo-révolutionnaire. Cette semaine, Arthaud a laissé entendre dans une entrevue avec Le Parisien que LO participe à son alliance avec Hamon, LFI et le NPA, afin de défendre le trotskysme: «Être trotskiste, c’est la seule façon de se revendiquer du communisme aujourd’hui. … L’idéal communiste est le seul avenir pour l’humanité, contre le fric et le profit.»

Ces revendications incantatoires de «l’idéal communiste», reliées à une politique d’alliance avec des forces qu’Arthaud elle-même traite de serviteurs des riches, ne sont qu’une mystification réactionnaire qui sème la confusion et la démoralisation.

La question qui se pose est la suivante: qui sont les trotskystes? Quel est le mouvement qu’il faut construire pour offrir une perspective et une direction révolutionnaires aux travailleurs? Ce ne sont pas les charlatans qui dirigent LO, ce sont le PES et le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI), qui publie le WSWS.

Tout en rejoignant les grèves et les manifestations, le PES souligne que les travailleurs ne peuvent se limiter à une participation aux manœuvres syndicales. Il appelle les travailleurs en France et à travers le monde à s’organiser indépendamment des syndicats, dans des comités d’action, afin de prendre leurs propres luttes en main. Et il souligne qu’une grève générale en 2018, après une décennie de crise économique mondiale et de guerres impérialistes, provoquerait, comme Mai 68 mais de manière plus aigüe même, une crise révolutionnaire et poserait la question du pouvoir.

Il insiste que la question de perspective et de direction révolutionnaire est aujourd’hui la question centrale posée à la classe ouvrière internationale, la force révolutionnaire décisive dans la société capitaliste. Elle ne peut se fier à des organisations petites-bourgeoises comme LO, qui avouent en des termes à peine masqués qu’elles dévalisent le travail. Et le PES, fondé dans la continuité internationale des luttes du CIQI pour le trotskysme, et qui formule une critique trotskyste, du point de vue des intérêts des travailleurs, de toutes ces tendances de pseudo-gauche, est la direction révolutionnaire qu’il s’agit de construire.

LO par contre descend d’une organisation anti-trotskyste fondée par David Barta en 1939. Barta a refusé de rejoindre la Quatrième Internationale fondée par Léon Trotsky en 1938, avançant le prétexte réactionnaire que c’était une organisation petite-bourgeoise et qu’il fallait s’ancrer dans le sol national pour trouver un écho parmi les travailleurs. Refondée par des forces tirées du milieu de la Nouvelle gauche aux années 1950, elle s’est intégrée après Mai 68 dans le milieu politique dominé par le PS nouvellement fondé en 1971.

50 ans après Mai 68, le PS et le milieu petit-bourgeois du NPA et de LO qui orbitait autour de lui sont discrédités. Tenter de redorer le blason de serviteurs auto-proclamés des riches serait une tentative politiquement criminelle de duper la classe ouvrière. Les éléments les plus conscients parmi les travailleurs et les jeunes se reconnaîtront dans la lutte pour démasquer LO et ses complices et pour révéler leur rôle au grand jour devant les travailleurs.


Et là, une question me brûle les lèvres : est-ce que la came isole ?
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par Byrrh » 24 Mai 2018, 19:29

Alexandre Lantier... un descendant des Bougon-Macquart ?

Après ça, on trouverait presque aimable le bête humour pâtissier d'un Robert Pelletier...
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par artza » 25 Mai 2018, 05:06

...démasquer LO et ses complices et pour révéler au grand jour leur rôle devant les travailleurs


A l'évidence il s'agit d'une provocation policière digne d'un Zoubatov.
Reste à trouver un pope Gapone! :lol:

En 1974 déjà la candidature d'Arlette Laguiller était dénoncée comme "crypto-stalinienne propulsée par la bourgeoisie"? :shock:

L'auteur inventeur de cette formule fut lui-même démasqué quelques années plus tard!
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par Plestin » 25 Mai 2018, 19:16

C'est comme ça, avec le WSWS.

Des fois, ils font des articles sur la situation internationale par exemple, et on peut les trouver pertinents et justes.

Mais, dès qu'ils s'approchent d'un sujet familier, on les trouve complètement à côté de la plaque.

Le PES... Une organisation essentiellement présente dans les universités et les milieux journalistes, mais qui traite LO de parti petit-bourgeois hostile à la classe ouvrière...

Le discours de LO "vise à bloquer la montée du PES"... Est-ce déjà un aveu d'impuissance du PES ? Tout en grossissant légèrement son importance ?
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par com_71 » 25 Mai 2018, 19:49

artza a écrit :
En 1974 déjà la candidature d'Arlette Laguiller était dénoncée comme "crypto-stalinienne propulsée par la bourgeoisie"? :shock:



En 74 ? C'est vraisemblable. En tout cas dès 73 ces qualificatifs furent de sortie pour les candidats LO (et Ligue) aux législatives.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par artza » 26 Mai 2018, 06:02

En 73 c'était aussi d'où vient l'argent pour présenter autant de candidats (171) aux élections législatives?
Une des militantes de l'OCI m'avait même fait un devis fictif faramineux!

LO avait proposé que les trois organisations (OCI, LCR, LO) se répartissent à égalité l'ensemble des circonscriptions hexagonales avec un appel à voter les uns pour les autres afin d'assurer la complète présence de l'extrême-gauche dont LO proposait encore le regroupement. Négociations difficiles chacun on le comprend visant les mêmes circonscriptions.
Mais surtout l'OCI et la LCR n'envisageaient pas d'entreprendre un effort à cette hauteur. Par tradition militante pourrait-on dire mais surtout parce que l'une et l'autre dans leur style particulier bien différent considéraient la victoire de Mitterrand qu'on ne saurait gêner bien au contraire, comme celle de la classe ouvrière!
L'OCI rompit ces négociations sous je ne sais plus quel prétexte. Du coup LO présenta plus de candidats que prévu.
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par Plestin » 01 Avr 2019, 05:33

Le WSWS continue de faire très fort avec son article du 16 janvier 2019 intitulé "Lutte ouvrière défend les appareils syndicaux contre les "gilets jaunes"".

https://www.wsws.org/fr/articles/2019/0 ... j-j16.html

Encore une fois il n'y a pas que de la critique, mais aussi de la pure calomnie (mis en gras par moi) :

Le rôle démobilisateur des appareils syndicaux, selon LO, «n’est pas contradictoire avec le fait que nos camarades d’entreprise, militants ou responsables syndicaux, se bagarrent contre l’attitude timorée des confédérations, en discutent et prennent des initiatives en tant que militants de la lutte de classe. Les travailleurs ont des ressources extraordinaires, quand ils se mettent en branle, ils apprennent vite. Si le mouvement ouvrier organisé pouvait s’inspirer de tout cela, ce serait déjà bien!»

C’est une duperie lamentable: les «gilets jaunes» représentent les revendications ouvrières; LO, des appareils conservateurs inféodés à Macron. Les syndicats sont des coquilles vides, financées et pilotées par l’aristocratie financière dans le cadre du «dialogue social» pour imposer l’austérité. Le patronat finance ces appareils pour museler les travailleurs, comme le soulignent les dernières informations. (Voir: Les syndicats financés à la hauteur de dizaines de millions par l’État)

Ainsi, la lutte au site PSA d'Aulnay-sous-bois a été menée dans le mur par personne d'autre que le dirigeant de LO Jean-Pierre Mercier, délégué syndical porte-parole de la CGT à Aulnay et chef de campagne de Nathalie Arthaud, candidate présidentielle de LO. Mercier a aidé la CGT à isoler la lutte contre la fermeture, bloquant la mobilisation de couches plus larges de travailleurs pour sauver Aulnay, permettant au PS et a PSA de fermer le site. Pour service rendu, Mercier travaille à présent sur le site PSA de Poissy, «accueilli comme il se doit» avait fait savoir Peugeot Poissy.

Quand LO prétend que le «mouvement ouvrier», c’est-à-dire les appareils syndicaux qui attaquent les ouvriers, pourraient «s’inspirer» des «gilets jaunes» pour devenir combatifs, ce n’est qu’une fraude. LO s’accommode du financement des syndicats par l’État et le patronat, car ceux-ci financent ainsi les privilèges des militants de LO eux-mêmes. Ils participent ensuite aux fermetures d’usines, aux licenciements et aux attaques contre les acquis sociaux des travailleurs.
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Re: Ethnologie trotskyste...

Message par com_71 » 01 Avr 2019, 08:38

La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. :)

Ces calomnies sont de longue date habituelles. Ce sont des méthodes de voyous. Malheureusement, elles ne sont pas vraiment nouvelles dans le mouvement trotskyste où, trop souvent, l'héritage de son fondateur est foulé aux pieds, même sur ce plan.

En ce qui concerne le travail des militants communistes dans les syndicats, sa nécessité a été défendue, entre autres bien sûr, par Trotsky :

Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste a écrit :De ce qui précède, il semblerait facile à première vue de conclure que les syndicats renoncent à être eux-mêmes à l'époque impérialiste, qu'ils ne laissent presque plus de place à la démocratie ouvrière qui, dans les bons vieux temps, quand le libre échange dominait sur l'arène économique, constituait le contenu même de la vie intérieure des organisations ouvrières. On pourrait également estimer qu'en l'absence de démocratie ouvrière, il ne peut y avoir de lutte ouverte pour exercer une influence sur les membres des syndicats et que, de ce fait, l'arène principale du travail révolutionnaire au sein des syndicats disparaît. Une telle position serait fondamentalement fausse. Nous ne pouvons pas choisir le champ et les conditions de notre activité selon nos seuls désirs ou aversions. Il est infiniment plus difficile de lutter pour influencer la masse ouvrière dans un Etat totalitaire et semi-totalitaire que dans une démocratie. Cette remarque s'applique également aux syndicats dont la destinée reflète l'évolution des Etats capitalistes.

https://www.marxists.org/francais/trots ... 00800.html

Programme de Transition a écrit :Les bolcheviks-léninistes se trouvent aux premiers rangs de toutes les formes de lutte, même là où il s'agit seulement des intérêts matériels ou des droits démocratiques les plus modestes de la classe ouvrière. Ils prennent une part active à la vie des syndicats de masse, se préoccupent de les renforcer et d'accroître leur esprit de lutte. Ils luttent implacablement contre toutes les tentatives de soumettre les syndicats à l'État bourgeois et de lier le prolétariat par "l'arbitrage obligatoire" et toutes les autres formes d'intervention policière, non seulement fascistes, mais aussi "démocratiques". C'est seulement sur la base de ce travail, qu'il est possible de lutter avec succès à l'intérieur des syndicats contre la bureaucratie réformiste, et en particulier contre la bureaucratie stalinienne. Les tentatives sectaires d'édifier ou de maintenir des petits syndicats "révolutionnaires" comme une seconde édition du parti signifient, en fait, le renoncement à la lutte pour la direction de la classe ouvrière. Il faut poser ici comme un principe inébranlable : l'auto-isolement capitulard hors des syndicats de masses, équivalant à la trahison de la révolution, est incompatible, avec l'appartenance à la IV° Internationale.

https://www.marxists.org/francais/trots ... tran5.html
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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