En fait Asselineau est allé jusqu'à "
rédiger des argumentaires pour l'entourage de Pasqua sur les questions européennes" (c'est l'UPR qui le dit), s'est félicité du résultat de la liste Pasqua aux Européennes de 1999, a adhéré au RPF de Pasqua-Villiers dans la foulée. Il a été directeur de cabinet de Pasqua au conseil général des Hauts-de-Seine (l'UPR dit que c'est un "
simple épisode de sa vie professionnelle et un élément de sa vie personnelle") et a été tête de liste du parti de Pasqua dans le 19ème arrondissement de Paris aux municipales de 2001.
Puis, sa mission de directeur de cabinet a pris fin en 2004 en même temps que le mandat de Pasqua, il s'est éloigné de Pasqua et a créé son propre mouvement, l'UPR, en 2007, contre l'avis de Pasqua qui aurait, selon l'UPR, essayé de lui mettre des bâtons dans les roues.
Simplement, l'UPR affirme qu'Asselineau s'est rapproché de Pasqua du fait de sa position souverainiste, puis a pris ses distances avec Pasqua à partir du moment où il a jugé que le souverainisme de ce dernier était à géométrie variable. Il tient aussi à rappeler qu'il n'a aucun lien avec les "affaires politico-judiciaires" de Pasqua.
C'est vrai qu'il peut y avoir des confusions entretenues par certains adversaires politiques d'Asselineau, qui ont par exemple essayé de le "mouiller" dans les déboires politico-judiciaires de Pasqua pour lui nuire.
Il suffit d'aller à la source et de voir ce que l'UPR elle-même dit des relations entre Asselineau et Pasqua :
https://www.upr.fr/vos-questions-nos-re ... -m-pasqua/Asselineau ne se dit pas de droite ni d'extrême-droite, il se présente comme "
au-dessus du clivage droite-gauche".
Mais à aucun moment, Asselineau ne critique ce que Pasqua a pu faire en lien avec les services secrets et le SAC, ni son rôle de répression des manifestations étudiantes contre la loi Devaquet, ni ses lois anti-immigrés.