Publié : 09 Fév 2003, 00:20
des partis des travailleurs et autres partis de gauche
Nous vivons actuellement une période critique au cours de laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne intensifient leurs préparatifs en vue de déclencher une nouvelle guerre impérialiste, guerre que l’Otan décidait également de soutenir lors de son récent sommet de Prague. En vue de cette guerre, la déjà vaste capacité militaire des bases américaines en Europe s’accroît encore considérablement. Les préparatifs de cette guerre d’agression ont entraîné nombre de violations des constitutions, lois et traités internationaux de certains pays bien précis.
Récemment, l’administration américaine a demandé à ses alliés, par le biais de l’Otan, de lui accorder des surcroîts de facilités sur leurs propres territoires et de participer militairement à « l’occupation de l’Irak ».
Il ne subsiste aucun doute : les préparatifs de guerre ont été décidés d’avance, sans tenir compte le moins du monde de la résolution 1441 de l’ONU, ni du travail de ses inspecteurs, ni des mesures prises par l’Irak en vue de satisfaire aux exigences de cette même ONU. Il est de plus en plus clair que les plans de guerre auront comme objectif militaire le contrôle d’une région stratégique, de son pétrole et de ses marchés. En même temps, il s’agit, de la part du gouvernement américain, d’une tentative de surmonter sa crise économique et de résoudre ses problèmes au détriment d’autrui.
La guerre se traduira par d’énormes pertes parmi le peuple irakien, qui a déjà souffert durement suite à des années d’embargo, de frappes aériennes et suite aux choix politiques du régime de Saddam Hussein.
La guerre contre l’Irak, bien que le pays se soit montré coopérant avec les inspecteurs de l’ONU, servira les visées militaires des Etats-Unis au Proche-Orient et elle cadre particulièrement bien avec leur soutien au gouvernement d’Israël et la tolérance qu’ils affichent à l’égard de l’occupation répressive par Israël des territoires palestiniens.
L’agression contre l’Irak, qui s’appuie sur la nouvelle doctrine américaine des frappes « préventives », risque de déstabiliser toute la région et d’amener de lourdes conséquences pour la civilisation humaine dans son ensemble. Elle constitue également une menace énorme pour la paix internationale et pour le système des législations internationales, tout en créant un précédent à d’autres actes arbitraires d’agression. Aucun argument, aucun tour de passe-passe ne pourraient justifier que l’ONU impose un quelconque soutien à cette guerre.
Nous condamnons l’attitude des gouvernements et des autorités politiques de ces pays de l’UE qui n’ont pas entrepris les démarches nécessaires ni fait d’effort réel pour arrêter cette guerre d’agression injustifiée, attitude qui, en pratique, équivaut à soutenir la politique américaine en faveur de la guerre.
La tension internationale s’accroît de jour en jour, les relations militaires sont de plus en plus militarisées, les budgets militaires subissent de fortes hausses et l’on assiste à la création de nouvelles « forces de déploiement rapide », tant au niveau national qu’au sein de l’UE et de l’Otan.
Par ailleurs, la menace de guerre a entraîné partout dans le monde des protestations amplement justifiées et une mobilisation d’une ampleur sans précédent de l’opinion mondiale contre la guerre, contre les bases militaires américaines, contre l’Otan et contre les lignes politiques bellicistes des gouvernements.
De nombreux Etats, y compris des mouvements réunissant des intellectuels, des artistes, des hommes politiques et des diplomates non engagés politiquement en ce sens, plaident en faveur d’un règlement pacifique de la question.
Nos partis, qui ont déjà lancé diverses initiatives, jouent un rôle actif dans ce vaste mouvement contre la guerre et réclament une mobilisation plus massive encore du peuple. Nous devons intensifier la campagne contre la guerre parmi la population, dans les lieux de travail, au sein des syndicats, dans les médias, dans les parlements et partout où il est possible de le faire.
Nous devons arrêter cette guerre d’agression contre l’Irak. Nous devons mettre tout le monde en garde contre les tentatives des grandes puissances d’imposer leur chantage aux Nations unies. Nous devons nous opposer à toute forme de participation et de soutien de l’Europe à la guerre. Nous exigeons que nos pays ne fournissent aux Etats-Unis aucune aide militaire ni aucune facilité de quelque sorte qui leur permettraient d’atteindre leurs objectifs agressifs. 

AKEL ( Parti progressiste des Travailleurs, Chypre)
Alliance rouge-verte du Danemark
Izquierda Unida (Gauche unie, Espagne)
Mouvement de la Gauche Unie, Luxembourg
Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne
Nouveau Parti communiste de Yougoslavie
Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
Parti communiste allemand (DKP)
Parti communiste australien
Parti communiste autrichien
Parti communiste bulgare
Parti communiste chilien
Parti communiste d’Israël
Parti communiste de Bohême & Moravie
Parti communiste de Grande-Bretagne
Parti communiste de Grèce
Parti communiste de la Fédération russe
Parti communiste de Norvège
Parti communiste de Slovaquie
Parti communiste de Turquie
Parti communiste du Canada
Parti communiste du Danemark
Parti communiste du Peuple espagnol
Parti communiste du Soudan
Parti communiste espagnol
Parti communiste finnois
Parti communiste irakien
Parti communiste irlandais
Parti communiste ouvrier de Bosnie & Herzégovine
Parti communiste polonais
Parti communiste portugais
Parti communiste syrien
Parti des Communistes de Biélorussie
Parti des Communistes mexicains
Parti du travail de Belgique (PTB)
Parti du Travail de Hongrie
Parti socialiste du Travail de Croatie
Parti socialiste letton
Parti socialiste roumain
Parti Tudeh de l’Iran
Rifondazione (Parti du Renouveau communiste, Italie)
Nous vivons actuellement une période critique au cours de laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne intensifient leurs préparatifs en vue de déclencher une nouvelle guerre impérialiste, guerre que l’Otan décidait également de soutenir lors de son récent sommet de Prague. En vue de cette guerre, la déjà vaste capacité militaire des bases américaines en Europe s’accroît encore considérablement. Les préparatifs de cette guerre d’agression ont entraîné nombre de violations des constitutions, lois et traités internationaux de certains pays bien précis.
Récemment, l’administration américaine a demandé à ses alliés, par le biais de l’Otan, de lui accorder des surcroîts de facilités sur leurs propres territoires et de participer militairement à « l’occupation de l’Irak ».
Il ne subsiste aucun doute : les préparatifs de guerre ont été décidés d’avance, sans tenir compte le moins du monde de la résolution 1441 de l’ONU, ni du travail de ses inspecteurs, ni des mesures prises par l’Irak en vue de satisfaire aux exigences de cette même ONU. Il est de plus en plus clair que les plans de guerre auront comme objectif militaire le contrôle d’une région stratégique, de son pétrole et de ses marchés. En même temps, il s’agit, de la part du gouvernement américain, d’une tentative de surmonter sa crise économique et de résoudre ses problèmes au détriment d’autrui.
La guerre se traduira par d’énormes pertes parmi le peuple irakien, qui a déjà souffert durement suite à des années d’embargo, de frappes aériennes et suite aux choix politiques du régime de Saddam Hussein.
La guerre contre l’Irak, bien que le pays se soit montré coopérant avec les inspecteurs de l’ONU, servira les visées militaires des Etats-Unis au Proche-Orient et elle cadre particulièrement bien avec leur soutien au gouvernement d’Israël et la tolérance qu’ils affichent à l’égard de l’occupation répressive par Israël des territoires palestiniens.
L’agression contre l’Irak, qui s’appuie sur la nouvelle doctrine américaine des frappes « préventives », risque de déstabiliser toute la région et d’amener de lourdes conséquences pour la civilisation humaine dans son ensemble. Elle constitue également une menace énorme pour la paix internationale et pour le système des législations internationales, tout en créant un précédent à d’autres actes arbitraires d’agression. Aucun argument, aucun tour de passe-passe ne pourraient justifier que l’ONU impose un quelconque soutien à cette guerre.
Nous condamnons l’attitude des gouvernements et des autorités politiques de ces pays de l’UE qui n’ont pas entrepris les démarches nécessaires ni fait d’effort réel pour arrêter cette guerre d’agression injustifiée, attitude qui, en pratique, équivaut à soutenir la politique américaine en faveur de la guerre.
La tension internationale s’accroît de jour en jour, les relations militaires sont de plus en plus militarisées, les budgets militaires subissent de fortes hausses et l’on assiste à la création de nouvelles « forces de déploiement rapide », tant au niveau national qu’au sein de l’UE et de l’Otan.
Par ailleurs, la menace de guerre a entraîné partout dans le monde des protestations amplement justifiées et une mobilisation d’une ampleur sans précédent de l’opinion mondiale contre la guerre, contre les bases militaires américaines, contre l’Otan et contre les lignes politiques bellicistes des gouvernements.
De nombreux Etats, y compris des mouvements réunissant des intellectuels, des artistes, des hommes politiques et des diplomates non engagés politiquement en ce sens, plaident en faveur d’un règlement pacifique de la question.
Nos partis, qui ont déjà lancé diverses initiatives, jouent un rôle actif dans ce vaste mouvement contre la guerre et réclament une mobilisation plus massive encore du peuple. Nous devons intensifier la campagne contre la guerre parmi la population, dans les lieux de travail, au sein des syndicats, dans les médias, dans les parlements et partout où il est possible de le faire.
Nous devons arrêter cette guerre d’agression contre l’Irak. Nous devons mettre tout le monde en garde contre les tentatives des grandes puissances d’imposer leur chantage aux Nations unies. Nous devons nous opposer à toute forme de participation et de soutien de l’Europe à la guerre. Nous exigeons que nos pays ne fournissent aux Etats-Unis aucune aide militaire ni aucune facilité de quelque sorte qui leur permettraient d’atteindre leurs objectifs agressifs. 

AKEL ( Parti progressiste des Travailleurs, Chypre)
Alliance rouge-verte du Danemark
Izquierda Unida (Gauche unie, Espagne)
Mouvement de la Gauche Unie, Luxembourg
Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne
Nouveau Parti communiste de Yougoslavie
Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
Parti communiste allemand (DKP)
Parti communiste australien
Parti communiste autrichien
Parti communiste bulgare
Parti communiste chilien
Parti communiste d’Israël
Parti communiste de Bohême & Moravie
Parti communiste de Grande-Bretagne
Parti communiste de Grèce
Parti communiste de la Fédération russe
Parti communiste de Norvège
Parti communiste de Slovaquie
Parti communiste de Turquie
Parti communiste du Canada
Parti communiste du Danemark
Parti communiste du Peuple espagnol
Parti communiste du Soudan
Parti communiste espagnol
Parti communiste finnois
Parti communiste irakien
Parti communiste irlandais
Parti communiste ouvrier de Bosnie & Herzégovine
Parti communiste polonais
Parti communiste portugais
Parti communiste syrien
Parti des Communistes de Biélorussie
Parti des Communistes mexicains
Parti du travail de Belgique (PTB)
Parti du Travail de Hongrie
Parti socialiste du Travail de Croatie
Parti socialiste letton
Parti socialiste roumain
Parti Tudeh de l’Iran
Rifondazione (Parti du Renouveau communiste, Italie)