Avenir sombre à France Telecom

Message par ianovka » 14 Fév 2003, 13:16

a écrit :France-Télécom: Thierry Breton annonce 7.500 suppressions de postes et le gel d'un millier d'embauches

PARIS (AP) - Le PDG de France-Télécom Thierry Breton a annoncé vendredi la suppression de 7.500 postes et le gel en 2003 d'environ un millier d'embauches au sein du géant des télécommunications, tout en précisant qu'il ne s'agit en aucun cas de "licenciements".

La fédération CGT-PTT, contactée par l'Associated Press, a affirmé pour sa part, en citant un document présenté par la direction au conseil d'administration, que 13.000 postes seront supprimés en 2003 dans le monde par France Télécom, dont 7.500 dans le groupe en France, 4.100 en Pologne, 600 à Orange, 200 à Wanadoo et 600 ailleurs, notamment à Equant.

"En France, on va avoir 4.100 départs en préretraite qui ne seront pas remplacés, on aura à peu près 3.400 départs naturels qui ne seront pas remplacés, cela fait déjà 7.500 personnes", a déclaré Thierry Breton sur Europe-1.

"On a gelé un petit peu les embauches pendant six mois, cela fait à peu près 1.000; on arrive déjà à 8.000 personnes. Mais ce n'est pas des licenciements mais de la gestion", a-t-il poursuivi, rappelant en outre qu'il y aurait 22.000 départs à la retraite d'ici 2005 chez France-Télécom.

Selon Thierry Breton, il s'agit de "continuer à servir nos clients aussi bien, voire mieux, tout en réduisant naturellement la masse salariale".

Interrogé sur la dette colossale de l'entreprise -60 milliards d'euros- il a estimé que la dette de France-Télécom pourrait être réduite de 30 milliards d'ici deux ans. "Si jamais on réalise bien tout ce qu'on a à faire, on peut dire qu'on aura réduit sans doute -dans les deux ans, deux ans et demi qui viennent- la dette, j'espère, de 30 milliards d'euros", a-t-il affirmé.

Pour le PDG du géant français des télécoms, à partir du moment où France-Télécom atteindra une dette "entre 30 et 35 milliards d'euros", la compagnie redeviendra "une entreprise normale". "J'espère que c'est là où on sera dans les trois ans qui viennent", a-t-il conclu. AP
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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