Contrairement à ce que tu peux croire Gaby, cela change beaucoup de choses d'être ou non un produit issu du capitalisme ou d'une autre forme de production.
Si féodalisme et esclavage n'étaient pas préférables, ils n'aboutissait pas aux mêmes productions que celles du capitalisme.
Avant la révolution industrielle , il y avait un jeu nommé la soule qui a progressivement disparu avec l'arrivée du capitalisme. Si ce jeu possède des caractéristqiues communes avec le football et que l'on peut retrouver dans la soule les racines de la violence footballistique , il y a une rupture fondamentale entre ces deux activités.
La différence est marquée par la rationalisation qui est absente dans la soule, pas d'espace défini, pas de temps de jeu défini, pas de postes définis. Les particularités locales peuvent s'exprimer, on ne joue pas de la même manière dans tous les coins de France alors qu'avec le sport on joue pareil de Rio jusqu'à Pékin.
Pour ce qui est de l'art, on le retrouve bien avant la naissance du capitalisme et il s'exprime partout sur le globe ce qui n'est absolument pas le sport qui n'existe pas avant la révolution industrielle. Il existait sur tous les continents des formes d'exercice physique mais qui n'ont rien à voir avec la nature du sport et son principe de rendement, de mesurage, de hiérarchisation et d'objectivation des performances.
Existait il un classement dans les pratiques physiques anciennes certainement pas, pas de généralisation de la compétition, pas de tentative de s'étendre sur tout le globe.Or le sport qui est né en Angleterre porte en lui ses caractéristiques d'expansionnisme capitalsite. Il n'est pas anodin de voir que le plus ancien club de football est celui du Havre (grand port de transit de la marchandise capitaliste!).
La belle mythologie sportive a plus de succès qu'une vraie critique sur les racines du sport.