Publié : 02 Jan 2007, 08:51
Il n'y a ni "complot" ni "recherche" d'intégrer les appareils. C'est déjà fait et au grand jour.
La LCR co-dirige la FSU (à travers le courant "Ecole émancipée") aux côtés de l'appareil "Unité et Action", où elle se partage les postes avec ses petits amis du PCF ou ex-PCF. De même pour la direction de SUD-Solidaires (l'apprenti-appareil syndical, qui monte...). Et que dire de l'accord passé au sein de l'UNEF avec certaines fractions du PS pourco-diriger cette organisation (quitte à larguer quelques militants des JCR au passage...).
Alors
ATTAC, bien sûr que ça a "à voir" avec le mouvement ouvrier. Ca a été un agent de dissolution du caractère de classe pour toutes les organisations ouvrières qui y ont touché de près ou de loin, de même que les "Forums sociaux" dont ATTAC était l'instigateur. Du reste les exemples que tu donnes sont éclairants : la fédération des finances CGT (fondatrice d'ATTAC) est une des plus à droite dans la CGT. C'est celle d'où est issu Jean-Christophe Le Duigou, l'inventeur du "syndicalisme de proposition" et de l'alliance avec la CFDT, celui qui tient la plume à Thibault aussi... ATTAC c'est par nature la négation même de toute organisation autonome du prolétariat sur des bases de classe. C'est le "citoyennisme" et les "budgets participatifs", si brillamment mis en oeuvre au Brésil (par exemple à Sao Paulo...).
Je ne te ferai pas l'injure de te rappeler le comportement des éminences du SU au sein du gouvernment de Lula au Brésil (Rossetto au premier chef, mais pas seulement).
Et si on veut parler de démocratie, à ATTAC, on a pu voir ce qu'il en était : des "membres fondateurs" qui dirigeaient de plein droit, inamovibles car non élus (et ce du fait même des statuts d'ATTAC), et finalement (car on peut pratiquement parler aujourd'hui d'ATTAC au passé) les pires magouilles dignes du radical-socialisme le plus pourri.
Le problème c'est qu'aujourd'hui nous sommes dans une période de réaction où toute référence de classe, toute frontière de classe tend à être remise en cause. Si l'on veut défendre un point de vue ouvrier, socialiste, révolutionnaire, ("le camp des travailleurs" si on veut) il est de toute première importance de ne pas céder un pouce de terrain dans toutes ces associations et "ONG" qui n'ont pour objet que l'adaptation à la société bourgeoise, et donc empêcher la révolution.
La LCR co-dirige la FSU (à travers le courant "Ecole émancipée") aux côtés de l'appareil "Unité et Action", où elle se partage les postes avec ses petits amis du PCF ou ex-PCF. De même pour la direction de SUD-Solidaires (l'apprenti-appareil syndical, qui monte...). Et que dire de l'accord passé au sein de l'UNEF avec certaines fractions du PS pourco-diriger cette organisation (quitte à larguer quelques militants des JCR au passage...).
Alors
ouais, si on veut dire ça...a écrit :«des alliances temporaires»
ATTAC, bien sûr que ça a "à voir" avec le mouvement ouvrier. Ca a été un agent de dissolution du caractère de classe pour toutes les organisations ouvrières qui y ont touché de près ou de loin, de même que les "Forums sociaux" dont ATTAC était l'instigateur. Du reste les exemples que tu donnes sont éclairants : la fédération des finances CGT (fondatrice d'ATTAC) est une des plus à droite dans la CGT. C'est celle d'où est issu Jean-Christophe Le Duigou, l'inventeur du "syndicalisme de proposition" et de l'alliance avec la CFDT, celui qui tient la plume à Thibault aussi... ATTAC c'est par nature la négation même de toute organisation autonome du prolétariat sur des bases de classe. C'est le "citoyennisme" et les "budgets participatifs", si brillamment mis en oeuvre au Brésil (par exemple à Sao Paulo...).
Je ne te ferai pas l'injure de te rappeler le comportement des éminences du SU au sein du gouvernment de Lula au Brésil (Rossetto au premier chef, mais pas seulement).
Et si on veut parler de démocratie, à ATTAC, on a pu voir ce qu'il en était : des "membres fondateurs" qui dirigeaient de plein droit, inamovibles car non élus (et ce du fait même des statuts d'ATTAC), et finalement (car on peut pratiquement parler aujourd'hui d'ATTAC au passé) les pires magouilles dignes du radical-socialisme le plus pourri.
Le problème c'est qu'aujourd'hui nous sommes dans une période de réaction où toute référence de classe, toute frontière de classe tend à être remise en cause. Si l'on veut défendre un point de vue ouvrier, socialiste, révolutionnaire, ("le camp des travailleurs" si on veut) il est de toute première importance de ne pas céder un pouce de terrain dans toutes ces associations et "ONG" qui n'ont pour objet que l'adaptation à la société bourgeoise, et donc empêcher la révolution.