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Message par Delirium_Helium » 24 Mars 2007, 02:36

Totore,

a écrit :Si mes propos te semble dur, alors abandonne le militantisme, car la réalité est bien plus dur. Sinon, à penser et (pas)comprendre la politique, le marxisme de cette manière, il y en a eu d'autre... tout les bavard ex soixantehuitares qui eux aussi en leur temps se voulaient plus révolutionnaires que tout le monde et donnaient des leçons à tour de bras.


Avant tout, sache que j'ai survécu à tes remarques. Je ne veux toujours pas abandonner le militantisme... Ne t'inquiète pas, je survivrais sans trop de séquelles.

Il semble que vous ne pouvez pas recevoir de critiques sans répondre de manière agressive... c'est dommage car la critique la plus implacable est la meilleure garantie de l'authenticité révolutionnaire. J'ose croire qu'il y a des membres dans ce forum près à discuter sans se sentir attaqué.

Il vous est fait une critique constructive. Je veux tout simplement comprendre pourquoi vous ne parler pas de la révolution ? Faut-il être un initié d'EG pour savoir que vous voulez renverser le capitalisme ? Les travailleurs doivent-ils se farcir tous les bouqins radicaux pour vous décripter et enfin comprendre comment vous voulez organiser les révendications/réformes (NB : au-délà de ton jeux de mots, ces deux termes peuvent être synonimes).

Désolé mais, j'ai recontré pas mal de travailleurs (j'en suis un d'ailleurs) et contrairement à ce que tu semble dire, et ils me disent tous que vos programmes sont utopiques. Je ne dis pas pour autant que certains disent le contraires (je ne dis pas que vous êtes utopiques).

Pourquoi utopiques ? Parce que tout simplement ils ne pensent pas à la possibilité d'avoir une économie démocratiquement centralisée. Ils restent dans le marque restreint de l'économie libérale se reposant sur la concurrence, la réductions des coûts, les profits... Nous devons leur expliquer qu'un autre chemin existe.

Mais contrairement à ce que tu sembles dire, parler de socialisation de l'économie est une chose dont la compréhension est à la portée de tout le monde. Je ne vois pas en quoi dire qu'il faut faire la révolution (socialisation des miyens de production...) serait incompris par le commun des mortels. Le tout c'est ce garder un lien avec la situation présente (ne pas appeler à la formation de soviets en 2007, ne pas appeler à renverser l'état...).

Pour le reste, j'ai pas mal de plaisirs dans la vie aussi... je te conseille de pas trop t'emballer sur ce forum, après tout, c'est un plaisir de discuter entre révolutionnaires.
Delirium_Helium
 
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Message par Bertrand » 24 Mars 2007, 05:32

Delirium, relis ce qu'a écrit Totore.

Tu comprendras, entre autres, qu'il ne fait pas de jeux de mots réforme/revendications.

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Message par artza » 24 Mars 2007, 07:49

(Delirium_Helium @ samedi 24 mars 2007 à 02:06 a écrit :

On doit donc aller plus loin en faisant le lien entre ces réformes et la révolution. Cela ne veut pas dire qu'on doive appeler le prolétariat à s'armer ni à faire les barricades, ce serait stupide.

Stupide?

Ah, bon pourquoi?

Chacun peut comprendre que parler Révolution ou de lien entre "réformes et révolution" sans parler de l'armement du prolétariat et du désarmement de la bourgeoisie c'est complètement irréaliste et irresponsable.



Qui a du fer à du pain (Blanqui).

Peut-être penses-tu que c'est pas le moment?
Est-ce une raison pour t'accuser de renoncer à "la violence révolutionnaire cette grande accoucheuse de l'Histoire"? ;)

Il ne s'agit pas ici des possibilités de compréhension supposée de chacun (popagande :hinhin: ?) mais d'une campagne électorale bien précise (agitation :hinhin: ?).

Qu'est-ce qui peut être un peu utile d'affirmer pour les travailleurs dans cette campagne?

C'est la question?

LO avec AL y répond du moins le tente.

artza
 
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Message par Barikad » 24 Mars 2007, 07:56

(Delirium_Helium @ samedi 24 mars 2007 à 02:36 a écrit : Pourquoi utopiques ? Parce que tout simplement ils ne pensent pas à la possibilité d'avoir une économie démocratiquement centralisée. Ils restent dans le marque restreint de l'économie libérale se reposant sur la concurrence, la réductions des coûts, les profits... Nous devons leur expliquer qu'un autre chemin existe.

Et les pauvres militants que nous sommes tous, ne faisons rien pour leur expliquer ?
Avancer des revendications qui peuvent etre comprises par les gens auquels on s'adresse, c'est leur montrer la seule voie par laquel trouver l'issue à la situation actuelle: celle de la lutte. C'est pas assez ? C'est dejà enorme.
Barikad
 
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Message par jamesbataille » 25 Mars 2007, 03:59

Je ne suis pas, comme vous camarades, un spécialiste en stratégie révolutionnaire :D
Il me semble avoir compris ou cru comprendre certaines choses... Cela fait bien longtemps que les travailleurs n'ont pas remporté de victoire significative suite à un grand mouvement de lutte... Les dernières grandes grèves datent de 1995 (il y a douze ans) et ce mouvement n'était ni mais 68 (il y a 39 ans) ni juin 36 (il y a 71 ans)...
Je crois que les travailleurs n'ont plus pour la plupart ni la culture, ni la confiance en la lutte collective. c'est en proposant des revendications concrètes pour les travailleurs, des revendications immédiates, qui pourraient être portées par un mouvement de lutte, c'est dans ces conditions que pourraient renaitre un espoir de l'émancipation des travailleurs par les travailleurs... :D
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Message par com_71 » 25 Mars 2007, 12:50

S'il s'agit de la phrase révolutionnaire, on trouve toujours plus à gauche que soi...

Bon, le sujet avait été rouvert car un forumeur estimait ne pas avoir eu son "droit de réponse". C'est maintenant fait, et il ne peut plus y avoir que des redites. Sujet fermé.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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