Esboy réfléchit en gestionnaire, et ce même pas au niveau d'un pays mais en se mettant dans les bottes d'un entrepreneur quelconque isolé, dans le but utopique de comprendre ainsi les tenants et les aboutissants de la société à travers le concept de l'"utilité"...
Je crois que plutôt que t'interroger sur des points qui ne nous intéressent pas comme un seuil arbitraire fixant la richesse d'une personne (sic), tu pourrais commencer par étudier la base du marxisme dont la réfléxion porte essentiellement sur le mécanisme d'exploitation.
Parceque perso', le seuil de l'ISF, je m'en fous totalement. Il ne s'agit pas de ponctionner un surplus de richesse à des fins de répartition comme se le propose l'état-providence ; il s'agit d'organiser la propriété sociale des moyens de production.
Ca n'a rien à voir.
a écrit :je préfère la démocratie représentative
Va donc jusqu'au bout de ta logique de temps économisé sur les décisions politiques... Préfère un modèle économique interdisant le droit de grève et les mobilisations prolétaires, ainsi qu'un modèle politique du type despotique : crois-moi là aussi tu fais un sacré gain de temps par rapport à la démocratie bourgeoise dite "représentative".
Et soit dit en passant, l'état socialiste, subordonné aux conseils ouvriers, est aussi une forme de délégation controlée afin d'organiser la société en n'attendant pas un plébiscite populaire avant la moindre action... mais tout de même, cet "état" est controlé par les principes de base de la démocratie socialiste : responsable révocable à tout instant, poste ne permettant pas d'accéder à un statut supérieur à celui d'un ouvrier qualifié, etc, j'en passe.
De toute façon, il serait quelque peu idéaliste de dresser un modèle constitutionnel de l'organisation de la société socialité... Elle sera ce que les travailleurs décideront démocratiquement d'en faire, après avoir aboli la propriété privée des moyens de production.