par alex » 05 Mars 2004, 13:21
vendredi 5 mars 2004
Journal Ouest-France du jeudi 4 mars 2004
L'extrême gauche fait campagne unie
De gauche à droite, Yves Schèere, Claude Bour, Sylvain Drouet et Roseline Cachetta.
La LCR et LO tenaient meeting hier soir à La Roche
La Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière ont tenu meeting commun, hier soir, à La Roche-sur-Yon, dans le cadre des élections régionales. L'occasion pour les deux partis de l'extrême gauche d'expliquer pourquoi ils mènent campagne ensemble.
Une sorte de répétition avant le meeting prévu le vendredi 12 mars, à 20 h 30, à la cité des Congrès, à Nantes avec leurs leaders, Olivier Besancenot et Arlette Laguiller. Les militants de l'extrême gauche vendéenne se sont regroupés, hier soir, à la maison de quartier Jean-Yole, à La Roche-sur-Yon. La LCR, c'est un groupe d'une dizaine de militants, qui s'est constitué autour de la venue d'Alain Krivine en avril 2003. Lutte ouvrière, un ensemble de militants également, qui aura son porte-parole aux cantonales avec Gilles Robin, candidat à La Roche-nord.
Hier soir, Yves Chèere, conseiller régional sortant LO, tête de liste aux régionales, n'était pas venu seul. Il était accompagné de Roseline Vachetta, députée européenne LCR et de Sylvain Drouet, chef de file des candidats vendéens sur la liste d'Yves Chèere.
Même discours : combattre le gouvernement Raffarin « qui conduit les chômeurs et les travailleurs à une situation dramatique ». Les militants révolutionnaires d'extrême gauche ne poursuivent pas d'autre objectif que d'en finir avec « la politique des riches ».
LO et LCR viennent aux élections avec « un programme d'urgence sociale ». Parmi les mesures, l'interdiction de licencier, la fin des subventions versées aux entreprises, un logement décent, plus de droits pour les salariés, une fiscalité créant un impôt progressif sur tous les revenus, un impôt sur les sociétés et un impôt sur la richesse : « Est-il normal que l'impôt sur la fortune rapporte moins que la redevance télé ? », demande, par exemple, Roseline Vachetta.
Dans le même temps, les militants d'extrême gauche stigmatisent les pratiques du patronat vendéen. Visés des salaires annuels « inférieurs de 2 000 € à la moyenne nationale », et un département « laboratoire de la précarisation du travail ».
© Ouest-France Multimédia - Mentions Légales