Atac Clermont-ferrand

Message par logan » 16 Déc 2004, 09:45

a écrit :Atac Clermont-Ferrand en grève

Les salariés de l’entrepôt Atac Logistique de Clermont-Ferrand sont en grève et bloquent 100 magasins. Pour certains d’entre eux, cela fait 25 ans que les salaires n’ont pas évolué et ils touchent à peine plus du Smic. Les conditions de travail sont lamentables., les rapports avec le directeur exécrables (négociations impossibles, décisions imposées...), la pression sur les manutentionnaires intolérable (brimades, discriminations syndicales...). Face à cette situation, une action est lancée par la CGT. Bien qu’elle ait proposé une démarche commune à la CFDT et à FO, elle se retrouve seule dans la lutte. Vendredi 3 décembre au soir, le tribunal saisi par la direction (elle perd un million d’euros par jour) exige la levée du barrage. La direction de la CGT organise alors un rassemblement devant la porte de l’entrepôt. Après moult péripéties, vers 19 heures, quelque 200 gardes mobiles viennent déloger les 40 membres de l’union départementale de la CGT ainsi que les membres des partis présents (notamment des élus de la LCR, du PC et du PS de Clermont et des environs). Il faut noter la vitesse avec laquelle la justice et la préfecture se sont coordonnées pour mettre fin à cette lutte légitime (moins de deux heures), alors que des décisions prud’homales datant de six mois attendent toujours d’être appliquées par l’entreprise. Les juges n’obéissent qu’à une seule logique, celle du capitalisme, et ils rendent ainsi caduque la fameuse devise « liberté, égalité, fraternité ».

rouge n°2090 16 dec 2004


Pour y avoir bossé je peux vous dire que les grevistes ont raison à 1000%. La direction est à gerber.
logan
 
Message(s) : 440
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Message par logan » 16 Déc 2004, 09:46

a écrit :Lutte Ouvrière n°1895 du 26 novembre 2004
Clermont-Ferrand : entrepôt Atac en grève pour les salaires 

Chez ATAC-Logistic à Cournon, banlieue de Clermont-Ferrand, entreprise de 327 salariés qui fait partie du groupe Auchan, les travailleurs sont en grève pour les salaires depuis lundi 15 novembre.

C’est que, dans cette entreprise comme dans beaucoup d’autres, la situation se dégrade à grande vitesse.

- La prime d’ancienneté vient d’être supprimée pour les nouveaux embauchés et les grévistes demandent son rétablissement pour tous.

- Les trois jours de carence (c’est-à-dire les trois jours d’absence pris en compte par le patron en cas d’arrêt maladie) ont été également supprimés, sauf pour les cadres... Là aussi les grévistes demandent le rétablissement des trois jours payés.

- La direction d’ATAC vient d’être condamnée aux Prud’hommes pour non-respect de la RMG (rémunération mensuelle garantie). Elle paye les salaires en dessous du minimum légal qui devrait être de 7,8 euros de l’heure, en application de la loi sur les 35 heures. Elle a été condamnée à payer les arriérés, mais cela ne l’empêche pas de faire appel pour repousser l’application du jugement.

Les travailleurs en grève revendiquent une augmentation de salaire de 160 euros net par mois pour tous.

Le lundi, la grève est partie de l’équipe du matin, et a été suivie 24 heures sur 24 à 80%. Un piquet de grève s’est mis en place pour filtrer la sortie des camions.

Mardi après-midi, quatre huissiers sont venus constater le "non-respect du droit de passage". La direction a assigné vingt-neuf grévistes au tribunal, lequel a rendu un jugement en faveur des grévistes, et le juge a nommé un médiateur.

Malgré les assignations régulières au tribunal, le piquet de grève a tenu jusqu’au vendredi 19 novembre avec une participation d’une trentaine de grévistes. Mais ce jour-là à 16 heures, le tribunal ordonnait la levée du piquet de grève. À 18 heures, sur ordre du préfet, les CRS intervenaient pour faire évacuer les grévistes.

Depuis, les travailleurs d’ATAC tiennent le piquet en face de l’entreprise, sur un terrain prêté par la commune de Cournon. Des travailleurs d’un peu partout apportent leur soutien. Ils sont bien décidés à continuer la lutte et à se faire payer leur dû par un patron, la famille Mulliez, qui est l’un des plus riches du pays (troisième fortune de France), mais qui n’hésite pas à payer des salaires bien en dessous du minimum légal.

Correspondant local

Lutte Ouvrière n°1895 du 26 novembre 2004
logan
 
Message(s) : 440
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Message par Crockette » 17 Déc 2004, 13:13

Enfin une vraie lutte syndicale et pas de bla...bla...
Crockette
 


Retour vers Dans le monde du travail

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité