(françois marcel @ mardi 18 janvier 2005 à 19:40 a écrit :Quand j'ai vu sur France 3 le peu de temps accordé à la grève des postiers d'aujourd'hui, j'ai remarqué que le seul intérêt que le journaliste avait pour la journée c'est de donner le chiffre des grèvistes. très peu d'info par exemple sur les raisons de ce mouvement.
Pour les grèves de cheminots, le traitement médiathique est encore pire : des "usagers" pas contents, ou pour la presse locale, souvent une information limitée aux "trains supprimés" à cause de la grève. Et pas un mot sur les revendications des travailleurs.
Pour ce qui est des interventions en direct de travailleurs sur les plateaux de télé ou à la radio, voilà un extrait d'un communiqué de la CFDT publié lors du mouvement des intermittents :
a écrit : Ne tolérer aucune violence (..)
Il (le bureau national de la CFDT) s’inquiète de la passivité affichée par une chaîne publique de télévision lors de l’irruption et la prise de parole d’un groupe de personnes dans un journal d’information. Il déplore la quasi absence de réaction des responsables politiques lors de l’interruption des travaux de l’Assemblée nationale.
Ces faits qui mettent à mal les libertés d’opinion, d’action et de représentation collectives, constituent de graves atteintes aux fondements et aux règles de notre démocratie. Ils alimentent un climat propice aux thèses extrémistes et à la banalisation des moyens d’action qui les caractérisent avec leur cortège d’insultes, de violences verbales et physiques.
Il appartient à toutes les forces démocratiques et leurs responsables de rappeler les exigences et les conditions du débat public, de défendre et faire respecter les libertés démocratiques et de dénoncer de manière claire les actes qui leur portent atteinte.
© CFDT (communiqué de presse mis en ligne le 20 novembre 2003)