"La mobilisation ne doit pas s'arrêter"

Message par DocStarrduck » 05 Fév 2005, 21:31

"La mobilisation ne doit pas s'arrêter"

Voici les déclarations des dirigeants des grandes centrales syndicales, en marge de la manifestation parisienne sur les 35 heures, l'emploi et les salaires, samedi 5 février.

Bernard Thibault (CGT) : "Il est clair que le privé est très présent dans les cortèges. Le gouvernement doit réaliser que les salariés ne sont pas dupes de ses slogans hypocrites. Contrairement à 2004, les syndicats sont davantage prêts à se mobiliser ensemble, il est de leur responsabilité de réfléchir aux suites à donner.
Je suis pour que dans les entreprises, dès lundi, les salariés discutent des suites du mouvement : si nous sommes sans cesse plus nombreux, le gouvernement va devoir changer. Ce ne serait pas la première fois que la rue forcerait un gouvernement à modifier sa politique."

François Chérèque (CFDT) : "Selon le premier bilan des manifestations en province, la mobilisation est très forte, supérieure à celle des fonctionnaires il y a trois semaines, et les salariés du privé sont très présents. Cela montre que les salariés ne sont pas dupes du marché que leur propose le gouvernement sur les 35 heures et qu'ils sont prêts à défendre leur temps de travail. Il faut que le premier ministre entende, et qu'il retire ou modifie son projet de loi."

Jean-Claude Mailly (FO) : "Les premiers échos des manifestations nous montrent que ça marche et que les gens du privé sont là aussi : c'est ce qu'on voulait. Le problème numéro un aujourd'hui, c'est d'augmenter les salaires, pas les horaires. Il n'est pas suffisant que le gouvernement écoute, on veut qu'il entende et le patronat aussi. La question c'est maintenant : qu'est-ce qu'on fait après. Je proposerai à la commission exécutive de FO, jeudi, qu'on débatte avec les autres organisations d'organiser des arrêts de travail ensemble."

Gérard Aschieri (FSU) : "La mobilisation aujourd'hui semble aller au-delà de celle des fonctionnaires, c'est une bonne surprise. Quand on met en relation la journée fonctionnaires du 20 janvier, le mouvement des chercheurs et des lycéens et ce qui se passe aujourd'hui, on voit qu'il y a un vrai retour de la combativité. Le gouvernement doit regarder ça de près et changer sa politique en termes de droits pour les salariés ainsi que sur les salaires, les services publics et l'école. La FSU compte poursuivre le mouvement."

Alain Olive (UNSA) : "Je crois que la mayonnaise a pris autour de quelque grands thèmes, évidemment les 35 heures et la question salariale, mais les salariés sentent également qu'à partir du moment où la baisse du temps de travail est abandonnée pour créer des emplois, et que la croissance n'est pas au rendez-vous, il reste peu de perspectives pour l'emploi. On sent également un réveil et une mobilisation du privé, une prise de conscience de la dégradation de la situation, notamment sur les salaires. C'est un ras-le-bol qui n'est pas corporatif et dont le gouvernement devrait tenir compte."

Jacques Voisin (CFTC) : "C'est un signe fort à l'attention des pouvoirs publics pour dire que la démocratie ce n'est pas un monologue. Il faudra que l'Assemblée nationale prenne en compte cette journée. Les salariés du privé ont pris conscience qu'il était dangereux de laisser les décisions les concernant à d'autres. Cette journée démontre que les syndicats peuvent se retrouver sur l'essentiel."

Annick Coupé (Solidaires) : "Les premières manifestations ont été assez massives et montrent qu'il y a un sentiment de mécontentement très fort sur les salaires et les 35 heures, mais aussi les services publics et l'éducation. C'est le signe d'une remobilisation. Sauf si le gouvernement dit 'on augmente les salaires, on arrête la loi sur les 35 heures et la loi Fillon', la mobilisation ne doit pas s'arrêter."

Avec AFP

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Message par DocStarrduck » 05 Fév 2005, 22:26

Voici les principaux évènements des manifestation pour les 35 heures qui ont lieu dans toute la France samedi 5 février:

17h55 - Paris Les manifestations ont rassemblé sur toute la France entre 254.700 participants, selon des sources policières, et 517.250, selon les chiffres communiqués par les syndicats.

17h50 - Rennes Entre 25.000 manifestants (police) et 41.000 (organisateurs), manifestent en Bretagne et entre 25.000 (police) et 41.500 (organisateurs) dans les Pays-de-la-Loire.

17h00 - Nancy Le service des autobus et tramways du réseau de transports en commun de Nancy est assuré à 37% en raison d'une grève des conducteurs organisée en soutien à la journée d'action nationale pour la défense des 35 heures.

16h55 - Strasbourg Quelque 5.700 personnes selon la police, 7.000 selon les syndicats, manifestent à Strasbourg et Mulhouse.

16h50 - Marseille Entre 10.000 manifestants, selon la police, et 50.000 selon les organisateurs, manifestent dans les rues de Marseille.

16h40 - Grenoble A Grenoble, le cortège compte 7.000 personnes selon la police, 9.000, selon les organisateurs. Publicité


A Vienne, 450 personnes ont manifesté et 200 à La Tour du Pin (Isère), samedi matin, selon la police.
A Annecy, ce sont environ 3.000 personnes qui ont défilé dans les rues et environ 2.000 à Chambéry, selon la police.

16h05 - Montpellier Entre 6.500 personnes, selon la police, et 10.000 selon les organisateurs, manifestent samedi après-midi à Montpellier.

16h00 - Lille Entre 9.000 et 10.000 personnes selon la police, 12.000 à 15.000 selon les organisateurs, ont défilé samedi dans les rues de Lille.

15h55 - Paris La mobilisation dans toute la France atteint 300.000 personnes : 90.000 personnes à Paris selon les syndicats ; 210.000 personnes en province à 15h00 selon les syndicats.

15h45 - Paris La manifestation parisienne partie à 14h30 de la place de la République rassemble quelque 90.000 personnes, selon les syndicats, soit près du double de celle du secteur public, le 20 janvier.

15h40 - Paris Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT, déclare que sa centrale syndicale souhaite l'organisation d'un "Grenelle des salaires", afin de donner une "forte impulsion" politique au traitement du dossier des rémunérations.

14h50 - Paris Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, fait état d'une participation aux manifestations en hausse par rapport à la mobilisation des fonctionnaires le 20 janvier, se réjouissant de ce que le privé soit "très présent".

14h30 - Paris La manifestation parisienne pour la défense des 35H, les salaires et l'emploi s'élance de la place de la République pour rejoindre la Nation.

14h25 - Mulhouse Deux bus sur trois circulent à Mulhouse en raison d'une grève organisée en soutien à la journée d'action nationale pour la défense des 35 heures.

14h10 - Lyon A Lyon, les manifestants étaient 7.400 selon la police, 15.000 selon les manifestants.
A Saint-Etienne, les manifestants étaient 4.000 selon la police et plus de 10.000 selon les syndicats.
A Roanne, les manifestants étaient 2.300 selon la police, 5.000 selon les organisateurs.

14h05 - Saint-Denis de la Réunion Environ 2.000 personnes selon la police, 5.000 selon les syndicats, ont manifesté samedi à Saint-Denis de la Réunion pour protester contre le "démantèlement des 35 heures".
Les manifestants, répondant à l'appel d'une intersyndicale CGTR-FO-CFDT-CFTC-FSU-UNSA, ont défilé dans la principale rue de Saint-Denis avant de se rassembler face à la préfecture.


14h05 - Paris Plusieurs milliers de personnes sont rassemblées peu avant 14h00 à Paris, place de la République, dans le cadre de l'appel à la manifestation lancé par les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires, le cortège devant gagner la place de La Nation.

14h00 - Bordeaux Entre 17.000 et 20.000 personnes, selon la police, au moins 22.000 selon les organisations syndicales, ont défilé samedi matin à Bordeaux.
7000 selon LO , c'est bizare, les flics nous compte double ou quoi ?
Peut-etre que se sentant solidaire ils ont doublé eux même le nombre de manifestant pour faire peur à RAFFARIN. :huh1:


13h55 - Toulouse Vingt cinq mille personnes au moins ont manifesté samedi matin en Midi-Pyrénées selon les chiffres de la police, dont 14.000 à Toulouse, où les organisateurs syndicaux revendiquent de leur côté une participation de 25.000 manifestants.

13h40 - Rennes François Hollande, premier secrétaire du PS, demande "solennellement" au gouvernement de "retirer la proposition de loi sur les 35 heures en débat à l'Assemblée nationale", en tenant compte de la "mobilisation" et de la "détermination" des manifestants dans toute la France.

13h25 - Rennes Entre 8 à 10.000 personnes selon la police, 15.000 selon les syndicats, -parmi lesquels le premier secrétaire du PS François Hollande-, ont manifesté à Rennes.

13h10 - Rennes "Nous ne défendons pas une loi de la gauche, nous défendons un acquis social de tous les salariés", déclare le premier secrétaire du PS François Hollande, dans le cortège de la manifestation pour la défense des 35 heures, de l'emploi et des salaires.

12h50 - Carcassonne Le numéro 2 du PS Laurent Fabius participe à une des manifestions pour la défense des 35 heures qui a rassemblé environ 1.500 personnes.

12h45 - Lyon Des milliers de personnes manifestent à Lyon, Saint-Etienne et Roanne dans le cadre de la journée d'action intersyndicale pour, notamment, la défense des 35 heures.

12h45 - Saint Auban Des milliers de personnes (3.000 selon la police, 3.500 selon les syndicats) manifestent devant l'usine Arkema de Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence) dans le cadre de la journée nationale pour la défense des 35 heures.

12h05 - Lorraine Quelque 7.400 personnes selon la police, 12.000 à 13.000 selon les syndicats, ont manifesté pour le temps de travail, l'emploi et les salaires samedi matin lors de trois défilés distincts à Metz, Nancy et Epinal
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Message par DocStarrduck » 05 Fév 2005, 22:35

Entre 300.000 et 600.000 manifestants pour les 35 heures
Par Dominique Rodriguez

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PARIS (Reuters) - En plein débat parlementaire sur l'assouplissement des 35 heures, les syndicats sont parvenus samedi à mobiliser de nombreux salariés du secteur privé pour protester contre la politique sociale du gouvernement Raffarin.


A Paris, les organisateurs ont comptabilisé 90.000 manifestants, presque deux fois plus que la manifestation de la fonction publique le 20 janvier (50.000 personnes).


La préfecture de police a annoncé 30.000 manifestants dans la capitale (20.000 le 20 janvier).


Pour toute la France, la police nationale a avancé le chiffre de 321.000 manifestants dans 140 cortèges.


Selon un décompte de la CGT, plus de 600.000 personnes ont défilé dans le pays.


Les salariés du privé, même s'ils étaient moins visibles que les militants des services publics, étaient bien présents dans les cortèges, derrière des banderoles de diverses fédérations des services, du commerce ou encore de la banque.


Après le succès de la semaine de mobilisation dans le secteur public, autour du 20 janvier, les syndicats ont réussi un doublé contre les dispositions sociales du gouvernement et réclamé le retrait de la réforme des 35 heures.


A Paris, derrière une banderole de tête proclamant "35 heures, salaires, emploi, code du travail: Ensemble, public-privé", les deux pôles du syndicalisme français ont remisé leurs divisions profondes pour défiler côte à côte.


"Le malaise social grandit dans notre pays et le privé est très présent dans les cortèges. Le gouvernement ferait bien, non seulement d'écouter comme il le dit, mais d'entendre", a déclaré le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault.


"Après le succès de cette journée, il y aura des suites coordonnées, soit par branche, soit au plan interprofessionnel. En tout cas, la CGT va s'y consacrer", a-t-il ajouté.


CATALOGUE DE REVENDICATIONS


"Les salariés du privé sont au rendez-vous des manifestations. Ils demandent au gouvernement de les entendre et de revoir profondément cette loi (réformant les 35 heures), qui ne règle pas les problèmes et qui est un mensonge vis-à-vis des salariés qui n'auront pas de choix demain dans les entreprises", a dit le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.


"Les salariés du privé ont pris conscience qu'il était dangereux de laisser à d'autres les décisions qui les concernent", a renchéri Jacques Voisin, au nom de la CFTC.


Les salariés du secteur privé ont défilé pour défendre la semaine de travail à 35 heures mais le mot d'ordre "augmentez les salaires, pas les horaires" n'était qu'un des slogans.


C'est tout un catalogue de revendications qu'ont égrené les manifestants, contre les réformes Fillon sur l'école et la recherche, contre la réforme des retraites de 2003, contre l'assouplissement du code du travail ou encore contre "l'axe Raffarin-Medef".


A Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence), près de 4.000 personnes ont achevé leur parcours devant l'usine chimique Arkema, du groupe Total, pour protester contre la suppression de 380 des 713 emplois.


Près de 5.000 personnes selon les organisateurs, 2.000 d'après la police, ont défilé à Avignon (Vaucluse).


Le traité constitutionnel européen, même si les organisations syndicales disent refuser tout amalgame, a aussi fait partie des griefs.


Le camp du "non" au prochain référendum s'est invité dans certains cortèges, où des manifestants criaient haut et fort qu'ils refuseraient une "Europe trop libérale".


Si les manifestations étaient organisées à l'appel de la quasi-totalité des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, FSU, Unsa et G10-Solidaires), l'ensemble de la gauche, notamment le Parti socialiste, s'est greffée au mouvement.


Martine Aubry, l'initiatrice des 35 heures, a défilé à Lille, avec Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang, pour "défendre cet acquis social (qui) est un bien pour les salariés".


A Rennes, entre 10.000 et 15.000 personnes ont manifesté avec la participation du premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, en porte-à-faux avec certains manifestants qui criaient leur intention de voter "non" au référendum sur le traité européen.


Près de 50.000 personnes, selon les organisateurs, 10.000 selon la police, ont manifesté à Marseille.


De nombreux salariés des usines en difficulté de la région, comme Nestlé, à Marseille, ou Lustucru, à Arles, ont participé au défilé, du Vieux Port à la préfecture.


"Derrière Chirac et Raffarin, c'est Seillère qui fait la loi", ont dénoncé les manifestants, qui prévenaient "Attention le couvercle va sauter, la marmite va exploser".
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Message par DocStarrduck » 07 Fév 2005, 16:25

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Jean-Pierre Raffarin «écoute» mais ne cède pas. Après les très suivies manifestations de samedi pour la défense des 35 heures et du pouvoir d'achat (lire l'Evénement), le Premier ministre était lundi matin l'invité de France-Inter, où il a confirmé que le débat sur l'assouplissement du temps de travail se poursuivrait «selon le calendrier prévu». «Je reste ouvert mais nous sommes dans une démocratie et dans la démocratie, je ne méprise pas les manifestations mais je demande aux leaders syndicaux de ne pas mépriser le Parlement», a déclaré le chef du gouvernement.

Autrement dit, la rue peut bien manifester, cela n'empêchera pas la majorité de voter les lois pour lesquelles elle a été élue. «L'Assemblée nationale, le Sénat votent la loi, (...) c'est cela la vie démocratique», a expliqué le Premier ministre à la veille du vote à l'Assemblée de la proposition de loi de députés UMP modifiant la législation sur les 35 heures. Dans un unique mais modeste geste en direction des syndicats, Jean-Pierre Raffarin a annoncé que le gouvernement rapprocherait, d'ici trois ans, le taux de rémunération des heures supplémentaires dans les entreprises (+25%), mettant fin au régime dérogatoire des plus petites (+à 10%).

D'autre part, le chef de la majorité s'est fortement engagé en faveur de la Constitution européenne, en mettant en garde contre «un non français» qui provoquerait «une secousse terrible» dans l'Union. Ce serait «une remise en cause d'un processus qui a commencé au lendemain de la guerre avec le "Plus jamais ça"», a-t-il affirmé non sans dramatiser le débat. Pour Jean-Pierre Raffarin, il ne faut pas confondre la «grogne sociale», dans laquelle il perçoit des «inquiétudes importantes sur l'emploi, sur la mondialisation, sur l'identité nationale», et le débat sur la constitution européenne. «Ce sera un vote d'histoire et non pas un vote d'humeur», a-t-il affirmé. Persuadé que la France a repris une bonne direction pour l'emploi et la croissance, Jean-Pierre Raffarin rend son prédécesseur à Matignon responsable du marasme actuel. «La France a connu un choc économique majeur après le gouvernement Jospin» qui avait instauré les 35 heures et «bloqué» les salaires. «J'ai trouvé une croissance négative, je suis aujourd'hui à une croissance de plus de 2%» a-t-il conclut.

Après cette intervention, plusieurs responsables syndicaux ont fustigé «le mépris» du gouvernement à l'égard des représentants des salariés. «Le Premier ministre dit ce matin «j'écoute, mais on continue comme avant», donc c'est encore du mépris», a réagi le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. «On ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé quand il y a 500.000 personnes qui manifestent», a-t-il poursuivi. Le secrétaire général de l'Unsa, Alain Olive, qui voit dans Jean-Pierre Raffarin l'adepte d'un «cynisme souriant», a estimé pour sa part que cela «va finir par poser un problème de démocratie». «Le Premier ministre n'est pas sérieux et perd un peu plus de crédit en tentant de minimiser l'ampleur des manifestations de samedi», a déclaré Jean-Christophe Le Duigou au nom du bureau confédéral de la CGT. «Cette fin de non recevoir appelle que des suites soient données à la journée du 5», a prévenu Le Duigou en indiquant que la CGT prend les «contacts unitaires nécessaires».

Attitude, attitude...

La gauche s'en prend elle aussi à l'inflexibilité du chef du gouvernement et souligne les répercussions que sa politique ne manquera pas d'avoir sur la consultation européenne. Partisan du non à la constitution, le PCF a ironisé par la voix de Marie-Georges Buffet sur «la peur attitude» du Premier ministre qui agite «le fantasme d'une démolition de l'Europe». Une allusion directe à la «positive attitude» - inspirée d'un titre de la chanteuse Lorie - prônée par le gouvernement sur la réforme de l'école de François Fillon mais que continuent de combattre des syndicats enfermés dans une «négative attitude» selon Jean-Pierre Raffarin. Un jeu de mots peu apprécié dans les rangs de la FSU, le syndicat majoritaire dans l'éducation nationale, qui considère que le Premier ministre s'est montré «particulièrement insultant» à leur égard.
Enfin, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, favorable au oui, a estimé que le gouvernement «tirait vers le bas le oui» à la Constitution, en raison de sa forte impopularité
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