mercredi 27 avril 2005, 19h09
Grève dans les centres d'approvisionnement du groupe Carrefour
PARIS (AP) - Plusieurs organisations syndicales d'une filiale du groupe Carrefour, qui s'occupe notamment des entrepôts et de la logistique, se sont lancées dans une mouvement de "grève illimitée" qui semblait prendre de l'ampleur mercredi avec une trentaine de centres d'approvisionnement touchés sur 38 selon la CGT.
Le mouvement a commencé mardi. Les syndicats FO, CFTC, CFDT et CGT entendent dénoncer la "retraite chapeau" de l'ancien PDG de Carrefour Daniel Bernard, et réclamer des revalorisations salariales.
Le groupe avait annoncé mercredi dernier que l'ancien PDG de Carrefour, évincé en février pour manque de résultats, toucherait 29 millions d'euros de complément de retraite en plus de ses indemnités de départ.
"Il y a la 'retraite chapeau' de Daniel Bernard, mais également de neuf personnes membres de son staff. C'est ce qui fait réagir l'ensemble des salariés qui exigent des hausses de salaires après avoir perdu 15% de leur pouvoir d'achat depuis 1986", a déclaré mercredi à l'Associated Press Claudette Montoya, porte-parole de la CGT.
Les syndicats réclament notamment une revalorisation salariale de 50 euros brut par mois.
La CGT craint également un plan de restructuration dans le secteur logistique du groupe "dans les six mois" avec, à la clé, la suppression de quelque 200 emplois. AP
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Grève CARREFOUR
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par azadi » 28 Avr 2005, 21:46
jeudi 28 avril 2005, 20h47
Approvisionnement Carrefour: la grève s'amplifie
PARIS (AFP) - La grève dans les entrepôts d'approvisionnement des enseignes de Carrefour, déclenchée mercredi pour les salaires, a pris de l'ampleur jeudi, commençant selon les syndicats à perturber les livraisons de produits frais, tandis que la direction a affirmé qu'elles étaient normales.
La CFDT a fait état de "deux tiers des sites en grève", estimant que le mouvement "prenait de l'ampleur".
Sur 30 sites de LCM (Logidis - Comptoirs modernes), une filiale de Carrefour qui approvisionne notamment les enseignes Shopi, Champion et Huit à Huit, 17 étaient toujours en grève jeudi, contre 19 mercredi, et deux d'entre eux étaient bloqués, a indiqué de son côté la direction, dans un communiqué.
"Contrairement à ce qui a été annoncé par des sources syndicales, le groupe Carrefour confirme ce (jeudi) soir que ses hypermarchés sont normalement approvisionnés", a-t-elle souligné en début de soirée.
La grève a été lancée mercredi à l'appel de la CFDT, de la CFTC et de FO, auxquels se sont joints jeudi la CFE-CGC et la CGT sur certains sites: les syndicats réclament la réouverture des négociations salariales et "50 euros bruts pour tous", après la publication du montant de l'indemnité de départ, 38,5 millions d'euros, de l'ex-PDG de Carrefour Daniel Bernard.
La CFDT a appelé les salariés des magasins Champion à entrer à leur tour dans la grève à partir de vendredi, également pour des revendications salariales.
Selon la direction, 10% des 6.700 salariés de LCM étaient en grève jeudi, soit le même taux que mercredi.
Christophe Guérard, délégué central CFDT de LCM, a affirmé lui à l'AFP que "le mouvement prend de l'ampleur, ce qui commence à poser des problèmes d'approvisionnement de plus en plus perceptibles pour les produits frais, notamment dans certains magasins Champion", sans être en mesure de préciser l'importance des perturbations.
Les hypermarchés Carrefour ne sont pas encore touchés par la grève "car ils ne dépendent pas seulement de LCM pour leurs livraisons", a expliqué de son côté Serge Corfa (CFDT).
Le site de Plaisance-du-Touch près de Toulouse, spécialisé dans le traitement des produits frais, était notamment bloqué, selon la direction, qui a précisé que le site de Colomiers avait "repris le travail".
Les discussions syndicats-direction se sont poursuivies jeudi, la direction proposant une "augmentation de 34 euros bruts par mois", incluant le salaire et la prise en charge des augmentations des cotisations de mutuelle, a précisé LCM dans un communiqué.
"C'est insuffisant. La direction doit revenir avec des propositions conformes à nos revendications", a répondu M. Guérard.
De son côté, le délégué CFTC Patrick Coursier, a estimé sur Europe 1 que ces propositions allaient "dans le bon sens", tout en ajoutant: "nous ne sommes pas encore d'accord".
Il a également dénoncé la somme "astronomique" perçue par l'ex-PDG, et demandé à M. Bernard de "renoncer à cet argent afin d'en mettre une partie pour les personnes âgées et handicapées pour la journée de solidarité".
La fédération FO de la Grande distribution (FGTA) a apporté "son soutien au mouvement d'indignation" à LCM, affirmant que dans le secteur, "l'échec des négociations salariales, chez Auchan, Casino ou Leclerc, ainsi que l'annonce de la prime exorbitante octroyée" à M. Bernard "accentuent l'exaspération des salariés".
Approvisionnement Carrefour: la grève s'amplifie
PARIS (AFP) - La grève dans les entrepôts d'approvisionnement des enseignes de Carrefour, déclenchée mercredi pour les salaires, a pris de l'ampleur jeudi, commençant selon les syndicats à perturber les livraisons de produits frais, tandis que la direction a affirmé qu'elles étaient normales.
La CFDT a fait état de "deux tiers des sites en grève", estimant que le mouvement "prenait de l'ampleur".
Sur 30 sites de LCM (Logidis - Comptoirs modernes), une filiale de Carrefour qui approvisionne notamment les enseignes Shopi, Champion et Huit à Huit, 17 étaient toujours en grève jeudi, contre 19 mercredi, et deux d'entre eux étaient bloqués, a indiqué de son côté la direction, dans un communiqué.
"Contrairement à ce qui a été annoncé par des sources syndicales, le groupe Carrefour confirme ce (jeudi) soir que ses hypermarchés sont normalement approvisionnés", a-t-elle souligné en début de soirée.
La grève a été lancée mercredi à l'appel de la CFDT, de la CFTC et de FO, auxquels se sont joints jeudi la CFE-CGC et la CGT sur certains sites: les syndicats réclament la réouverture des négociations salariales et "50 euros bruts pour tous", après la publication du montant de l'indemnité de départ, 38,5 millions d'euros, de l'ex-PDG de Carrefour Daniel Bernard.
La CFDT a appelé les salariés des magasins Champion à entrer à leur tour dans la grève à partir de vendredi, également pour des revendications salariales.
Selon la direction, 10% des 6.700 salariés de LCM étaient en grève jeudi, soit le même taux que mercredi.
Christophe Guérard, délégué central CFDT de LCM, a affirmé lui à l'AFP que "le mouvement prend de l'ampleur, ce qui commence à poser des problèmes d'approvisionnement de plus en plus perceptibles pour les produits frais, notamment dans certains magasins Champion", sans être en mesure de préciser l'importance des perturbations.
Les hypermarchés Carrefour ne sont pas encore touchés par la grève "car ils ne dépendent pas seulement de LCM pour leurs livraisons", a expliqué de son côté Serge Corfa (CFDT).
Le site de Plaisance-du-Touch près de Toulouse, spécialisé dans le traitement des produits frais, était notamment bloqué, selon la direction, qui a précisé que le site de Colomiers avait "repris le travail".
Les discussions syndicats-direction se sont poursuivies jeudi, la direction proposant une "augmentation de 34 euros bruts par mois", incluant le salaire et la prise en charge des augmentations des cotisations de mutuelle, a précisé LCM dans un communiqué.
"C'est insuffisant. La direction doit revenir avec des propositions conformes à nos revendications", a répondu M. Guérard.
De son côté, le délégué CFTC Patrick Coursier, a estimé sur Europe 1 que ces propositions allaient "dans le bon sens", tout en ajoutant: "nous ne sommes pas encore d'accord".
Il a également dénoncé la somme "astronomique" perçue par l'ex-PDG, et demandé à M. Bernard de "renoncer à cet argent afin d'en mettre une partie pour les personnes âgées et handicapées pour la journée de solidarité".
La fédération FO de la Grande distribution (FGTA) a apporté "son soutien au mouvement d'indignation" à LCM, affirmant que dans le secteur, "l'échec des négociations salariales, chez Auchan, Casino ou Leclerc, ainsi que l'annonce de la prime exorbitante octroyée" à M. Bernard "accentuent l'exaspération des salariés".
- azadi
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par azadi » 03 Mai 2005, 10:37
Un article de la semaine dernière à propos de l'état qui règne en ce moment chez Carrefour :
mercredi 27 avril 2005, 21h39
Carrefour: la prime de l'ex-PDG "révolte" les salariés de la logistique
PARIS (AFP) - Une grève "à durée illimitée" a touché mercredi dix-neuf des trente entrepôts de LCM (Logidis - Comptoirs modernes), filiale logistique de Carrefour, attisée par un sentiment de "révolte" des salariés après l'annonce d'une prime de départ de 38,5 millions d'euros à l'ex-PDG Daniel Bernard.
Ce mouvement à l'initiative des syndicats CFDT, FO et CFTC et suivi à "50 à 70%", selon eux, et "à moins de 10%" selon la direction intervient une semaine après un premier arrêt de travail à l'appel de la CGT et après l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) salariales 2005.
La direction de Carrefour a reconnu mercredi que "les conditions de départ de M. Bernard était à l'origine de fortes réactions exprimées par les salariés de LCM actuellement en grève" et déclaré "comprendre la perplexité et l'émotion que de telles sommes suscitent" dans un communiqué interne dont l'AFP a eu connaissance.
"19 des 30 sites LCM sont touchés par la grève ce mercredi et parmi eux 3 sont entièrement bloqués par les grévistes, ceux de Colomiers de Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, et de Nîmes", a indiqué la direction de LCM à l'AFP soulignant que moins de 10% des 6.702 salariés étaient en grève.
La direction de LCM a également affirmé que le mouvement "n'affecte pas" l'approvisionnement des magasins des enseignes" du groupe Carrefour (Champion, Shopi, Huit à Huit et Marché Plus) alors que pour les syndicats cet approvisionnement "devrait être de plus en plus perturbé dès jeudi".
La CGT, "présente dans la grève sur certains sites, est prête à lancer un nouvel appel national si la direction ne fait pas d'avancées" salariales, a déclaré Dominique Boquillon, délégué syndical central CGT de LCM.
Lors des négociations annuelles 2005, les 8 et 20 avril, la direction de LCM a indiqué à l'AFP avoir proposé "une augmentation des salaires de 1,8%, la baisse de 10% des cotisations de mutuelle des salariés et la hausse de 10% du fonds social".
Des propositions rejetées par l'ensemble des syndicats qui les ont qualifiées de "miettes inadmissibles" en comparaison de "l'exorbitante prime de départ" de l'ex-PDG de Carrefour.
"Comment les salariés de LCM peuvent-ils avaler sans broncher le discours de rigueur et d'efforts de la direction alors que cette prime leur saute au visage comme une insulte", a souligné la CFTC notant que "chacun des salariés de Carrefour a participé à hauteur de 262 euros au gâteau de départ" de l'ex-PDG.
"Aucun superlatif n'est assez fort pour exprimer la colère des salariés et de leurs représentants et ce cri du coeur lance la révolte chez LCM", a déclaré le délégué syndical central CFTC, François Lermitte, à l'AFP, soulignant que "de 50 à 70 % des personnels étaient en grève" dans les "19 sites touchés".
De son côté le délégué syndical central de la CFDT-LCM a justifié ce mouvement, le deuxième depuis le 20 avril, par "l'échec des négociations NAO" et par la "révolte" des salariés devant la prime de départ "astronomique" de l'ex-PDG de Carrefour.
"Alors que l'on nous parle d'austérité et de rigueur salariale et que l'on ne nous propose que 1,8% d'augmentation on s'aperçoit à travers cette somme astronomique que le groupe a de l'argent", a déclaré Christophe Guérard (CFDT-LCM) à l'AFP.
M. Lermytte (CFTC) a accusé Carrefour d'avoir "jeté de l'huile sur le feu", mercredi, en "justifiant dans un communiqué aux syndicats la prime de départ de M. Bernard et en confirmant ses propositions salariales".
mercredi 27 avril 2005, 21h39
Carrefour: la prime de l'ex-PDG "révolte" les salariés de la logistique
PARIS (AFP) - Une grève "à durée illimitée" a touché mercredi dix-neuf des trente entrepôts de LCM (Logidis - Comptoirs modernes), filiale logistique de Carrefour, attisée par un sentiment de "révolte" des salariés après l'annonce d'une prime de départ de 38,5 millions d'euros à l'ex-PDG Daniel Bernard.
Ce mouvement à l'initiative des syndicats CFDT, FO et CFTC et suivi à "50 à 70%", selon eux, et "à moins de 10%" selon la direction intervient une semaine après un premier arrêt de travail à l'appel de la CGT et après l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) salariales 2005.
La direction de Carrefour a reconnu mercredi que "les conditions de départ de M. Bernard était à l'origine de fortes réactions exprimées par les salariés de LCM actuellement en grève" et déclaré "comprendre la perplexité et l'émotion que de telles sommes suscitent" dans un communiqué interne dont l'AFP a eu connaissance.
"19 des 30 sites LCM sont touchés par la grève ce mercredi et parmi eux 3 sont entièrement bloqués par les grévistes, ceux de Colomiers de Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, et de Nîmes", a indiqué la direction de LCM à l'AFP soulignant que moins de 10% des 6.702 salariés étaient en grève.
La direction de LCM a également affirmé que le mouvement "n'affecte pas" l'approvisionnement des magasins des enseignes" du groupe Carrefour (Champion, Shopi, Huit à Huit et Marché Plus) alors que pour les syndicats cet approvisionnement "devrait être de plus en plus perturbé dès jeudi".
La CGT, "présente dans la grève sur certains sites, est prête à lancer un nouvel appel national si la direction ne fait pas d'avancées" salariales, a déclaré Dominique Boquillon, délégué syndical central CGT de LCM.
Lors des négociations annuelles 2005, les 8 et 20 avril, la direction de LCM a indiqué à l'AFP avoir proposé "une augmentation des salaires de 1,8%, la baisse de 10% des cotisations de mutuelle des salariés et la hausse de 10% du fonds social".
Des propositions rejetées par l'ensemble des syndicats qui les ont qualifiées de "miettes inadmissibles" en comparaison de "l'exorbitante prime de départ" de l'ex-PDG de Carrefour.
"Comment les salariés de LCM peuvent-ils avaler sans broncher le discours de rigueur et d'efforts de la direction alors que cette prime leur saute au visage comme une insulte", a souligné la CFTC notant que "chacun des salariés de Carrefour a participé à hauteur de 262 euros au gâteau de départ" de l'ex-PDG.
"Aucun superlatif n'est assez fort pour exprimer la colère des salariés et de leurs représentants et ce cri du coeur lance la révolte chez LCM", a déclaré le délégué syndical central CFTC, François Lermitte, à l'AFP, soulignant que "de 50 à 70 % des personnels étaient en grève" dans les "19 sites touchés".
De son côté le délégué syndical central de la CFDT-LCM a justifié ce mouvement, le deuxième depuis le 20 avril, par "l'échec des négociations NAO" et par la "révolte" des salariés devant la prime de départ "astronomique" de l'ex-PDG de Carrefour.
"Alors que l'on nous parle d'austérité et de rigueur salariale et que l'on ne nous propose que 1,8% d'augmentation on s'aperçoit à travers cette somme astronomique que le groupe a de l'argent", a déclaré Christophe Guérard (CFDT-LCM) à l'AFP.
M. Lermytte (CFTC) a accusé Carrefour d'avoir "jeté de l'huile sur le feu", mercredi, en "justifiant dans un communiqué aux syndicats la prime de départ de M. Bernard et en confirmant ses propositions salariales".
- azadi
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par azadi » 07 Mai 2005, 18:15
samedi 7 mai 2005, 17h52
Carrefour: débrayages dans 25 des 1.025 Champion, selon la direction
PARIS (AFP) - Des débrayages "d'une à deux heures" ont eu lieu samedi dans "25 magasins Champion", enseigne de Carrefour, sur 1.025 au total, a indiqué la direction à l'AFP, alors que la CGT a avancé le chiffre "d'une cinquantaine de magasins touchés" depuis le 30 avril.
La CGT avait appelé le 29 avril les 33.000 salariés de Champion à "la grève ou à des débrayages tous les samedis" jusqu'à l'obtention de "150 euros" pour chacun et de "1.400 euros" mensuels minimum pour tous.
"25 magasins sur un total de 1.025 ont été touchés par des débrayages de une heure à deux heures samedi matin entre 9h00 et 11h00 mais tous (les magasins) ont été approvisionnés normalement et les clients y ont été accueillis normalement", a indiqué la direction.
De son côté la CGT a affirmé dans un communiqué que "malgré les pressions exercées dans les magasins, une cinquantaine ont entamé des grèves et des débrayages depuis samedi dernier" (30 avril).
Selon la CGT, "les salariés de Champion (sont) pratiquement tous +smicards+", alors "que l'ex-PDG de Carrefour s'en va les poches pleines avec une somme équivalant à 2.600 années de Smic", en référence à l'indemnité de départ de Daniel Bernard, d'un montant de 38,5 millions d'euros.
Par ailleurs le syndicat a déclaré avoir rejeté vendredi soir le protocole de fin de conflit de la direction en affirmant que celle-ci n'avait proposé comme revalorisation salariale qu'"un remboursement de 20 euros de la cotisation mutuelle (et) trois bons d'achats de 10 euros".
La direction n'a pas souhaité confirmer ses propositions à l'AFP.
Carrefour: débrayages dans 25 des 1.025 Champion, selon la direction
PARIS (AFP) - Des débrayages "d'une à deux heures" ont eu lieu samedi dans "25 magasins Champion", enseigne de Carrefour, sur 1.025 au total, a indiqué la direction à l'AFP, alors que la CGT a avancé le chiffre "d'une cinquantaine de magasins touchés" depuis le 30 avril.
La CGT avait appelé le 29 avril les 33.000 salariés de Champion à "la grève ou à des débrayages tous les samedis" jusqu'à l'obtention de "150 euros" pour chacun et de "1.400 euros" mensuels minimum pour tous.
"25 magasins sur un total de 1.025 ont été touchés par des débrayages de une heure à deux heures samedi matin entre 9h00 et 11h00 mais tous (les magasins) ont été approvisionnés normalement et les clients y ont été accueillis normalement", a indiqué la direction.
De son côté la CGT a affirmé dans un communiqué que "malgré les pressions exercées dans les magasins, une cinquantaine ont entamé des grèves et des débrayages depuis samedi dernier" (30 avril).
Selon la CGT, "les salariés de Champion (sont) pratiquement tous +smicards+", alors "que l'ex-PDG de Carrefour s'en va les poches pleines avec une somme équivalant à 2.600 années de Smic", en référence à l'indemnité de départ de Daniel Bernard, d'un montant de 38,5 millions d'euros.
Par ailleurs le syndicat a déclaré avoir rejeté vendredi soir le protocole de fin de conflit de la direction en affirmant que celle-ci n'avait proposé comme revalorisation salariale qu'"un remboursement de 20 euros de la cotisation mutuelle (et) trois bons d'achats de 10 euros".
La direction n'a pas souhaité confirmer ses propositions à l'AFP.
- azadi
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