transports publics marseillais : 32ème jour de grève

Message par lenzo » 15 Déc 2005, 00:17

Effectivement il y a naturellement une sympathie de la part du monde du travail pour les luttes des uns ou des autres. A ceci prés que les grèves sont d’autant moins impopulaires qu’elles sont générales et massives. Les grèves trop longtemps isolées, émiettées, d’une entreprise de service public à une autre entreprise de service public ou d’un seul secteur n’ont pas le même écho dans l’opinion qu’une grève franche qui se généralise et qui démontre la force des salariés.
Les collectes syndicales ont des limites… Vivement que les calculs syndicaux mesquins soient balayés par une vague de grèves qui les surprennent tous. :60:
lenzo
 
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Message par Vic_tor » 18 Déc 2005, 02:30

On y est pour 0,25% !! Ca serait sympa que la CGT RTM fasse un petit topo sur la lutte et vis à vis du soutien, qu'on puisse retransmettre.
Je pense que le soutien financier, c'est important. Ca leur fait 3,50€ par jour et par gréviste. C'est pas grand chose, mais ça compte, et pas que pour le moral, pour bouffer aussi. Le problème, c'est que ce soutien finanicer ait mis tant de temps à devenir évident...
Bien sûr ça ne remplace pas une extension du conflit. Mais c'est important, c'est de la solidarité de base ouvrière.
Vic_tor
 
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Message par amanda » 23 Mars 2006, 22:11

20 minutes marseille du 22 mars 2006

a écrit :La cour d'appel d'Aix a confirmé l'illégalité de la grande grève RTM de l'automne dernier, a-t-on appris hier. Saisi par la direction de la régie, le juge de première instance avait estimé en novembre que le mouvement portait sur des revendications « politiques » et non professionnelles. La cour a estimé elle aussi qu'après trois semaines de conflit, la grève « avait pour but unique d'amener la communauté urbaine de Marseille à annuler la délégation de service public [sur l'exploitation du tramway], ce qui ne constitue pas une revendication salariale ou touchant à l'emploi ». Selon la cour, la grève « avait dégénéré en un trouble manifestement illicite auquel il convenait de mettre un terme ».

Marc Girardot, le directeur de la RTM, se disait satisfait hier : « La cour a rétabli l'équilibre entre le droit de grève et la continuité du service public. » Pour le directeur, « le préavis de grève initial était légal, mais au bout de trois semaines les syndicats avaient obtenu des garanties sur ce préavis ».

Les syndicats, eux, sont surpris et désabusés : « Désormais, quand on va manifester contre le CPE, on va être dans l'illégalité ?, s'emporte Patrick Parra (CFDT). On va évidemment aller en cassation. Cette décision est une profonde atteinte au droit de grève. »

Confortée par cette décision de justice, la RTM va-t-elle désormais saisir les tribunaux contre toutes les grèves qui, comme celle sur le CPE, ne sont pas strictement professionnelles ? Pas forcément : « La cour d'appel insiste bien sur l'idée que la grève a dégénéré, souligne Marc Girardot. S'il n'y avait eu qu'un jour ou deux de grève pour obtenir le retrait de la délégation de service public, ça aurait pu aller. » La régie n'a pas l'intention de mettre de règle en la matière : « La configuration du conflit sur le tramway était très spéciale », estime en effet son directeur.

Frédéric Legrand

amanda
 
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