suicide d'un ingénieur chez renault en 2006

Message par Crockette » 21 Août 2008, 22:55

c'est ds l'HD de cette semaine, le témoignage émouvant de la femme d'antonio, l'ingénieur qui s'est suicidé sur son lieu de travail chez renault..

je publierai quelques extraits, pour un peu établir le contexte ds lequel antonio a décidé de commetre ce geste tragique pour sa famille.

opinion perso en dehors de cette tragédie :
entre autres de manière générale, ds le monde du travail,
car je me bats contre l'imbécilité et l'escroquerie intellectuelle des entretiens individuels... (c'est la grande mode depuis 2002...) on se croirait revenu au moyen age :
les petits et grands chefs vous convoquent maintenant comme ils veulent à la cadence qu'ils veulent à des entretiens individuels, et nous pauvres moutons de salariés nous acceptons cela sans rien dire (on voit que l'école nous a bien fait apprendre nos lecons) et nos syndicats dorment tranquillement en oubliant de dénoncer cette pratique injuste, meem pas capable ce ssyndicats de proposer une négociation sur le contenu de ces entretiens digne de l'époque des maitres face aux esclaves.


programme d'urgence lcr-LO ds les entreprises : aucun salarié n'aurait le droit de participer à ce genre d'entretiens sans en connaitre le motif à l'avance et surtout en ayant le droit de choisir un délégué pour l'accompagner...

programme à moyen terme : ces entretiens individuels seraient remplacés par des entretiens collectifs de cadres et de pdg face des comités de gestion d' ouvriers-employés (élus par leurs camarades de travail) qui seraient ensuite chargés de les évaluer et de les noter.
au bout de trois mauvaises évaluations consécutives déterminées par le comité, les cadres seraient virés, et les pdg quitteraient le pays ds un avion en première classe svp.

ça ça serait une politique d'entreprise qui n'aurait pas peur du mot justice pour tous.















Crockette
 

Message par Crockette » 22 Août 2008, 11:50

extraits de l'article ds l'HD p12;19868 réalisé par vincent Bordas.


"Sylvie 42 ans, mère d'un enfant de 12 ans est veuve depuis le 20 octobre 2006.
Ce jour là, à 10 heures, Antonio B, son mari s'ets donné la mort sur son lieu de travail au technocentre de Renault Guyancourt... "

"pourle ssalriés de cette vitrine de Renault en recherche et développement, c'ets un signe : celui du stress et du surmenage et de la souffrance qui les accompagnent et ont envahi leurs vies..."

"après le suicide de son mari sylvie se retrouve sans interlocuteur pour lui expliquer ce qui s'est passé. Elle a bien des choses à dire, elle qui l'a vu sombrer pendant de longs mois. Mais rien. personne chez renault pourla recevoir. En mai 2007 la CPAM a reconnu le geste d'Antonio comme "accident du travail...".

"...c'est devant le Tribunal de saffaires sociales que l'avocate d esylvie et el savocats de deux autres familles de salariés du technocentre qui s'y sont donnés la mort iront chercher cette reconnaissance."

"ce qui est important explique Sylvie c'ets que mon fils sache que sonpère n'était pas fou. Que des choses pas normales se sont passées à son travail".


commentaire-opinion perso : que font les syndicats bon sang pourlaisser des salariés ds cet isolement total, ils ont bien des questions à se poser...aussi sur leur rôle. Un syndicat c'ets utile ds le sboites pas ds les salons feutrés ou ds les commissionsparitaires ou je ne sais encore quelles conférences de réunionites...aigues. "Camarades" syndiqués, cette mort n'ets pas de votre faute, mais elle devrait être l'emblème de la première question fondamentale qui vous concerne : "à qui vous servez ??".
Crockette
 

Message par Crockette » 22 Août 2008, 12:12

"Antonio est entré en 1992 dès la fin de son école comme ingénieur explique Sylvie".

"En 2006, Antonio quitte le monde du travail fait de réalisation de soi pour entrer de plain pied ds celui de la contrainte, où l'on est plus maître de rien et où l'on craint la réaction de son supérieur à la moindre initiative"

"il avait une supérieure hiérarchique dont il a eu peur raconte sa veuve. Il disait par exemple, qu'elle ne lui pardonnerait aucune faute".
"des mises en garde auxquelles Antonio au fil des semaines restera sourd. L'ingénieur a sombré. Il ne rentre plus à la maison que pour se plonger ds ses dossiers, travaille la nuit et le week-end et vit ds la peur d emal faire".
Sylvie est lucide : " il a bien dû faire des erreurs, ds les dernières semaines..qui n'en ferait pas en dormant deux heures par nuit et sans prendre jamais de repos ?".

"est ce à cause de ces erreurs ? la hiérarchie d'Antonio lui propose un nouveau poste. Il disait que c'était un poste d edébutant, qu'il aurait tout à reprendre à zéro"

"Ce 20 octobre 2006, Sylvie le supplie d ene pas partir au travail. Elle voit bien que plus rien ne va. j'ai un rdv déterminant pourmon avenir chez renault lui lance t-il en quittant la maison".

"et c'est en sortant de cet entretien dont le contenu est toujours inconnu de Sylvie, Qu'Antonio 39 ans, dont 14 de travail chez renault se jette ds le vide au coeur du technocentre".

opinion perso : je m'énerve après les tetes pensantes des syndicats ou les permanents hauts placés...voici ce qu'on écris les camarades CGT du site au ministère du travail le 15 juillet : "le travail nous dévore la vie. La résistance humaine a des limites. Elles sont atteintes".
Crockette
 


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