Guadeloupe-Martinique

Message par jedi69 » 16 Fév 2009, 11:12

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


C'est claire, il faut étendre le mouvement.

(com_71 @ dimanche 15 février 2009 à 12:26 a écrit :
(communiqué a écrit :15/02/2009 - Rassemblement en soutien aux grèves générales des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique

     Lutte Ouvrière appelle à participer nombreux à la manifestation qui se rassemblera à 18h place de Clichy à Paris, lundi 16 février pour soutenir les travailleurs de Guadeloupe et de Martinique en grève générale depuis plusieurs semaines pour imposer leurs revendications.

     Arlette Laguiller participera à cette manifestation et y exprimera le soutien de Lutte Ouvrière à cette lutte qui concerne l’ensemble du monde du travail.


Plus, il y aura du soutient des travailleurs en Martinique, à la Réunion, en Guyane, en métropole voire ailleurs dans le monde et sur place évidemment, plus la bourgeoisie hésitera à faire intervenir les forces de l'ordre, de son ordre, et en fin, elle se pliera aux exigences vitales des travailleurs ...

D'autant plus que la bourgeoisie va chercher des prétextes comme ça :
Faits divers : agression de commerçant
Elle va s'essayer aux provocations de la petite bourgeoisie, de flics en civile, de gangsters pour pouvoir intervenir violemment avec les CRS, voire l'armée comme en 1967.

En fait, ça peut aller loin tout ça, vu comment le PC parle de conquête du pouvoir ... est ce de la surenchère, de la provocation, du gauchisme :roll: :boxing: Il faut qu'il y ait du monde ce soir 18h à La Place Clichy ... et dans les autres villes ?

A+
jedi69
 
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Message par jeug » 16 Fév 2009, 12:03

(A.B. franceantilles.fr 15.02.2009 a écrit :Le désaccord entre les membres du collectif du 5 février et les ténors de la grande distribution au sujet de la baisse des prix sur l'alimentation a pris le pas sur l'avancemement des négociations à la préfecture ce week-end.


« 100 articles ou 100 familles de produits » ? La question de la baisse des prix sur l'alimentation à nouveau sur la table des négociations. Ce différend alimenté jour après jour a atteint son paroxysme vendredi, quand les ténors de la grande distribution ont claqué la porte de la commission des prix. Un clash qui n'allait pas tarder à rejaillir rue Victor Sévère.
Ainsi, dès le lendemain (samedi), les membres du collectif ont décidé de quitter la table des discussions. Suspendant ainsi les négociations en cours à la préfecture. Ce départ était la réponse de l'intersyndicale à « l'entêtement des patrons de la grande distribution ». Et faisait suite à l'échec d'une tentative de médiation menée à la mi-journée par Patrick Lecurieux-Durival, le président du Medef. Celui-ci s'était en effet vu confier la mission de « ramener les représentants de la grande distribution à la raison », expliquait Michel Monrose, porte-parole du Collectif. Mais n'est revenu qu'avec le consentement des socioprofessionnels à rencontrer élus et préfet.

Un accord écrit ou rien

Ange Mancini a donc eu fort à faire ce week-end pour réamorcer le dialogue entre les deux parties. Pour rappel, sur cette question, il avait déjà livré son arbitrage, estimant que la baisse de 20% devait s'appliquer à 100 familles de produits.
Ainsi, une première réunion a eu lieu samedi soir entre les élus, les représentants de la grande distribution et le représentant de l'Etat. Peu d'informations ont filtré sur la teneur de cette rencontre mais selon nos informations, les participants se seraient séparés aux alentours de minuit, sur l'engagement des patrons à revenir s'asseoir à la table. En outre, il semblerait que ces-derniers aient consenti à faire un premier pas en direction du Collectif. Et que le préfet aurait reçu la délégation intersyndicale dimanche dans la matinée pour leur livrer ces conclusions.
Dimanche après-midi, les membres du Collectif annonçaient par la voie officielle que « les négociations ne reprendront sans une réponse écrite et définitive des patrons de la grande distribution ».
Une annonce qui surprend certaines sources. Selon elles, la réunion organisée samedi soir à l'initiative du préfet avec les représentants des services de l'Etat, les élus parlementaires et les représentants de la Grande distribution aurait débouché déjà sur un accord. Un accord qui serait d'ailleurs proche de la proposition intangible du Collectif .
Suite à l'appel à la grande manifestation de ce matin, le Collectif pourrait ne renouer le fil de la négociation qu'après cette mobilisation.
jeug
 
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Message par malaka » 16 Fév 2009, 15:43

(20minutes.fr a écrit :CRISE - Douze personnes ont été interpellées suite aux barrages érigés sur les routes par des militants du LKP, alors que le conflit dans l'île va entrer dans sa cinquième semaine...


Douze personnes ont été interpellées et une quarantaine sont en cours d'arrestation en Guadeloupe, aux alentours des barrages dressés par les manifestants sur les routes. Les autorités leur reprochent des «entraves à la circulation» et des «violences à l'encontre des forces de police avec jets de pierre».

Les grévistes du Collectif contre l'exploitation (LKP) ont érigé neuf barrages sur plusieurs axes routiers stratégiques de l’île tôt ce lundi matin. Tandis qu’ils étaient démantelés par les forces de l'ordre, d'autres étaient dressés un peu plus loin, dans un jeu du chat et de la souris.

Centaine de manifestants à proximité des barrages
Deux barrages ont été érigés à Sainte-Rose (nord), dont l'un sur le pont de La Boucan. Ce pont constitue l'unique point de passage routier de la route Sainte-Rose/Deshaies (nord) Pointe-à-Pitre. Une centaine de manifestants se trouvaient à proximité, selon la préfecture.

A Capesterre Belle-Eau (sud), deux barrages, dont l'un sur un pont, interdisaient la circulation vers Pointe-à-Pitre en provenance de cette commune et de celles situées plus au sud. Une vingtaine de manifestants a été signalée à proximité de l'un des barrages de Capesterre Belle-Eau.

Trois autres barrages ont été érigés à des points stratégiques à Morne-à-l'eau (centre) et deux au Gosier (est).
Avec agence


malaka
 
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Message par jeug » 16 Fév 2009, 15:57

Il semblerait que lors de la rencontre d'aujourd'hui, les patrons de la grande distribution ont cédé !
On peut lire maintenant sur le site de la CGTM :

a écrit :Au 12e jour de grève générale, pour la baisse des prix, l’augmentation des salaires et l’emploi, la mobiblisation continue. Un accord est signé sur une baisse des prix de 20% sur 100 familles de produits.

Après avoir fait traîner la négociation pendant 4 jours, les représentants de la grande  distribution finissent par admettre que la baisse des prix se fera sur 100 familles de produits et non sur 100 articles


=D> =D> =D>

La détermination et la mobilisation massive l'ont emporté sur la ruse.
jeug
 
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Message par Wapi » 16 Fév 2009, 17:33

a écrit : Guadeloupe: un syndicaliste blessé
AFP  [/B]
AFP        16/02/2009 | Mise à jour : 17:15 |

Le syndicaliste guadeloupéen Alex Lollia, un des responsables du collectif LKP, s'est vu délivrer 5 jours d'interruption temporaire de travail (ITT) après avoir été blessé sur un barrage routier dégagé par la police. M. Lollia avait été admis à sa demande dans la matinée au CHU (centre hospitalier universitaire) de Pointe-à-Pitre, après des échauffourées entre manifestants qui érigeaient des barrages et forces de l'ordre qui les démantelaient. Il a montré à la presse son certificat d'ITT.

Selon le directeur général du CHU, Patrick Houssel, le responsable syndicaliste de CTU souffre de "contusions" et a fait l'objet de radiographies. A sa sortie de l'hôpital, il portait une minerve. Il a expliqué aux journalistes présents: "les CRS sont arrivés en masse, ils ont commencé à nous frapper et à lancer des gaz lacrymogènes. C'était excessivement violent". Le syndicaliste a affirmé avoir entendu des policiers proférer des insultes racistes.
Wapi
 
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Message par nicoestla » 16 Fév 2009, 17:34

nicoestla
 
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Message par com_71 » 16 Fév 2009, 19:10

(editorial LO a écrit :Lundi 16 février 2009
VIVE LA LUTTE DES TRAVAILLEURS DE GUADELOUPE ET DE MARTINIQUE !

Les travailleurs de Guadeloupe entament leur cinquième semaine de grève générale. Ils ont été rejoints par leurs camarades de Martinique.

Jégo, le ministricule chargé de l’Outre-mer, qui, après avoir promis dans les négociations des augmentations de salaire, s’est dédit ensuite lamentablement, hausse aujourd’hui le ton. Il retrouve le langage habituel du patronat et du gouvernement sur ces grévistes qui “prennent la population en otage”. Dans cette situation, l’argument n’est pas seulement choquant, il est ridicule. La grève bénéficie du soutien de la quasi-totalité de la population, une minorité de profiteurs mis à part. Des manifestations de 20 000, 30 000, voire 60 000 personnes, se succèdent dans une Guadeloupe qui compte 450 000 habitants !

Les grévistes bénéficient de l’accord profond de tous car tous souffrent des prix élevés. Les prix, y compris ceux de la nourriture ou des produits les plus indispensables, sont supérieurs de 20 % à 50 % à ceux du continent où, pourtant, ils augmentent déjà de façon intolérable. Les responsables en sont identifiables. La plupart des grandes surfaces, l’industrie alimentaire locale, l’import-export sont entre les mains d’une douzaine de grandes familles qui sont en situation de monopole et qui rackettent littéralement la population avec la bénédiction des autorités étatiques. Ce sont les mêmes qui possèdent une grande partie des terres et qui, après s’être enrichies dans la production de la canne à sucre, continuent à s’enrichir avec celle de la banane.

Pour la plupart, ce sont des békés, c’est-à-dire ces descendants des anciens maîtres d’esclaves qui vivent dans un luxe inouï, dominent la vie sociale et qui ont des amitiés jusqu’aux sommets de l’Etat français.

Si la grève porte sur des revendications matérielles et, avant tout, sur une augmentation de salaire de 200 euros en Guadeloupe et de 300 euros en Martinique, c’est aussi une grève pour la dignité dans cette société antillaise où les femmes et les hommes qui sont d’origine africaine ou indienne constituent la partie la plus pauvre de la population : ouvriers, employés, chômeurs. En revanche, plus on monte dans l’échelle des richesses ou dans l’administration étatique, plus les places sont occupées par la minorité d’origine européenne.

Si cette lutte pour la dignité représente un aspect, oh combien légitime, de la lutte qui se déroule là-bas, ceux qui insistent sur les seuls aspects spécifiquement guadeloupéens ou martiniquais du mouvement en diminuent l’importance et la signification. Même la responsabilité des hausses de prix n’incombe pas aux seuls békés. À côté d’eux, au-dessus d’eux, il y a les grandes sociétés européennes ou françaises, parmi lesquelles Total. Cette entreprise, la plus riche et la plus puissante de France, contrôle totalement l’approvisionnement en pétrole des Antilles par l’intermédiaire d’une filiale. Or, rappelons-le, ce sont les prix du carburant qui ont été l’étincelle qui a allumé l’incendie social.

Alors, la lutte des travailleurs et de la population, contre les hausses de prix, c’est aussi la lutte contre ces grandes entreprises françaises qui les volent et qui les exploitent, mais qui nous volent et qui nous exploitent aussi ici.

Et puis, une minorité qui pille et exploite la majorité, c’est la Guadeloupe, c’est la Martinique, certes, mais c’est aussi la France continentale. Oh, sur le continent, il n’y a pas le poids d’un passé esclavagiste ! Et le luxe des grandes fortunes de France est plus caché encore que celui des békés. Malgré sa fortune de 300 millions d’euros, la plus riche famille béké n’arrive qu’à la 136ème place, bien loin des Bettencourt, Arnault, Pinault, Dassault, Lagardère, Bouygues, Bolloré, etc, qui exercent un pouvoir plus grand encore sur la société, sur l’Etat.
Les travailleurs de Guadeloupe et de Martinique ne montrent pas seulement l’exemple aux autres départements d’outre-mer. Ils le montrent à tous les travailleurs.

L’augmentation des salaires, l’arrêt des hausses de prix, pour lesquels ils se battent, concernent tous les travailleurs. C’est une partie de nous-mêmes qui a choisi la lutte et qui nous montre la voie. Il est de notre intérêt à tous, travailleurs de là-bas et ceux d’ici, que la lutte se propage à l’échelle de l’ensemble de la classe ouvrière car, alors, nous multiplions nos chances de changer le rapport de force entre exploiteurs et exploités.

Arlette Laguiller
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Zimer » 16 Fév 2009, 22:09

;)

Sinon tous le monde parlait de la répression en Guadeloupe , mais les infos ne parlent d'une dizaine d'arrestation et d'un manifestant CTU légèrement blessé d'autres infos ?
Zimer
 
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Message par jeug » 16 Fév 2009, 22:43

Quelqu'un sait-il combien il y avait de monde à cette manif ce soir ?
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