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LE RAIL ROUGE LCR
Grève le 21 janvier : premier avertissement !
A la SNCF, les motifs de mécontentement ne manquent pas. Le dernier en date concerne les salaires : 0% en 2003 et 2 fois 0,5% pour solde de tout compte en 2004. Alors que l'inflation, cumulée sur la période, sera plus proche des 4%, sans compter les pertes de pouvoir d'achat depuis 20 ans. Au total, selon certains syndicats, c'est 250€ pour tous qu'il faudrait pour combler le retard. Cette politique d'austérité est une conséquence directe de la libéralisation ferroviaire en cours : ne pas augmenter les coûts salariaux pour faire face à la concurrence.
C'est aussi le fret ferroviaire qui est menacé, le gouvernement vient d'accepter de verser 800 millions d'euros pour le fret, alors que l'entreprise réclamait 3 milliards. Non seulement le compte n'y est pas, mais en plus les contre parties sont inacceptables. Il s'agit avant tout d'argent qui servira à recapitaliser le fret, les libéraux estiment que cette recapitalisation est indispensable pour filialiser le fret. Mais l'autre contre partie s'est une réorganisation du fret qui se traduira par la suppression de 5 à 10000 emplois et le repli sur les secteurs d'activité les plus rentables. Le budget 2004 portera la marque de cette politique d'austérité.
Les menaces s'accumulent aussi pour l'activité voyageur. Les trains corails sont menacés de disparition dans certaines régions et la concurrence est annoncée dans le domaine des TER. Enfin, pour tout ce qui est trafic internationaux, la SNCF met en place des sociétés anonymes pour gérer ces trafics, c'est notamment ce qui se prépare pour Thalys et Eurostar.
Enfin, c'est le droit de grève qui est menacé par le projet de mise en place d'un service garanti. Personne n'est dupe, c'est bien la combativité des cheminots qui est visée par Chirac et le gouvernement Raffarin. Ils n'ont que faire de la continuité du service public…hormis les jours de grève !
Réussir la grève du 21 janvier
Grève le 21 janvier : premier avertissement !
A la SNCF, les motifs de mécontentement ne manquent pas. Le dernier en date concerne les salaires : 0% en 2003 et 2 fois 0,5% pour solde de tout compte en 2004. Alors que l'inflation, cumulée sur la période, sera plus proche des 4%, sans compter les pertes de pouvoir d'achat depuis 20 ans. Au total, selon certains syndicats, c'est 250€ pour tous qu'il faudrait pour combler le retard. Cette politique d'austérité est une conséquence directe de la libéralisation ferroviaire en cours : ne pas augmenter les coûts salariaux pour faire face à la concurrence.
C'est aussi le fret ferroviaire qui est menacé, le gouvernement vient d'accepter de verser 800 millions d'euros pour le fret, alors que l'entreprise réclamait 3 milliards. Non seulement le compte n'y est pas, mais en plus les contre parties sont inacceptables. Il s'agit avant tout d'argent qui servira à recapitaliser le fret, les libéraux estiment que cette recapitalisation est indispensable pour filialiser le fret. Mais l'autre contre partie s'est une réorganisation du fret qui se traduira par la suppression de 5 à 10000 emplois et le repli sur les secteurs d'activité les plus rentables. Le budget 2004 portera la marque de cette politique d'austérité.
Les menaces s'accumulent aussi pour l'activité voyageur. Les trains corails sont menacés de disparition dans certaines régions et la concurrence est annoncée dans le domaine des TER. Enfin, pour tout ce qui est trafic internationaux, la SNCF met en place des sociétés anonymes pour gérer ces trafics, c'est notamment ce qui se prépare pour Thalys et Eurostar.
Enfin, c'est le droit de grève qui est menacé par le projet de mise en place d'un service garanti. Personne n'est dupe, c'est bien la combativité des cheminots qui est visée par Chirac et le gouvernement Raffarin. Ils n'ont que faire de la continuité du service public…hormis les jours de grève !
Réussir la grève du 21 janvier
Après le conflit des retraites de mai et juin 2003, cette grève marque le retour de l'action collective à la SNCF. Elle doit être la plus massive possible pour montrer au gouvernement et à la direction que s'ils ont marqué un point sur les retraites, les cheminots non pas dit leur dernier mot. Par ailleurs, ce gouvernement est sorti affaibli et impopulaire de cette première épreuve de force. Cette grève est appelée par la CGT, SUD Rail, FO et la FGAAC. Il est important que l'unité la plus large se réalise pour défendre le service public et les droits des cheminots. Les batailles importantes sont devant nous, notamment sur la protection sociale et l'avenir du service public. Il ne faut pas reproduire les erreurs des retraites. C'est bien un mouvement d'ensemble et prolongé qui sera nécessaire pour gagner. La stratégie d'action des grandes confédérations sur les retraites, au printemps dernier, basée sur une succession de journées d'action, a fait la preuve de son inefficacité.
Se donner des perspectives pour gagner
Oui, pour empêcher le démantèlement de la sécurité sociale, il faudra une mobilisation générale du public et du privé. C'est à cela que doivent s'atteler les syndicats. C'est aussi la privatisation des services publics qui s'avance. A EDF c'est l'ouverture programmée du capital en 2004, les salariés seront d'ailleurs en grève le 20 janvier. A la poste le contrat de plan avec l'état prévoit la fermeture de plus de 6000 bureaux de poste, une grève est prévue le 27 janvier. Le plan hôpital 2007 menace le service public, les agents hospitaliers seront dans l'action le 22 janvier. Enfin les fonctionnaires envisagent une semaine d'action pour la fin du mois. Pour gagner, toutes ces luttes doivent converger. La prochaine étape pourrait être une grande manifestation nationale en défense des services publics qui associerait les salariés, les usagers et les élus. Les militants de la LCR proposent de mettre en débat cette action.
Vous voulez des informations, pendre contacte avec des cheminot(e)s de la LCR
Écrivez– nous à LCR-Rail Rouge, 2, rue Richard-Lenoir 93108 Montreuil-sous bois ou à rail-rouge@voila.fr
Téléphone : 01 49 28 52 99 ou 01 48 70 42 32